C?est parti pour la semaine du microcrédit ! Pour sa septième édition, l?association pour le droit à l?initiative économique (Adie) va chercher à démontrer que "le microcrédit accompagné permet de créer des emplois et des activités durables". Au programme : des forums d?information dans six grandes villes (Paris, Lille, Nantes, Lyon, Bordeaux et Marseille) mais également des journées portes ouvertes dans près de 80 antennes Adie métropole et Outre-mer. Pour animer cet événement et donner des exemples concrets des projets accompagnés par l?association, des micro-entrepreneurs témoigneront de leur expérience. Pour mener à bien ce rendez-vous annuel avec le public, l?Adie est soutenu par de nombreux partenaires, notamment des banques comme BNP Paribas ou encore Banque Populaire qui sont, par ailleurs des établissements en relation avec l?association tout au long de l?année pour assurer son financement.
Créée à l?occasion de "l?Année internationale du microcrédit" en 2005, l?opération permet à l?Adie de lui donner davantage de visibilité. Selon l?association, la dernière édition de la semaine du microcrédit avait permis à près de 40 000 personnes de s?informer et 7500 d?entre elles avaient fait part à l?Adie de leur volonté d?obtenir un microcrédit pour créer leur propre activité.
"L'Adie bénéficie d'une certaine notoriété auprès de l'intelligentsia mais pas vraiment du grand public. En 2010, sur les 620.000 créations d'entreprises au total, 140.000 personnes étaient allocataires de minima sociaux, or seulement 12.000 ont bénéficié des prestations de l'Adie", explique Catherine Barbaroux, présidente de l?association depuis mars 2011 (voir son interview complète en lien de cet article). Depuis sa création en 1989, l'Adie a accordé près de 100.000 microcrédits, pour un montant total d'environ 255 millions d'euros. Ces prêts ont permis la création de 72.000 entreprises et de 92.000 emplois. Pour les années à venir, l'association devrait faire face à une demande croissante de microcrédits. Le nombre potentiel d'entrepreneurs intéressés (chômeurs ou allocataires de minima sociaux dont le financement de projet est inférieur à 8.000 euros), représenterait 145.000 personnes.
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