Les négociations laissent présager des hausses de salaires proches de 3,5%

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Vue de la fleche de la cathedrale notre-dame a paris[reuters.com]
(Crédits : Gonzalo Fuentes)

PARIS (Reuters) - Les premiers accords signés pour 2024 suggèrent une modération de la hausse des salaires cette année, qui demeurera néanmoins supérieure à l'inflation prévue, a déclaré la Banque de France (BdF) mercredi.

La croissance des salaires en France devrait atteindre en moyenne un niveau un peu inférieur à 3,5% sur un an cette année, selon une note publiée sur le site de la BdF. L'évolution des salaires dépend en grande partie des négociations annuelles qui se déroulent entre octobre et avril au niveau des branches ou des entreprises.

Les premiers accords conclus au niveau des branches suggèrent une hausse moyenne des salaires minima à 3,3% au premier trimestre, contre 5% à la même période l'année dernière.

Côté entreprises, dans lesquelles le salaire fait l'objet de négociation annuelle obligatoire (NAO), l'augmentation moyenne devrait atteindre 3,4% en 2024 contre un peu plus de 4% il y a un an, a indiqué la BdF.

Ces hausses seront supérieures à l'inflation attendue cette année, mais le ralentissement de la dynamique salariale par rapport aux dernières années ne remettent pas en cause la prévision de la BdF d'une inflation à environ 2% d'ici la fin de l'année.

L'étude se base sur 117 accords de branche conclus pour 2024 pour six millions de travailleurs du secteur privé et environ 1.500 accords d'entreprise couvrant 600.000 employés supplémentaires.

(Reportage Leigh Thomas ; version française Kate Entringer)