Grand débat : "Ni une élection ni un référendum"... Macron fixe le cadre

Le grand débat qui sera lancé mardi n'est "ni une élection, ni un référendum", a affirmé Emmanuel Macron dans sa "lettre aux Français", en appelant "le plus grand nombre" à y participer.
(Crédits : Benoit Tessier)

Le président de la République a annoncé qu'il "rendra compte directement" de cette consultation, dans le mois qui suivra sa fin, prévue le 15 mars, dans sa longue lettre, dont la publication a été avancée après avoir été rendue publique par des médias dimanche soir malgré l'embargo fixé.

Lire aussi : Les 32 questions d'Emmanuel Macron dans sa lettre qui lance le grand débat national

"J'entends transformer avec vous les colères en solutions", indique-t-il en conclusion de cette lettre, dont il avait annoncé la publication en présentant ses voeux, en pleine crise des "Gilets jaunes". Il propose de baliser le débat avec une série de 35 questions portant sur quatre thèmes déjà fixés comme la démocratie, la transition écologique, la fiscalité ou l'immigration.

"Vos propositions permettront donc de bâtir un nouveau contrat pour la Nation, de structurer l'action du Gouvernement et du Parlement, mais aussi les positions de la France au niveau européen et international", précise Emmanuel Macron.

Parmi ces questions, figurent: "Quels impôts faut-il à vos yeux baisser en priorité?", "Faut-il supprimer certains services publics qui seraient dépassés ou trop chers par rapport à leur utilité?", "Quelles propositions concrètes feriez-vous pour accélérer notre transition environnementale?", "Faut-il accroître le recours aux référendums?".

Sur l'immigration, Emmanuel Macron demande: "Une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement?".

Mais, comme l'avaient annoncé plusieurs membres du gouvernement ces derniers jours, le président fixe aussi des lignes rouges.

"Nous ne reviendrons pas sur les mesures que nous avons prises [...] afin d'encourager l'investissement et faire que le travail paie davantage", souligne-t-il, sans citer nommément l'ISF, dont le rétablissement est réclamé par de nombreux "Gilets jaunes".

"Nous ne pouvons poursuivre les baisses d'impôt sans baisser le niveau global de notre dépense publique", prévient-il aussi.

Il ne cite, dans sa lettre, ni les thèmes du mariage pour tous, de l'IVG ou de la peine de mort.

Emmanuel Macron doit participer à un premier débat mardi avec des maires à Grand Bourgtheroulde (Eure), puis à un deuxième vendredi à Souillac (Lot), premières étapes d'une série de déplacements en province.

Le Premier ministre Edouard Philippe doit préciser lundi les modalités de ce grand débat, notamment sur son pilotage après la défection de la présidente de la Commission nationale du débat public, Chantal Jouanno, après une polémique sur sa rémunération.

Emmanuel Macron a publié sa lettre au lendemain d'un neuvième samedi de mobilisation des "Gilets jaunes" marqué par un regain de mobilisation.

Lire aussi : Gilets Jaunes: la mobilisation reprend de l'ampleur

Comment les "conclusions" seront reprises

Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a demandé lundi que le gouvernement dise "très vite" dans quelles "conditions" va s'organiser le grand débat national et "surtout" comment ses "conclusions" seront reprises.

Interrogé sur CNews au lendemain de la publication de la lettre du président Emmanuel Macron aux Français, M. Berger a souhaité que l'exécutif "dise très vite" "les conditions" dans lesquelles le grand débat s'organise, "les conditions d'indépendance, les conditions de bonne tenue des débats". "Est-ce qu'on sera dans un cadre apaisé où chacun pourra s'exprimer?", s'est-il demandé.

"Celui ou celle qui va piloter" le débat "doit être indépendant du gouvernement", a souligné Laurent Berger, "y compris pour que les gens s'y inscrivent".

Il a aussi demandé que l'exécutif dise "surtout" ce qu'il "va être être fait des conclusions" du débat, "la façon dont les débats à un moment donné vont être repris par les uns et les autres pour travailler ensemble".

Pour le numéro un de la CFDT, il faut qu'à l'issue du débat "les organisations syndicales, patronales, les associations organisent une sorte de Grenelle du pouvoir de vivre où on traite l'ensemble de ces sujets-là" même si "le gouvernement in fine décidera".

