Créances douteuses : ce trou noir dans le bilan des banques européennes

Le Fonds monétaire International (FMI), la Banque centrale européenne (BCE), le Mécanisme européen de stabilité (MES), l'Autorité bancaire européenne (ABE) : tous demandent aux dirigeants européens d’accélérer le délestage des 921 milliards d'euros de prêts non remboursables qui grèvent depuis des années le bilan des banques. Sans beaucoup d’effet jusqu’à présent…
Christine Lagarde, la directrice générale du FMI, a enjoint les dirigeants européens de traiter le problème des "bad loans" des banques de l'Union, par exemple en harmonisant le régime des faillites.

Invitée mardi du think tank Bruegel à Bruxelles, Christine Lagarde a alerté les Européens au sujet des « prêts non-performants », le terme pudiquement utilisé pour décrire les créances douteuses, qui grèvent les bilans des banques de l'Union européenne depuis des années. « Il faut terminer le nettoyage complet du secteur financier dans certains coins d'Europe, particulièrement dans le sud de l'Europe », a expliqué la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI).

« C'est l'ancienne avocate qui parle à travers moi... Un régime de faillite approprié, au moins au niveau national, de la façon aussi harmonisée que possible (en Europe)... pour que l'on n'ait pas des économies qui ploient sous la charge d'entreprises zombies », a-t-elle ajouté.

Le sujet est bien connu des observateurs avertis, moins du grand public : les banques européennes, qui ont dû reconstituer et augmenter leur capital à marche forcée ces dernières années, ne dégagent pas les profits suffisants pour rémunérer leurs actionnaires. Motif : la crise économique a creusé dans leur bilan un véritable trou noir de 921 milliards d'euros correspondant aux « bad loans », ces prêts qu'entreprises et ménages sont dans l'impossibilité de rembourser faute de dégager des bénéfices ou de disposer de revenus suffisants.

Le stock de "bad loans" a doublé entre 2009 et 2015

Le vice-président de la Banque centrale européenne, Vitor Constâncio, s'en était également inquiété le 3 février dernier :

« Le problème des prêts non-performants est une des principales raisons expliquant la faible profitabilité agrégée des banques. Laissez-moi vous rappeler que le rendement du capital des banques de la zone euro est passé sous les 5%, ce qui ne couvre pas le coût estimé du capital. »

Une semaine plus tard, devant les députés européens, l'ancien gouverneur de la Banque du Portugal ajoutait : « L'étendue et la nature macro-prudentielle du problème appelle une réponse complète et coordonnée au niveau européen. »

En 2015, déjà, le Fonds monétaire international consacrait une étude au problème des « NPL » (Non Performing Loans) européens, dont le stock atteignait à l'époque 1.000 milliards d'euros, soit le double de ce qu'il était en 2009. Ses auteurs proposaient une médecine assez conventionnelle : une combinaison entre réforme des régimes de faillite et de restructuration de dettes, politique plus musclée des superviseurs bancaires pour encourager le management à agir, et, enfin, développement d'un marché secondaire avec, le cas échéant, l'appui d'une « bad bank », autrement dit une structure de défaisance, où loger ces créances en attendant qu'elles trouvent preneurs auprès d'investisseurs.

Banques européennes NPL progrès

[Les progrès réalisés par les banques des différents pays européens pour résorber leurs créances douteuses. Crédits : ABE]

Parmi les plus touchés : Grèce, Italie, Irlande, Portugal

Les économistes du FMI avaient largement de quoi opérer des comparaisons: l'accumulation de « bad loans » est un phénomène classique après une crise financière et économique. La particularité du cas européen réside dans l'extrême lenteur de sa résorption. Au rythme où vont les choses, il faudra une dizaine d'années pour apurer les pertes, souligne l'Autorité bancaire européenne (ABE). Au cours des trois dernières années, seuls 200 milliards de prêts non-performants ont ainsi pu être cédés aux investisseurs, soit directement par les banques, soit par le truchement de véhicules spéciaux, comme en Irlande ou en Espagne, selon les données collectées par Deloitte et citées dans une étude du Parlement européen.

