Quand Jacques Chirac célébrait Hanoukka à l'Élysée
La scène se déroule le 13 décembre 2004. Jacques et Bernadette Chirac accueillent dans le salon des ambassadeurs au palais de l'Élysée des représentants de la communauté juive et le rabbin Haïm Korcia. Pour marquer le début de la fête juive de Hanoukka, le président de la République allume la première bougie de la menora, comme le veut la tradition. À l'époque, le fait est passé quasi inaperçu. Pas de polémique en tout cas de l'ampleur de celle qu'a dû affronter Emmanuel Macron. Au début du mois, recevant le prix des gouvernants européens pour son combat contre l'antisémitisme, l'actuel chef de l'État avait déclenché un tollé à gauche en allumant la bougie de Hanoukka. Dans la foulée, on a eu droit à une quasi-guerre de religion dans les médias et surtout à gauche. Faute de mémoire, les contempteurs d'Emmanuel Macron ont oublié qu'il mettait en réalité ses pas dans ceux de... Jacques Chirac, comme le président l'a lui-même rappelé mercredi sur France 5.
Attal en doc
Un documentaire sur Gabriel Attal est en cours de tournage depuis cet automne. Il sera diffusé lors du premier trimestre sur C8. Ce portrait du ministre de l'Éducation est réalisé
par Louis Morin, auteur de Z, retour sur une campagne inédite, reportage qui était
consacré aux coulisses de la candidature d'Éric Zemmour lors de l'élection présidentielle de 2022.
La fin de vie ? Pas une priorité pour la majorité
Élisabeth Borne a relevé que, lors des consultations des députés de la majorité
auxquelles elle a procédé à Matignon au début de décembre afin d'établir
la feuille de route des six prochains mois, un seul député, le MoDem Olivier
Falorni, lui avait parlé de la loi sur la fin de vie, en cours de préparation. La Première
ministre, déjà convaincue que c'était un débat sur lequel il fallait prendre son temps,
en a conclu que ce n'était pas la priorité du moment pour ses troupes.
Allisio et la tentation de Marseille
Le Rassemblement national phosphore déjà sur les municipales de 2026. Parmi les candidatures potentielles, il y a celle de l'ex-LR Franck Allisio à Marseille, ville
sociologiquement trop diverse pour que le RN s'en saisisse mais qui peut
être le lieu d'une percée. Le député des Bouches-du-Rhône hésite... et veut éviter de faire moins que les 26,5 % du tapageur Stéphane Ravier en 2014. « Si je trouve l'oiseau rare pour y aller à ma place, je serai bien content ; pour l'instant, je ne l'ai pas », glisse en privé Franck Allisio. Un très proche de Marine Le Pen qui a besoin que son camp obtienne de bons scores afin de créer une dynamique pour 2027 - est persuadé que l'intéressé se présentera : « Au fond de lui, il veut aller à Marseille. Même si on perd, ça offre une grosse exposition. »