"Mais que ce ne soit pas simplement remonté à l'Elysée et que ce soit le président qui décide", a-t-il insisté.

Sur la lettre du président, dont il n'a pas souhaité "faire l'exégèse", le secrétaire général de la CFDT a observé qu'il "manque des précisions autour de ce qui pourrait être fait autour du pouvoir d'achat".

Une opération de sauvetage du mandat de Macron ?

Avec sa lettre aux Français dévoilée dimanche soir, Emmanuel Macron tente "de sauver la suite de son mandat" jugent la majeure partie des éditorialistes, quand d'autres enjoignent leurs lecteurs à participer au grand débat.

Pour Stéphane Albouy du Parisien, Emmanuel Macron a pris la plume comme l'avaient fait avant lui François Mitterrand et Nicolas Sarkozy. A la différence que ses prédécesseurs étaient candidats à la présidence et défendaient leur programme de campagne, alors que "notre actuel président essaie pour sa part de sauver la suite de son mandat".

"Avec cette adresse aux Français, le chef de l'Etat est en fait candidat... à sauver les trois ans qu'il lui reste à passer à l'Elysée", pense également Paul Quinio de Libération qui voit la lettre du président comme un "écrit de rattrapage".

"L'arrogant Jupiter tente avec ce texte de se mettre à hauteur de rond-point", juge l'éditorialiste qui trouve l'exercice "périlleux".

Dans L'Union, Carole Lardot Bouillé fait chorus:

"l'exercice est périlleux. Emmanuel Macron sait qu'il n'a pas le droit à l'erreur."

"Une 'chance pour la France', comme l'a dit Marc Fesneau, ce grand débat national?", demande Guillaume Tabard du Figaro qui estime qu'il s'agit d'"une dernière chance pour Emmanuel Macron en tout cas, s'il veut régler la crise autrement que par des scénarios politiques catastrophes pour lui."

François Ernenwein de La Croix est d'avis qu'il manque au chef de l'Etat "la crédibilité nécessaire pour convaincre qu'il va vraiment lutter contre les fractures sociales et territoriales en France". L'éditorialiste du quotidien catholique admet toutefois que le président "peut encore parvenir à sortir son mandat de l'étau de la puissante contestation et des lourdes contraintes budgétaires".

Dans Les Echos, Cécile Cornudet est sceptique quant à la volonté d'écoute d'Emmanuel Macron qui "se prête à l'exercice du grand débat comme s'il fallait bien en passer par là, mais sans réelle conviction pour le coup."

Sans surprise, la lettre aux Français reste "lettre morte" pour Paule Masson de l'Humanité qui affirme qu'elle "ne peut être reçue que comme une provocation." "Pas un mot sur les salaires, le pouvoir d'achat, mais l'affirmation qu'il ne rétablira pas l'ISF", s'insurge l'éditorialiste du quotidien communiste.

"Le président joue gros", assure Bernard Stéphan de La Montagne Centre France  qui considère que de la réussite ou de l'échec du grand débat "dépend la suite du quinquennat d'Emmanuel Macron."

"Comme dans le village d'Astérix, il y aura des engueulades et des débordements, mais, en vérité, l'issue de ce grand débat dépend de nous tous et d'abord de notre volonté de comprendre avant de juger", croit Vincent Trémolet de Villers du Figaro qui espère "une conversation civique".

Dans le camp des plus optimistes, Sébastien Georges de L'Est Républicain songe que "ce grand débat peut constituer un des actes fondateurs de la nouvelle gouvernance qu'il avait promise", mais "à condition de tenir compte de ce qui en sortira, sans le cadenasser pour qu'il ne fasse pas pschitt."

"Faut-il plus de services publics ou moins d'impôts ? Cruel et universel dilemme que le président de la République décline dans sa lettre". Laurent Bodin dans L'Alsace note que le président "place les Français devant leurs responsabilités", "habilement", souligne-t-il.

"C'est à un incroyable exercice de renouvellement de la démocratie et de la politique que nous sommes en train d'assister", s'enthousiasme Patrice Carmouze dans L'Eclair des Pyrénées. "C'est donc aux citoyens de s'emparer de ce débat, de prendre, en quelque sorte le pouvoir", prévient-il.