Jusqu'à présent, toutefois, ils n'ont rien entrepris collectivement pour tenter de trouver une solution. Et pour cause : ce fléau les affecte très inégalement. Dans six pays de la zone euro seulement, le ratio des NPL dépasse 10% : la Grèce, l'Italie, Chypre, l'Irlande, le Portugal et la Slovénie. Chez d'autres, le problème ne se pose pas ou presque. Les mauvaises créances ne représentent par exemple que 3,5% des encours de prêts des banques françaises et 2,5% des allemandes ou des néerlandaises. Il frappe plus, de surcroît, les banques petites et moyennes, que les banques systémiques.

Banques européennes créances douteuses

[Ratio de fonds propres et taux de prêts non-performants des principales banques européennes. Crédits : ABE]

Face à ce fléau, la Commission a appelé à des réformes du droit des faillites national afin de faciliter la cession des prêts - pour l'instant sans succès - et de répondre au fur et à mesure où elles se présentaient aux demandes de pays comme l'Espagne, l'Allemagne ou encore l'Irlande, qui avaient besoin de l'assentiment de la Direction générale de la concurrence pour investir de l'argent public dans leur structure de défaisance. Or, la DG Concurrence n'a pas modifié sa doctrine en la matière depuis l'immédiat après-crise de 2009.

Le flop d'une "bad bank" européenne

Problème supplémentaire, les pays les plus touchés sont également ceux qui se trouvent sous la loupe de la Commission européenne en raison de leurs déficits ou de leur endettement excessif. Les bad banks de l'Espagne et de l'Irlande avaient par exemple été créées alors que les deux pays se trouvaient sous programme du Mécanisme européen de stabilité (MES), le fonds de sauvetage de la zone euro créé en 2012. La création d'un tel véhicule place donc les pays concernés devant un dilemme : abandonner leurs banques à leur sort, les aider au risque d'aggraver leur solde budgétaire ou se placer sous la tutelle de l'Eurogroupe, l'organe politique du MES.

Mais le cas, dramatique et urgent, de l'Italie, troisième économie de la zone euro, dont la santé économique est chancelante au point de faire dire à certains qu'elle pourrait quitte l'union monétaire, donne au sujet un caractère d'urgence. Les "bad loans" y culminaient à 276 milliards d'euros en juin 2016, selon l'ABE, soit 6% du portefeuille de prêts à l'économie des banques. Or toute intervention publique de Rome dans ce domaine soulève des problèmes insolubles de respect des règles de concurrence et budgétaires.

Fin janvier, le président de l'ABE, Andrea Enria, qui fut chef de la supervision à la Banque d'Italie entre 2008 et 2011, a lancé l'idée d'une société de gestion paneuropéenne avec l'appui de fonds publics européens et la garantie d'une expertise neutre sur l'évaluation des créances. L'Italien, dont l'institution est basée à Londres, l'a avancée, de surcroît, depuis Luxembourg et avec le soutien explicite de Klaus Regling. Le directeur général du MES, reconnaissant qu'un tel véhicule aurait besoin de « beaucoup d'argent (public) au début » - le chiffre de 200 milliards d'euros a été évoqué - avait abondé dans le sens de M. Enria en assurant qu'une clause de « clawback », autrement dit la reprise des créances n'ayant pu être vendues au prix du marché par la "bad bank" européenne, éviterait toute mutualisation des risques, en clair que le contribuable allemand ou français ne paierait pour une perte enregistrée par une banque italienne.

Vers un marché secondaire de "junk bonds" privé ?

Le projet a fait « flop ». Berlin ne croît pas à cette non-mutualisation sensée être garantie par la clause de rachat. La Française Danièle Nouy, qui dirige l'organe européen de supervision des principales banques européennes, a déclaré récemment devant le parlement européen que celle-ci lui semblait difficile à mettre en œuvre, alors même qu'elle avait suscité l'an dernier la création d'un groupe de travail ad hoc sur le sujet sous la direction de la vice-gouverneur de la Banque d'Irlande, Sharon Donnelly.

