Et le patron le mieux payé de Wall Street en 2011 est...

Avec 23 millions de dollars obtenus en 2011 James Dimon, PDG de JPMorgan, reste le mieux rémunéré parmi les patrons des compagnies financières new-yorkaises.
James Dimon, 55 ans, le patron le mieux payé de Wall Street en 2011 - Copyright AFP

L'an dernier, il a gagné 23 millions de dollars. James Dimon, 55 ans, PDG de la banque d'investissement JPMorgan Chase se démarque de ses concurrents qui ont tous vu leurs revenus baisser, comme l'a souligné la presse américaine (notamment le "Wall Street Journal"). Le sien a augmenté de 11%. Chez Goldman Sachs, le numero un Lloyd Blankfein, a de son côté vu son revenu réduit à 4 millions de dollars contre 9 millions l'année précédente.

Banque n°1

James Dimon, à la tête du groupe depuis 2005, aurait déjà reçu un versement de 6 millons de dollars sous forme de salaire et de bonus. Le reste sera payé en stock-options. Parmi la somme totale quelque 143.000 dollars lui ont été alloué pour ses transports et sa sécurité, comme l'a indiqué l'agence AP. Il est ainsi récompensé pour les très bons chiffres réalisés par sa compagnie l'an dernier. Celle-ci a en effet engrangé 19 milliards de dollars en 2011, ce qui représente une croissance de 10%. Ces bons scores lui ont même permis de passer de la cinquième à la première place des banques-conseil dans le classement Reuters.

Grâce à ces résultats, d'autres membres de la direction de la banque ont, eux aussi, été épargnés par les réductions de salaires. L'un d'eux, James Staley, obtient par exemple 16 millions de dollars, dont 5,3 millions en cash.

James Dimon s'attaque à la régulation financière

Fort de ses résultats, James Dimon s'autorise à tacler le grouvernement américain. Dans une lettre à ses employés publiée hier dans la soirée et citée par le site internet du magazine Fortune, il a critiqué les nouvelles lois de régulation du marché de la finance, notamment la règle "Volcker". Celle-ci limite toutes les transactions pour compte propre des banques et, en particulier, restreint les possibilités d'effectuer des opérations risquées sur les produits dérivés, un secteur de prédilection pour sa compagnie. Il a également souligné l'effort déployé par 23.000 de ses salariés pour régler les conséquences de la crises de "subprimes".

Mais tout ne sourit pas à JPMorgan, comme l'atteste la démission de l'un des banquiers du groupe, Ian Hannam. Ce président d'une filiale à Londres, a été condamné pour avoir diffusé des "informations privilégiées".

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Commentaires 5
à écrit le 05/04/2012 à 15:07
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"19 milliards de dollars en 2011, ce qui représente une croissance de 10%" Et ça ne pose problème à personne, CA! C'est 3,2% du PIB mondial et 32% de la fraude elle aussi mondiale.

le 05/04/2012 à 16:19
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"3.2% du PIB mondial" Je ne crois pas non.

à écrit le 05/04/2012 à 14:47
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Et c'est là qu'on voit bien le ridicule de notre système. Comment et pourquoi un type peut gagner 23 millions par an. Il mange 4 steaks par jour et change de chaussures toutes les heures ???

à écrit le 05/04/2012 à 12:30
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Vol du XXI eme siecle...on cree des faux profits pour en reiter une vrai fortune...et tout le monde applaudit...De toute facon on est arrive a un point ou personne ne pourra payer les vraies dettes....donc pas tournee generale mais banqueroute genera...

le 05/04/2012 à 15:21
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Et oui, on se rend bien compte que Madoff etait en fait un petit joueur, un amateur comparé à ce ponzi scheme mondial et protege et entretenu par les "elites"

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