L'Europe teste un lanceur semi-réutilisable à Kourou

L'avion expérimental Eole a décollé depuis le centre spatial guyanais emportant avec lui la réplique d'une fusée aéroportée dans le cadre du projet de micro-lanceur Altair.
Le projet Altair est centré sur une solution innovante visant le lancement spatial de satellites dans la gamme 50 à 150 kg sur des orbites basses entre 400 et 1.000 km d'altitude
Le projet Altair est centré sur une solution innovante visant le lancement spatial de satellites dans la gamme 50 à 150 kg sur des orbites basses entre 400 et 1.000 km d'altitude (Crédits : ONERA)

L'avion expérimental Eole a décollé samedi depuis le centre spatial guyanais emportant avec lui la réplique d'une fusée aéroportée, une nouvelle étape dans l'étude des lancements à bas coût des nano-satellites, a constaté l'AFP. L'objectif est à terme de pouvoir lancer les petits satellites à l'aide de fusées embarquées sur des avions, automatisés et réutilisables, plutôt qu'avec les lanceurs lourds européens comme Ariane, au coût plus conséquent.

Appelé Altair (Air Launch space Transportation using an Automated aircraft and an Innovative Rocket), le projet de micro-lanceur testé à Kourou, est financé par l'Union européenne (3,5 millions d'euros) ainsi que la Suisse (0,5 million) et mené par l'ONERA, le centre français de recherche aérospatiale dans le cadre de l'initiative européenne H2020. Le projet doit aboutir à une définition détaillée du système complet (porteur, lanceur et segment sol), associée à un business plan ainsi qu'à une feuille de route et une proposition d'organisation industrielle. Il vise notamment à étudier la faisabilité du lancement à bas coût et à échelle industrielle de petits satellites.

"Le projet Altair est centré sur une solution innovante visant le lancement spatial de satellites dans la gamme 50 à 150 kg sur des orbites basses entre 400 et 1.000 km d'altitude", explique le centre de recherche sur son site internet.

Un système semi-réutilisable

L'ONERA y décrit "un système semi‐réutilisable de type lancement aéroporté, dont le porteur est un avion automatisé réutilisable, larguant en altitude un lanceur consommable". Le développement des nano-satellites est en plein essor. Les essais en vol, dont celui de samedi clôt la série, ont été effectués avec le démonstrateur Eole, également développé par l'ONERA pour le compte du CNES, le Centre nationale d'études spatiales. "De tels lancements apporteraient souplesse et flexibilité au décollage des nano-satellites dont les dates et altitudes de mise sur orbite sont aujourd'hui tributaires de celles des gros satellites", explique le CNES, qui est partenaire du projet.

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Commentaires 5
à écrit le 09/09/2019 à 6:28
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Cela est un bon debut , Apres 20 ans d'absentéisme des develloppement expérimentaux .... Mais sa îls ne faut pas le dire .

à écrit le 08/09/2019 à 16:33
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Hahaha !!! Quand le dénigreur patenté du site se prend la tête avec le dénonciateur patenté. Trop drôle !

à écrit le 08/09/2019 à 13:11
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Copie conforme d'un projet identique americain : Stratolaunch financé par un milliardaire privé de microsoft alias Paul Allen avec scaled composites. Le Stratolaunch était dimensionné de façon plus généreuse cependant, un mini Stratolaunch en que...

à écrit le 08/09/2019 à 8:01
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"est financé par l'Union européenne (3,5 millions d'euros) ainsi que la Suisse" Déplorable Europe qui a besoin d'un si minuscule pays pour investir, elle se croit aigle elle n'est que poulet.

à écrit le 07/09/2019 à 21:54
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Et quelle est la taille du zouli démonstrateur? ;-)

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