L'opposition de Berlin semble donc s'avérer insurmontable à l'approche des élections fédérales de septembre 2017. L'agence de notation Moody's, tout en jugeant la solution de l'EBA la meilleure sur le papier, estime, dans une note publiée fin mars, que :

« un tel schéma serait difficile à mettre en pratique, car il requiert probablement des fonds publics et, de ce fait, un engagement politique qui ne semble pas sur le point d'arriver. »

La Commission européenne, de son côté, tout en appelant à des « réformes structurelles », en clair, une amélioration du droit des faillites, sans rien toucher au cadre européen des aides d'Etat ni de concessions sur les règles budgétaires, met à présent l'accent sur le développement d'un marché secondaire du « junk bond » privé, avec l'appui de l'Autorité bancaire européenne. Son vice-président Valdis Dombrovskis a demandé le 29 mars à Andrea Enria d'établir des « lignes directrices » pour harmoniser et sécuriser l'évaluation des prêts. L'objectif : rassurer les investisseurs qui pâtissent toujours, dans ce genre de transactions, d'un manque d'informations sur la situation réelle des débiteurs.

Le 6 avril, lors d'une conférence du lobby Eurofi à Malte, l'ancien premier ministre letton a de surcroît plaidé pour un « concept européen » de société de gestion nationale permettant aux pays qui en ont besoin de recevoir plus rapidement l'assentiment de la direction générale de la concurrence. Un objectif soutenu par la BCE. « Ce problème doit être traité de façon prioritaire d'un point de vue micro-prudentiel », a expliqué récemment Benoît Cœuré, membre de son directoire, en appelant à la création d'urgence d'« un modèle européen de société de gestion d'actifs ».

On en est là. Réunis à Malte le 4 avril, les ministres européens des Finances se sont entendus dire que ce "trillion" de mauvaises créances était un sujet d'intérêt commun, et non une affaire à laisser aux gouvernements nationaux. Le « groupe de travail » composé d'experts nationaux, dont la Commission européenne avait obtenu la création l'an dernier, a été enjoint de rendre ses conclusions dans les toutes prochaines semaines. Le Conseil Ecofin pourrait adopter une « stratégie commune » mi-juin. D'ici là, les ministres se retrouveront à Washington, où se tient la semaine prochaine l'assemblée de printemps du FMI. On peut gager que sa directrice générale ne manquera pas de leur rappeler l'urgence du problème.

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Commentaires 52
à écrit le 18/04/2017 à 16:23
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a elle est belle l europe encore un signe de l explosion éminente de l euro et l europe

à écrit le 18/04/2017 à 15:35
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Ce n'est pas un scoop mais si l'entreprise de matraquage permanent et d'endoctrinement des gens par les chaines TV (dont BFM en number one), les radios avec le si dévoué Bourdin, et le presse aboutit à placer leur candidat Macron au second tour, alor...

le 20/04/2017 à 10:45
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Votre commentaire est magnifique d'intelligence, d'objectivité et de mise en perspective, que votre dernière phrase vient souligner avec élégance. Chapeau l'artiste. Dommage de ne pas avoir partagé avec nous vos lumières sur la manière de résoudre l...

à écrit le 18/04/2017 à 15:27
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Créances douteuses : ce trou noir dans le bilan des banques européennes Madame Lagarde, et la créance Tapie, vrai créance douteuse que vous avez organisée ? Mme Lagarde, votre crédibilité est de loin la pire, vous auriez déjà du démissionner du...

à écrit le 18/04/2017 à 12:13
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Si l'on ajoute à cela les dettes interbancaires de la zone euro, il y a de quoi se faire peur. Pour que les banques puissent a nouveau gagner de l'argent, il faut que les taux augmentent. Or, la BCE, et on l'oublie toujours, ne peut émettre de la m...