"Emmanuel Macron tente avec ce courrier de nous mettre devant nos responsabilités, les siennes et tous les choix à venir", constate Jean-Louis Hervois de la Charente Libre.

Dans Ouest France, Stéphane Vernay considère que "le chef de l'État mette autant de sujets sur la table, sachant que toutes les réponses n'iront pas dans son sens, est, de fait, totalement inédit". Pour l'éditorialiste du quotidien de l'Ouest, cette lettre "plus qu'un engagement, c'est un contrat. Il faut le prendre au mot. En participant".

(avec agences)

Commentaires 63
à écrit le 16/01/2019 à 9:40
Signaler
La France ne mérite pas un président comme Macron. il est tellement au dessus du Français moyen qu'il ne peux qu'être déteste par celui-ci. 7 heures à écouter et répondre en expliquant, expliquant toujours. La pédagogie est indispensable surtout en é...

à écrit le 16/01/2019 à 9:40
Signaler
La France ne mérite pas un président comme Macron. il est tellement au dessus du Français moyen qu'il ne peux qu'être déteste par celui-ci. 7 heures à écouter et répondre en expliquant, expliquant toujours. La pédagogie est indispensable surtout en é...

à écrit le 15/01/2019 à 17:44
Signaler
ceci n est pas un débat Macron dicte une ligne de discutions .avec des interdits .il appelle ça la démocratie

à écrit le 14/01/2019 à 21:52
Signaler
Je n'ai toujours pas compris qui est sensé débattre avec qui dans cette histoire et pour quoi faire.... Si quelqu'un(e) a une idée sur le sujet, je suis preneur.

à écrit le 14/01/2019 à 17:51
Signaler
M. Macron a raison : on assiste à une expérience "démocratique" inédite puique le parlement est schunté au profit d'une minorité de sans-culottes. En fait ça a déjà eu lieu, juste avant la révolution de 1789, lorsque les cahiers de doléances ont do...

à écrit le 14/01/2019 à 17:46
Signaler
"Nous ne reviendrons pas sur les mesures que nous avons prises " Oui, et les régressions suivantes vont même continuer en parallèle de ce débat.

à écrit le 14/01/2019 à 17:32
Signaler
Un exemple de phrase de Macron - "nous devons rebâtir une souveraineté industrielle, numérique..." rep : pour un pro européen , c'est mal barré - "chacun est appelé à décider du destin de tous" r...

à écrit le 14/01/2019 à 17:16
Signaler
"Nous ne pouvons poursuivre les baisses d'impôt sans baisser le niveau global de notre dépense publique. Pendant ce temps la banque américaine JP Morgan vient de faire main basse sur l’or de la Banque de France .

à écrit le 14/01/2019 à 17:14
Signaler
Macron se raidit, on voit qu'il cherche la rupture, il veut l'affrontement dont il espère sortir vainqueur à la façon de Thatcher. Il est déterminé à casser le pays et à briser les résistances par la force et le mensonge et la mise en place d 'un rég...

le 14/01/2019 à 20:04
Signaler
Réponse à Bertez, Je n'aurai pas dit mieux. Bravo pour votre commentaire. Il est explicite et réaliste. Bien cordialement, Réaliste.

à écrit le 14/01/2019 à 16:30
Signaler
Ce n'est plus rien à comprendre. Macron a viré Mme Jouannot de l'organisation du débat public avec les gilets jaunes et le peuple parce qu'elle gagnait trop (14500 euros brut de salaire mensuel). Maintenant elle est remplacée par 2 ministres de son...

le 14/01/2019 à 17:39
Signaler
Je vous invite à le le rapport du CNDP concernant le "grand débat". https://www.debatpublic.fr/ Tout y est en filigrane, sauf la fuite, fort opportune, du salaire de Mme Jouanno et cela éclaire mieux sa décision de se retirer (personnellement) ...

à écrit le 14/01/2019 à 16:07
Signaler
Macron a des choses à nous dire ou des comptes à nous rendre ?

à écrit le 14/01/2019 à 15:58
Signaler
En réponse à la lettre à Macron et à cette occasion, F Asselineau -à la tête du parti du Frexit- qui souhaite la destitution d’ Emmanuel Macron et soutient le RIC, revient aussi sur les dernières déclarations de Luc Ferry, la mise en détention pro...

