Favorable à la scission d'Atos, Onepoint détient 11,4% de son capital

La société française spécialiste de la transformation numérique, fondée et dirigée par David Layani, détient désormais 11,4% du capital d'Atos. Onepoint se dit favorable à la scission d'Atos, sous réserve d'améliorations significatives de l'opération.
Michel Cabirol
Onepoint souhaite disposer de trois représentants au conseil d'administration d'Atos
Onepoint souhaite disposer de trois représentants au conseil d'administration d'Atos (Crédits : Sarah Meyssonnier)

Onepoint poursuit sa montée dans le capital d'Atos. Et ce n'est pas terminé... La société française spécialisée dans la transformation numérique, fondée et dirigée par David Layani, a déclaré mercredi avoir franchi à la hausse, le 8 décembre, le seuil de 10 % du capital d'Atos et détenir à ce jour 11,4% du capital et des droits de vote de la société. Ce franchissement de seuils résulte d'une acquisition d'actions Atos sur le marché. Cette acquisition a été financée sur fonds propres, a expliqué Onepoint à l'Autorité des marchés financiers (AMF).

 « Onepoint est pleinement engagé pour développer les complémentarités des deux groupes dans les domaines du cloud, de l'intelligence artificielle, et de la décarbonation. C'est dans cette perspective qu'un accord de coopération avec Atos a été signé le 7 décembre 2023 », a expliqué Onepoint.

« L'augmentation de la participation de Onepoint s'inscrit dans sa logique d'actionnaire de référence d'Atos dans une vision long terme », a expliqué Onepoint dans un communiqué publié mercredi. Dans ce cadre, Onepoint entend poursuivre ses achats de titres Atos en fonction des conditions de marché mais elle n'envisage pas de prendre le contrôle d'Atos, dans sa déclaration à l'AMF. Onepoint souhaite disposer, « dès que cela sera possible », de trois représentants au conseil d'administration d'Atos. Le nombre de représentants est susceptible d'évolution en fonction du niveau de détention auquel se stabilisera la participation de Onepoint.

Onepoint favorable à la scission d'Atos

Onepoint reconnaît la pertinence d'une séparation de Tech Foundations d'avec Atos. Pour autant, explique la société détenue par David Layani à l'AMF, « cette séparation, si elle devait être décidée et réalisée par la voie d'une cession, intervienne à des conditions significativement améliorées par rapport à celles du projet de cession annoncé le 1er août 2023 ». En outre, Onepoint entend exploiter toutes les complémentarités des deux groupes « en matière d'expertise métier, fonctionnelle et technologique pour mettre œuvre le partenariat annoncé le 7 décembre dans les domaines du cloud, de l'intelligence artificielle, et de la décarbonation ».

Dans un communiqué publié dans la soirée de mercredi, Atos a « pris note de l'annonce » de Onepoint. « Le groupe entend poursuivre un dialogue constructif avec la société, comme avec l'ensemble de ses actionnaires », a expliqué le groupe. Début novembre, Onepoint avait annoncé avoir pris une participation significative dans le capital d'Atos (9,9 % du capital et 9,9 % des droits de vote). Au 26 octobre, elle en détenait déjà 5,80% (capital et droits de vote). Ce franchissement de seuils (5%) résultait d'une acquisition d'actions Atos sur le marché.

Michel Cabirol

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