La décision a suscité la colère des salariés. Ce vendredi, le tribunal de commerce de Toulouse a scellé la liquidation judiciaire et la cessation d'activité immédiate de la fonderie SAM. Ce sous-traitant automobile du bassin aveyronnais de Decazeville paye le refus de Renault, son unique donneur d'ordre, de le soutenir.
Ce samedi, Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, a reconnu que cette issue constituait un « échec ». Mais il s'est engagé à assurer un « avenir industriel au site ». « Nous ne laisserons pas tomber les salariés et ce n'est pas parce que la SAM ferme que le site industriel doit fermer », a affirmé Bruno Le Maire à la presse, lors d'un déplacement à Toulouse. La fermeture de l'entreprise a provoqué la colère et la consternation des quelque 350 salariés qui occupent depuis l'usine de Viviez, dans le bassin d'emploi sinistré de Decazeville.
Pas de « pistes concrètes »
Pour Bruno Le Maire, ce résultat est notamment dû à une « insuffisance des investissements » sur le site ces dernières années, couplée à une accélération de la transition technologique. Le ministre s'est engagé à accompagner financièrement « ceux qui sont intéressés par prendre un poste plus loin » géographiquement, mais aussi à trouver une solution à « tous ceux qui voudront rester sur le site et le bassin de Decazeville ».
Il a assuré que « tout sera fait afin que ce grand bassin industriel, qui est une fierté nationale, puisse avoir de nouvelles activités industrielles ». Bruno Le Maire a toutefois reconnu qu'il n'y avait pas, aujourd'hui, « de pistes concrètes ».
(avec AFP)
Sujets les + commentés