à écrit le 14/01/2019 à 15:58
Signaler
Il faut au moins essayer le débat au lieu de le torpiller à priori, juste parce que c'est Macron qui l'organise. Vraiment marre des gens qui critiquent à tout va par pure manoeuvre politicienne ou par bêtise profonde

le 14/01/2019 à 16:21
Signaler
ABSOLUMENT D'ACCORD ( et je n'ai pourtant ni voté pour lui, au 1er ni Second tour, et ni pour Extrêmes )

à écrit le 14/01/2019 à 15:49
Signaler
Ce grand débat aurait pu avoir lieu plus simplement: avec des élections législatives anticipées... Elles auraient permis de débattre de ces sujets et de donner une majorité nouvelle pour appliquer des solutions. Au final on va demander aux députés a...

le 14/01/2019 à 17:01
Signaler
Si on se mettait à faire ça, pas un gouvernement ne tiendrait plus d'un an, puisque c'est apparemment le temps qu'il faut à certain pour contester la légitimité des urnes. Les mandats ont été conçus avec une certaine durée pour permettre à un gouv...

le 14/01/2019 à 17:59
Signaler
Louis a raison sur un point. Les grands débats doivent avoir lieu avant les élections, que les électeurs sachent à qui ils s'engagent et que les candidats sachent ce que l'on attend d'eux. Un grand débat qui ne déboucherait sur aucun enjeu politi...

à écrit le 14/01/2019 à 15:44
Signaler
Avant de fixer le cadre, sait il au moins planter un clou ?

à écrit le 14/01/2019 à 15:34
Signaler
Le débat est déjà mort né, on se demande bien comment s'est laissé embarqué le 1er Ministre PHILIPPE Edouard dans un tel avorton ? pour le reste, la lettre pipelette à Macron est dans ranger dans la catégorie "puérile" d'un étudiant attardé. Qu...

le 14/01/2019 à 19:03
Signaler
14 000€ mensuels, nourri, logé, blanchi avec à vie une voiture de fonction avec chauffeur, garde du corps et secrétaire à vie. Pas de retraite mais une allocation de départ de l'ordre de 22 k€. Et puis un carnet d'adresse en béton qui lui perme...

à écrit le 14/01/2019 à 15:18
Signaler
"Sur l'immigration, Emmanuel Macron demande: "Une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement?"." C'est déja le cas depuis 1976 avec le regroupement familial.

à écrit le 14/01/2019 à 14:55
Signaler
On ne connait toujours pas les finalités de ce débat. ça sent le tour de passe-passe même si optimiste indécrottable, je vois dans les thématiques à aborder : représentativité, citoyenneté, fiscalité l'occasion de parler et de faire endosser collecti...

à écrit le 14/01/2019 à 14:46
Signaler
Une longue... lettre ridicule, de menace, de division et de question sans réponse pour un débat qui n'est qu'un os a ronger pour GJ! Haoust...! A la niche!!

le 14/01/2019 à 15:55
Signaler
Vous dites : "Une longue... lettre ridicule, de menace, de division et de question sans réponse" oui des questions sans réponses, car c'est l'objet du débat de trouver ces réponses (!!). S'interroger sur l'utilisation qui sera faite des réponses ...

à écrit le 14/01/2019 à 14:39
Signaler
S'il voulait être lu de tous , il aurait muex fait de twitter. Bon , en même temps, ce n'est jamais que de l'enfumage et du dégonflage de gilet jaune, donc le moyen pour y arriver importe peu , au fonds....

à écrit le 14/01/2019 à 14:07
Signaler
Répondre au courrier de Macron? Il faudrait d'abord une grande campagne d'alphabétisation.

à écrit le 14/01/2019 à 14:03
Signaler
Si au lieu d'augmenter le SMIC,, Macron avait distribué des boîtes de viagra aux gilets jaunes on serait peinard le samedi.

le 14/01/2019 à 14:36
Signaler
J'ai 67 ans est je n'en ai pas besoin, ne prenez pas votre cas pour une généralité.

