Les immatriculations de voitures neuves en France ont accusé en mai leur deuxième mois consécutif de baisse à données comparables. La fin de l'effet prime à la casse a continué de pénaliser le secteur. Les nouvelles immatriculations dans l'Hexagone ont reculé de 8,3% en mai, à nombre de jours ouvrables comparable (CJO), par rapport à mai 2010 à 197.784 unités, a annoncé mercredi le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA).
Toujours en données corrigées, elles avaient enregistré un recul de 6,8% en avril. Le mois de mai comptait cette année 22 jours ouvrables, contre 19 jours en 2010. En données brutes, les immatriculations progressent ainsi de 6,2%.
Sur les cinq premiers mois de l'année, les immatriculations automobiles restent en hausse de 4,4% en données brutes et de 1,5% en CJO grâce à l'élan imprimé par les dernières primes à la casse. L'aide publique, ramenée à 500 euros, restait valable pour toute commande passée avant le 31 décembre 2010 et livrée avant le 31 mars 2011.
Les constructeurs français, qui ont le plus profité des primes à la casse grâce à leur forte présence sur le segment des plus petites voitures, ont vu en tout leurs ventes baisser de 1,5% en mai sur un an. Celles des concurrents étrangers ont progressé de 18%.
Renault enregistre un recul de 18,2%, la baisse atteignant 13,6% pour la marque Renault et 37,0% pour Dacia. Les immatriculations de PSA Peugeot Citroën ont en revanche progressé de 12,5%.
Dans l'utilitaire, les ventes de véhicules légers ont progressé de 28,4% en données brutes (+10,9% en données CJO) en mai sur un an. Les ventes de véhicules industriels ont quant à elles bondi de 77,4% le mois dernier.
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