Après Washington, Londres met la pression sur les banques

Le secrétaire d'Etat britannique chargé du secteur financier, Paul Myners, indique dans le Guardian que Londres veut "mener les efforts" en faveur d'un accord international sur les moyens de faire payer aux banques le coût de leur sauvetage.

Après les annonces de Barack Obama qui veut réduire la taille des banques, c'est au tour du Royaume-Uni deremettre la pression sur les établissements financiers.

Le secrétaire d'Etat britannique chargé du secteur financier, Paul Myners, a annoncé dans une tribune libre publiée par le quotidien anglais The Guardian que Londres veut "mener les efforts" en faveur d'un accord international sur les moyens de faire payer aux banques le coût de leur sauvetage.

"Si les banques bénéficient ne serait-ce que d'un soupçon de garantie publique implicite, elles doivent payer pour cette aide, écrit-il. Trouver un moyen pour empêcher que ce soit au contribuable de payer la facture des futurs plans de sauvetage ne sera pas facile, mais le Royaume-Uni continuera à mener les efforts dans ce but. Ce problème ne peut être résolu que grâce à un accord mondial, car nous savons bien que les banques savent exploiter les failles du système".

Paul Myners a présidé ce lundi une réunion d'étape à Londres sur le sujet avant la remise en avril d'un rapport du FMI sur le sujet.

Certains estiment que cette recherche d'une solution internationale pourrait réactiver les réflexions sur une taxation des transactions financières internationales, la fameuse "taxe Tobin".

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Commentaire 1
à écrit le 02/02/2010 à 12:28
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Il n'y a pas de banque "too big to fail". Laissons les faire faillite comme toute entreprise. L'état donnant sa garantie aux activités encouragées, dépôts, prêts inter bancaires, ... Plus de problème de bonus, et tant pis pour les actionnaires.

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