à écrit le 14/01/2019 à 13:46
Signaler
Il n'y a que nous autres citoyens français qui voyons que notre président semble vouloir se cacher sans arrêt ? Des déclarations aux ministres, un courrier, des discours au sein de son fan club... Est-il encore en France ? ""l'exercice es...

à écrit le 14/01/2019 à 13:13
Signaler
WARGON ex DANONE c'est ce moqué du monde en guise d’indépendance pour s"occuper du débat

à écrit le 14/01/2019 à 13:12
Signaler
Je sais que ce n’est pas possible, même pour les journalistes qui ne sont pas des journalistes d’État, mais tellement c’est bête, tellement c’est réducteur (pas de sujet sur l’ISF, ni sur la dangereuse réforme de la retraite par points, ni sur les 90...

à écrit le 14/01/2019 à 13:04
Signaler
- au niveau des institutions : le retour d’un Roi (ça coute finalement moins cher et ça rapporte contrairement à Valéry..) - au niveau des territoires : retour de l’Indochine, des posssessions françaises au Canada, retour de la nouvelle France aux U...

le 14/01/2019 à 13:36
Signaler
"(commencé par ceux qui ont le temps d’écrire des livres)" Entièrement d'accord une bonne idée logique et juste ensuite par contre, indispensable, s'occuper d'eux: "Un rapport dénonce le grand nombre de préfets sans affectation territoriale" http...

à écrit le 14/01/2019 à 12:36
Signaler
On ne peut pas appeler cela un débat, le cadre dictorial est entouré et tenu par des membres de son gouvernement pour à l'arrivée adopter les réponses suggèrées et validées par le vote des députés de sa majorité toute relative qui n'est que l'express...

à écrit le 14/01/2019 à 12:34
Signaler
Reculer pour mieux sauter ? Son altesse va avoir du souci, bcp de soucis.

à écrit le 14/01/2019 à 12:34
Signaler
en en baissent les impots et charges il faut faire attention qui vas les payer a la place:? car la revolte sur l essense en est un exemple??? ET SUR LE POUVOIR D ACHAT AUJOURDUI ILS FAUDRAIS AUGMENTE LES SALAIRES ET LES RETRAITES DE IOO EUROS MINIMUN...

le 14/01/2019 à 12:45
Signaler
Pour baisser les impots il faut baisser les dépenses publiques.L'exemple Jouanno nous montre qu'il y a des économies possibles sans douleur

à écrit le 14/01/2019 à 12:33
Signaler
La lettre de Macron aux français est un verbiage BLASBLAS inutile, bref de la macronitude immature. Seule la dissolution de l'Assemblée nationale peut permettre de mettre fin à la misère, aux travailleurs pauvres, à l'esclavage "nouveau" l'affa...

le 14/01/2019 à 13:10
Signaler
Changer des gens avec des intérêts (autres que les nôtres) par d'autres gens ayant peu ou prou des intérêts similaires ne changera rien pour nous. C'est un changement de système qu'il nous faudrait.

le 14/01/2019 à 15:59
Signaler
"Seule la dissolution de l'Assemblée nationale peut permettre de mettre fin à la misère, aux travailleurs pauvres, à l'esclavage "nouveau"" Si la dissolution de l'assemblée permettait tout ça, ce serait beau. Coup de baguette magique est tout est ...

à écrit le 14/01/2019 à 11:32
Signaler
si j etais Mr Macron je croiserai les doigts pour que par milliers mes partisans occupent les débats avec assez de virulence pour qu il en sorte la cacophonie .

à écrit le 14/01/2019 à 11:25
Signaler
contradiction majeure.....d entrée de jeu.....Macron dit ne pas changer de cap mais veut, avec la transition écologique, refonder le modèle de développement francais et européen..... on est au cœur du problème......mais on 'e peut pas vouloir de la c...

à écrit le 14/01/2019 à 11:24
Signaler
Quelle ambiance pourrie avec ces Gilets Jaunes. On va perdre au moins une année pour les réformes (si elles se font), et des décennies pour remonter la pente (croissance, dettes, etc.). Tous inconscients...

