
Pandémie mondiale, confinement, récession, licenciements, chômage... Depuis maintenant près d'un an, les salariés et indépendants sont secoués par l'électrochoc de cette crise planétaire. Beaucoup de travailleurs ont vécu des situations professionnelles très difficiles marquées par la crainte d'attraper cette maladie infectieuse ou de perdre leur emploi. Malgré ce contexte déprimé, 80% des chefs d'entreprise interrogés dans le cadre de la Grande consultation des entrepreneurs réalisée par OpinionWay pour La Tribune, LCI et CCI France estiment que leurs équipes ont toujours le même niveau d'investissement par rapport à février 2020. 14% des répondants soulignent même que leurs salariés sont encore plus investis qu'auparavant. A l'inverse, seuls 6% signalent une baisse de l'engagement des effectifs. Alors que les mesures d'endiguement ne cessent de se renforcer depuis le début du mois de janvier et que les rumeurs sur un troisième confinement se multiplient, les résultats de cette enquête montrent que les salariés ont tenté de garder le moral. Mieux, ils ont poursuivi leur engagement professionnel, malgré la brutalité et l'ampleur...
2016 ;
Les employés du secteur volailler aux Etats-Unis travaillent dans un tel climat de peur qu’ils n’osent pas demander de pauses pour aller aux toilettes et portent des couches au travail, affirme l’ONG britannique Oxfam dans une étude. D’après l’étude publiée mardi, «la grande majorité» des 250 000 ouvriers du secteur avicole américain «dit ne pas bénéficier de pauses-toilettes adéquates», en «claire violation des lois américaines de sécurité au travail». Ils «luttent pour s’adapter à ce déni d’un besoin humain de base. Ils urinent et défèquent debout face à la ligne d’assemblage, portent des couches au travail, réduisent leurs prises de liquides et fluides à des niveaux dangereux» et risquent «de graves problèmes de santé», martèle l’étude.Oxfam cite une enquête menée auprès de 266 ouvriers en Alabama (sud) par l’association anti-discriminations Soutern Poverty Law Center, selon laquelle «presque 80% des ouvriers disent ne pas avoir le droit d’aller aux toilettes quand ils en ont besoin», ainsi qu’une autre dans le Minnesota (nord) où «86% des ouvriers disent avoir moins de deux pauses-pipi par semaine». Les rares employés du secteur qui disent pouvoir se soulager quand ils veulent travaillent dans des usines syndiquées. Or, les deux tiers ne le sont pas, selon Oxfam.Les ouvriers, régulièrement, voient leurs demandes de pauses-pipi ignorées par leurs supérieurs qui leur répondent avec des moqueries ou menaces de sanctions voire de renvoi. Ils doivent alors patienter pendant plus d’une heure ou «se précipiter» pendant des pauses de dix minutes. Un délai difficile à tenir lorsqu’il faut traverser de vastes plateaux d’usines où les sols peuvent être glissants, couverts de sang ou résidus d’animaux, et sachant qu’il leur faut enlever puis remettre des vêtements de protection.
Pousser les salariés droits au mur : le burn out ?