à écrit le 18/04/2017 à 10:37
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Le FMI et Lagarde sont de moins en moins crédibles. D'ailleurs, comment ont-ils pu tomber si bas ? Reste que Lagarde est devenue un boulet pour le FMI.

le 18/04/2017 à 11:45
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vous êtes banquier pour vouloir nous détourner du sujet de l'article, à savoir comment se délester des créances douteuses?

le 18/04/2017 à 15:33
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Vous pouvez envoyer Lagarde et le FMI sur Mars, cela ne changera rien aux bilans des banques. Ne confondez pas le messager et le message. Demain si il pleut, vous accusez Mme Météo ?

à écrit le 18/04/2017 à 8:37
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Que fait encore Christine Lagarde à un poste de pouvoir si ce n'est par unique privilège oligarchique ? Quand les politiciens se font coincer aux états unis on ne les voit plus jamais, chez nous ils continuent de se pavaner alors qu'ils demandent tou...

le 18/04/2017 à 15:34
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Elle bosse car elle est compétente. L'oligarchie, c'est en russie.

le 20/04/2017 à 14:51
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Ah ça pour bosser elle bosse mais bon elle bosserait moins ça nous couterait moins cher aussi hein ! Qu'elle n'hésite pas à arrêter elle peut prendre sa retraite elle aura bien assez pour vivre luxueusement le reste de sa vie. Vous avez décidé de ...

à écrit le 18/04/2017 à 0:03
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Donc d'après cette analyse ou la France ne fait pas partie des pays riches, mais une économie raisonnable sera amenée à payer les dettes des pique assiettes du sud. Une seule solution intelligente, quitter l'Europe et l'Euro et vogue la galère, on s...

le 18/04/2017 à 12:18
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Pemmore, entièrement d'accord avec vous Plus on tardera et plus la colère des peuples sera violente. Cet acharnement à vouloir maintenir l'euro à tout prix montre le pourrissement de tout ce système....

le 18/04/2017 à 16:27
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bonjour et tout a fait d accord avec vous et combien de millions serais d accord . qu ils se débrouilles avec leurs connerie

à écrit le 17/04/2017 à 16:47
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Tant que le NPL ratio de la BNP est le triple de celui de la Deutsche, pour ne pas parler de Monte dei Paschi, il faut d'abord standardiser le contrôle européen avant de pouvoir mutualiser le risque, et tout risque en place dès qu'on quitte la case d...

à écrit le 17/04/2017 à 16:46
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Une créance douteuse bancaire a une très grande probabilité de se transformer en pertes Donc 1 Soit réduction des capitaux propres ...Fuites des actionnaires et Diminution des Crédits selon les ratios Bâle 2 Recapitalisation ou Aide par les Eta...

le 18/04/2017 à 11:50
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Les financiers ont failli mettre en faillite la france en 1982 en refusant de prêter à cause des nationalisations, le qatar est venu à notre secours, du coup Mitteran a cédé à la grande finace internation a signé accords de libre échange, omc libre c...

le 18/04/2017 à 11:52
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Les financiers ont failli mettre en faillite la france en 1982 en refusant de prêter à cause des nationalisations, le qatar est venu à notre secours, du coup Mitteran a cédé à la grande finace internation a signé accords de libre échange, omc libre c...

le 18/04/2017 à 11:54
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Seul le japon a su nettoyer le bilan de ses banques, mais là il a fallu que les fonctionnaires d'état débarquent les dirigeants des dites banques et lancent un audit sans concession de leurs bilans. A l'échelle d'un pays indépendant ça roule, à l'éch...

le 18/04/2017 à 19:49
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4 Refiler le mistigri à la BCE car une banque centrale ne fait jamais faillite... Encore que...Si la monnaie qu'elle imprime perd toute valeur, je vois mal l'avenir de la zone euro. Ce sera le sauve qui peut général.

à écrit le 17/04/2017 à 16:00
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Qui,qui, resoudre au niveau europienne. Encore les pais du nord font payer pour les pais des femmes/hommes/fetes quelles seulement (sur)vivrent grace l'econemis saines des pais serieuses. La France et ses peuples toujours accusent le pais du nord e...