à écrit le 14/01/2019 à 11:12
Signaler
Le quinquennat est à l’arrêt. Le Président souhaite le relancer mais à sa manière en encadrant au maximum les items qui à bien regarder sont dans la continuité de sa politique depuis mai 2017. Par cette lettre bien longue et d’une certaine façon un ...

le 14/01/2019 à 12:33
Signaler
Son acolyte Mme Wargon est une haut fonctionnaire qui a pantouflé chez Danone comme lobyiste (tiens donc...) avant d'arriver au gouvernement pour succéder au sieur Le Cornu au ministère de l'environnement, où elle s'est battue pour la hausse éternell...

le 14/01/2019 à 14:44
Signaler
@effectivement "Mme Notat, a qui le patronat a élevé une statue pour son oeuvre de destruction du syndicalisme ouvrier". Il y a déja une erreur dans le casting Nicole Notat ne sera pas l'une des « garantes » ,François de Rugy avait annoncé q...

le 14/01/2019 à 16:10
Signaler
L'info provenait effectivement de De Rugy qui depuis a démenti... On ne peut vraiment plus se fier à personne ! :-) Ce débat n'a même pas commencé que c'est déjà le bololo. Je vous invite à lire le rapport du CNDP concernant l'imbroglio de la ...

à écrit le 14/01/2019 à 11:10
Signaler
Je partage l'avis du gouvernement:j'ai du mal a comprendre ce que veulent véritablement les français.Les cahiers de doléance seront un ramassis d'utopies qui vont nous faire perdre du temps.En attendant,la cote de Macron remonte(+5% d'après les derni...

à écrit le 14/01/2019 à 11:09
Signaler
Venez, venez-donc sur mon terrain que je puisse vous battre à coup de communication politique, de journalisme de connivence et de consultants bidons! Venez, venez donc mes petits amis!

à écrit le 14/01/2019 à 11:07
Signaler
C'est du Macron. Trop long, trop ambigü et à coté de la plaque. Ce n'est ni un référendum, ni une élection, ni même un débat puisque la personne concernée ne débattra pas. Au mieux c'est une consultation dont le commanditaire a déjà fait comprend...

à écrit le 14/01/2019 à 11:03
Signaler
on n'as pas du lui apprendre la synthése la reponse à sa lettre est simple RIC avec 1 millions de signatures, revenir sur l'iISF,suppression du senat (c'est lune maison de retraite) 350 députés maximum et exiger la présence de tous les députés lors ...

le 14/01/2019 à 11:17
Signaler
Cett obsession de l'ISF qui a fait fuir les investisseurs qui ont créé des entreprises et emplois à l'étranger et a augmenté le chômage en France. Lisez le rapport de Rexecode à ce sujet. 200 milliards qui sont partir à l'étranger avec leur proriétai...

le 14/01/2019 à 12:16
Signaler
pape entierement daccord avec vous, ;???

le 14/01/2019 à 12:18
Signaler
pape entierement daccord avec vous, ;???

à écrit le 14/01/2019 à 10:53
Signaler
avorté d avance

à écrit le 14/01/2019 à 10:51
Signaler
Bruno Le Maire avait déjà tenté sur Europe 1 d’endormir les auditeurs par une formule creuse à souhait : « Je crois profondément que le grand débat, c’est la meilleure manière de réconcilier les Français, de les ramener à la table des discussion...

à écrit le 14/01/2019 à 10:45
Signaler
C'est étrange d'affirmer 'en même temps' qu'on a été élu sur un programme que l'on va continuer à mettre en place parce qu'il est le bon et de demander par une participation citoyenne quelles sont les orientations qui doivent être suivies. Il y a la ...

à écrit le 14/01/2019 à 10:28
Signaler
Elle est longue à lire. Je partage l'avis du journaliste de Ouest France.

à écrit le 14/01/2019 à 10:21
Signaler
Ce grand "déballage" me fait penser à un certain Maire autoritaire d'un petit bourg qui disait souvent à ses conseillers: "dites ce que vous voulez mais c'est moi qui tient le stylo". Je me permettrais seulement à l'ensemble de nos politiques de li...

à écrit le 14/01/2019 à 9:21
Signaler
J'espère que toutes les précautions ont été prises, et plus encore, pour traquer les hackers de tous bords qui vont probablement tout faire pour polluer les propositions par voie électronique. Par ailleurs je suis surpris que soudain nous entendio...

à écrit le 14/01/2019 à 9:09
Signaler
Comment un minuscule président pourrait générer un grand débat svp ? Merci.

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.