La valorisation de Bic ne laisse pas de place à l'erreur

Le titre Bic (BB.FR) recule de 1,97% à 131,60 euros, alors que Kepler Cheuvreux a repris le suivi de la valeur avec une recommandation à "réduire" et un objectif de cours de 100 euros.

Le titre Bic (BB.FR) recule de 1,97% à 131,60 euros, alors que Kepler Cheuvreux a repris le suivi de la valeur avec une recommandation à "réduire" et un objectif de cours de 100 euros.

Pour Kepler, "Il y a une réelle possibilité de déception selon nous, alors que les multiples de valorisation semblent intégrer tous les éventualités positives mais aucun des côtés négatifs", expliquent les analystes. Selon Kepler, Bic pourrait voir ses marges pénalisées en 2015 et 2016 par l'impact du développement de l'e-cigarette sur sa division "vache à lait" des briquets qui représente pratiquement 30% de son chiffre d'affaires. La rentabilité du groupe pourrait aussi être affectée par les investissements prévus dans les trois principales branches d'activité (stylos, rasoirs et briquets). "Au regard de tous les risques que Bic pourrait devoir affronter, nous pensons que 11% du résultat opérationnel pour 2015 pourrait être menacé", indique Kepler. "Même si Bic a toujours une génération de trésorerie impressionnante, nous trouvons que son profil risque-rendement n'est pas attractif au niveau de valorisation actuel", conclut l'intermédiaire financier.

En effet, même si les ratios de valorisation sont historiquement élevés sur le dossier, la plupart des analystes commence à trouver que le dossier se paye un peu trop cher par rapport aux perspectives du groupe.

Le groupe capitalise 6,5 milliards d'euros pour un chiffre d'affaire qui devrait frôler les 2 milliards en 2014, soit une capitalisation 2,94 fois supérieur à son chiffre d'affaires. La valeur entreprise représente quant à elle 12,4 fois l'Ebitda. Même si les marges du groupe sont élevées, avec une marge d'exploitation autour des 19,2% et une marge nette de 13,5%, la valorisation reste extrêmement tendue, d'autant plus que les marges risquent d'être sous pression alors quel e potentiel de hausse semble limité.

Seul 27% des analystes sont à l'achat, 45% sont à conserver et 27% estiment qu'il faut vendre le dossier.

Le titre en hausse de 19,8% depuis le début de l'année subit donc de légères prises de bénéfices après avoir atteint un record historique à 135,80 euros.

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