à écrit le 17/04/2017 à 12:40
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A partir ou l'on permet la triturisation des actions mauvaises qui ne sont que du vent et les bonnes forcément , on repart dans un jeu de dupes , car on vend du vent ! et les autres récolteront la tempête, la fonte de leurs économies . C'est devenu ...

à écrit le 17/04/2017 à 11:43
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Moi qui croyais le président Sarkozy, qui affirmait à une époque avoir résolu la crise. et dompté la finance... A Toulon, le discours y était, le diagnostic aussi, mais dans les années qui ont suivi il n'y a pas eu de réelles actions. Même de la part...

à écrit le 17/04/2017 à 10:18
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Hollande avait dit : "... il n'a pas de visage ..." c'est le monde de la finance ... et bien si, il a des visages le monde la finance : Macron_Lagarde_Fillon .... Tapie ... Balkani ... Sarkozy ... Woerth ...Hollande ... Wauquiez ... Valls ... Cahu...

à écrit le 17/04/2017 à 0:02
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Bizarre... La Banque Postale n'est pas citée. Certainement parce qu'elle n'a pas de dettes devenues subito pourries en 2008. Là, vu la récession en cours, vont-ils encore nous socialiser leurs pertes,en "nationalisant" pour regonfler et revendre, agg...

le 18/04/2017 à 15:37
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La Banque POstale n'est pas un acteur du crédit entreprise et le crédit immobiilier est sain en France. Donc pas de surprise.

à écrit le 16/04/2017 à 21:33
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Comme quoi, tout fonctionne dans le monde de la finance et c'est le monde réel qui doit payer! C'est le casino a tout les étages!

le 18/04/2017 à 15:40
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En synthèse, une banque a prêté de l'argent, et elle risque fortement de ne pas tout se faire rembourser. C'est normal, car si les banques devaient toujours être remboursées à 100%, alors elles ne pourraient prendre aucun risque. Donc avec la cri...

à écrit le 16/04/2017 à 19:49
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La crise économique est arrivée à cause des banques, qui avaient fait beaucoup de bêtises dans les années 2000-2007. Pour les renflouer, la dette de l'Etat Français a augmenté de 500 milliards d'euros (merci, Sarko !). Où est passé tout ce fric, s...

à écrit le 16/04/2017 à 19:19
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Tiens ! Madame Lagarde fait campagne pour Monsieur Mélenchon. C'est surprenant.

à écrit le 16/04/2017 à 18:40
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A lire les déclarations de Mme Lagarde, elle arrive à nous convaincre de ce l'on peut en conclure que les adeptes du Frexit ont raison, la solution Mélanchon en France est la meilleure solution : il faut faire défaut point barre, et surtout en...

le 16/04/2017 à 19:52
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D'accord avec vous, sauf qu'il n'y a pas de procédure pour le Frexit. Et que les politiciens qui vous vendent le Frexit comme le Brexit sont des bonimenteurs : la Grande-Bretagne n'a jamais été dans l'Europe (: pas dans l'euro, et pas dans Schengen...

le 16/04/2017 à 19:53
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D'accord avec vous, sauf qu'il n'y a pas de procédure pour le Frexit. Et que les politiciens qui vous vendent le Frexit comme le Brexit sont des bonimenteurs : la Grande-Bretagne n'a jamais été dans l'Europe (: pas dans l'euro, et pas dans Schengen...

le 16/04/2017 à 20:41
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@Qui a raison ?Vous n'avez pas bien compris l'article !Il ne s'agit pas de dettes souveraines c'est à dire celles des états ,mais de dettes privées ,celles des banques qui ont prêtées à des entreprises et particuliers verreux !La dette française ,det...

le 18/04/2017 à 15:42
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Sortir de l'Europe ne permet pas de s'abstenir des réalités économiques. Dans ou hors Euro, les règles économiques sont les mêmes - les dettes on les rembourse. (où on passe un très mauvais moment...)

à écrit le 16/04/2017 à 18:17
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Ils sont fous ces gens enlever les créances douteuses des banques et puis quoi encore on va régler la note de la chambre !!!! patronne du FMI je rève.. Ils nous ont volés en 2008 et cela continue et ils voudraient encore que l'on règle leur dette de...

le 18/04/2017 à 15:48
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L'enjeu n'est pas de refourguer ces créances à d'autres, mais bel et bien que les banques constatent la perte avec toutes les conséquences sur les ratios réglementaire etc. Vous n'avez donc pas tout bien compris.

à écrit le 16/04/2017 à 17:19
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La nouvelle catastrophe arrive......on connaît d'avance les pigeons.....

à écrit le 16/04/2017 à 16:37
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comment ca, ' epurer'? moi j'appelle ca ' augmentations de capital'....... c'est un peu facile de faire du scoring foireux, de preter a des gens qui ne vont pas rembourser, puis de se ' delester sur ceux qui en ont les moyens' s'ils ne savent pas f...

à écrit le 16/04/2017 à 15:43
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Voilà, nous allons passer une 2eme fois à la caisse....à cause de banquiers plus que douteux comme leurs dettes......allô docteur FILLON? Comment vais-je faire pour payer mes costumes, ma femme, mes enfants, mon jardinier, et entretenir mes chevaux e...

à écrit le 16/04/2017 à 11:33
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A créances douteuses financiers douteux.

le 18/04/2017 à 15:50
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Qui dit créance douteuse, dit prêt douteux car les banques prennent des risques. Si pas de créances douteuses, pas de prêts risqués, donc les banques ne prêterons qu'aux riches. VOus n'avez donc une fois de plus rien compris.

le 18/04/2017 à 18:52
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Comme d'habitude votre manque de repère à la réalité fausse tout vos propos, mon pauvre ami ça ne doit pas être dans la vie de se tromper sans arrêt, courage. Connaissez vous les prêts à la consommation et leurs taux d'intérêt supérieur à 20% com...

le 18/04/2017 à 19:03
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On parle créances douteuses et vos parlez credit consommation de type revolving. Aucun rapport, rien à voir. Ces crédits existent depuis des centaines d années. Et ils n ont aucun rapport avec l objet de cet article. Revoyez vos classiques mon che...

le 18/04/2017 à 19:23
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"On parle créances douteuses et vos parlez credit consommation de type revolving. Aucun rapport, rien à voir. " Ben écoutez, allez prendre des cours d'économie svp et on reverra ça ensemble hein, vous partez de bien trop loin là. Mais bon pu...

le 19/04/2017 à 7:19
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@citoyen blasé j aimerai tellement disserter sur l économie avec vous. Surtout sur le bilan bancaire Mais à la lecture de vos coms, j en resterais là. Je ne voudrais pas être signalé par un contributeur systématique de ce site. Un bon client...

le 19/04/2017 à 12:34
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M Blasé, Les banques ne preteront qu'aux riches si il y a des populistes qui font croire qu'elles ne peuvent pas avoir de créances douteuses. Si on a aucune créance douteuse, c'est qu'on ne prête qu'aux riches. Si vous fondez votre connaissance d...

le 20/04/2017 à 8:18
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Tipano je vous ai répondu mais ma réponse n'a pas été validé mais comme vous ne dites rien au final cela ne change rien. Brice je vous ai répondu mais mon commentaire n'a pas été validé, c'est toujours le problème avec ceux qui n'ont pas de paroi...

à écrit le 16/04/2017 à 11:14
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TOUT VA TRES BIEN MADAME LA MARQUISE...

à écrit le 16/04/2017 à 10:59
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Les créances douteuses, un autre terme pour nous expliquer que certain ne peuvent rembourser l'argent des investisseurs.... Par compte, je suis compter " le solde " de tout compte gratuit , chaqu'un dois payer ses dettes.... Avec un interêt nul, s'i...

à écrit le 16/04/2017 à 8:44
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Taux trop bas qui permettent aux Etats de financer leurs gabegies (les dettes publiques), et renforcement réglementaire (renforcement des capitaux propres) rendent le travail des banques difficile, et le financement des créances douteuses aléatoire.....

le 16/04/2017 à 11:56
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Non, c'est un juste retour des choses!

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