Fusion Renault-Fiat : les raisons d'une fusion impossible

Le groupe Fiat a proposé à Renault de fusionner. Le groupe français a accepté d'étudier la proposition. Mais de nombreuses voix critiquent une fusion à haut risque, notamment pour le groupe français qui pourrait bien perdre, dans cette affaire, son partenaire Nissan...
Nabil Bourassi
(Crédits : Vincent Kessler)

Il semblerait que cette fois, ce soit la bonne... Après des mois de rumeurs, de négociations, les groupes Renault et Fiat Chrysler Automobile (FCA) seraient sur le point d'annoncer leur fusion! Un tel scénario serait un véritable séisme dans le paysage automobile mondial. La nouvelle entité, si on intègre Nissan et Mitsubishi qui sont alliés à Renault par le truchement de participations, pèserait pas moins de 15 millions de voitures, soit moitié plus que son deuxième concurrent (groupe Volkswagen). La nouvelle entité compterait également pas moins de 15 marques de voitures réparties dans le monde entier.

Pour FCA, cette fusion est l'aboutissement du rêve du PDG historique du groupe italien, Sergio Marchionne, décédé il y a tout juste un an. L'Italien avait tout fait pour adosser le constructeur italien à un grand groupe automobile.

Un effet de taille considérable

Pour Renault, c'est l'opportunité d'accéder à un effet de taille considérable, au point de supplanter Nissan qui se targuait jusqu'ici d'être plus gros que son actionnaire principal et d'exiger un rééquilibrage de l'Alliance. Pour le groupe automobile français, c'est aussi un accès au marché américain réputé extrêmement verrouillé, puisque FCA y possède Chrysler, Dodge ou encore RAM.

Mais les enjeux d'une telle fusion sont immenses, et les risques qu'elle échoue ne le sont pas moins. D'abord, la fusion Renault et FCA devra s'affranchir de considérations politiques majeures. En France, l'État devra accepter de ne plus être l'actionnaire majoritaire de ce fleuron industriel pour lequel il n'a jamais voulu lâcher la bride. Côté italien, le gouvernement pourrait voir ce projet d'un bon œil puisque, d'après les informations divulguées par la presse, la famille Agnelli pourrait devenir le premier actionnaire de l'ensemble, mais il freinera des quatre fers dès qu'il s'agira de restructurations. Le gouvernement italien n'a d'ailleurs pas exclu d'entrer dans le capital du nouvel ensemble.

Car le groupe Fiat est en grandes difficultés industrielles et souffre d'une incroyable et très handicapante panne stratégique. Dans un contexte de ralentissement économique, le groupe est très mal placé avec ses gammes vieillissantes et son manque d'investissement chronique en technologies.

Jeep, le joyau de FCA

Le seul joyau que pourrait trouver Renault chez Fiat s'appelle Jeep. Le spécialiste des 4X4 est la seule marque à disposer d'une gamme bien positionnée sur les segments les plus dynamiques. Toutes les autres, de Fiat à Alfa Romeo, en passant par Chrysler et même Maserati souffrent d'une absence de plan produit, et d'un déficit de positionnement de marque. Il faudrait investir des dizaines de milliards d'euros pour les relancer. Sauf que FCA pourrait bien manquer de cash s'il doit s'acquitter des très lourdes sanctions pécuniaires qui l'attendent en vertu des objectifs de CO2 de 2020. Cette directive européenne sonne comme un véritable compte à rebours pour ce groupe qui ne dispose d'aucune gamme électrifiée (celles-ci doivent arriver en fin d'année au mieux, courant 2020 au pire). Enfin, FCA court un risque de compétitivité majeur avec le développement fulgurant de la Digital Factory ou Industrie 4.0 dans lequel l'italien est resté à l'écart. Là encore, les investissements nécessaires sont conséquents.

Autrement dit, FCA est connu pour être l'enfant malade de l'industrie automobile mondiale, et certains constructeurs se délectaient même à l'idée de se partager les morceaux en cas de démantèlement, pour les plus belles pépites. Aucun doute par exemple que Carlos Tavares (groupe PSA) lorgnait sur une des marques américaines qui lui aurait permis de s'installer sur le deuxième marché automobile du monde.

Le volume, vestige de la stratégie de Ghosn

Pour Renault, la fusion avec FCA pourrait ne répondre qu'à une seule et même logique, celle qui a toujours prévalu sous l'ère Ghosn: l'effet de taille. Le constructeur automobile français est obsédé par les synergies et, manifestement, celles engrangées (près de 5 milliards d'euros par an) avec Nissan ne lui suffisent plus.

En réalité, cette stratégie pourrait bien être celle de la fuite en avant d'un groupe incapable de fonder sa rentabilité sur d'autres leviers comme le pricing power (soit la capacité à défendre des prix). En dix ans, les segments supérieurs de Renault ont perdu du terrain au profit de l'entrée de gamme. Ainsi, la part des ventes de la marque Renault dans le total du groupe est passé de 87% en 2008 à 64% en 2018. Le reste de la dynamique de croissance a surtout été le fait des marques Dacia et Lada, réputées plutôt low-cost. D'ailleurs, les ventes de la seule marque au losange n'ont que très peu progressé sur cette période, passant de 2,4 millions d'immatriculations à 2,5 millions. En outre, les Espace et Talisman, qui fournissaient jadis l'essentiel des profits du français, ont été des fiasco commerciaux. Quant au Kadjar, le SUV compact de la marque, il s'est bien vendu mais deux fois moins que son concurrent direct, le Peugeot 3008. Les synergies industrielles sont donc la dernière solution pour le groupe automobile de dégager des profits.

Mais cette stratégie d'effets d'échelle n'est pas la plus efficace. A titre de comparaison, le groupe PSA, du haut de son "petit" 4 millions d'immatriculations, a dégagé en 2018 une marge opérationnelle deux points au-dessus de celle de Renault. Chez Toyota, cela fait dix ans que l'on a abandonné la taille comme point d'horizon stratégique. Après un défaut qualité qui lui a valu un coûteux scandale aux États-Unis, Akio Toyoda, PDG du groupe, avait estimé que cette course à la taille les avait détournés de certaines exigences en termes de qualité. Chez Volkswagen, les dirigeants ont abouti à la même conclusion après l'affaire des moteurs truqués où les ingénieurs étaient prêts à faire n'importe quoi pour vendre des voitures. Et, d'ailleurs, Nissan fait exactement la même analyse. Lors de la publication de ses résultats annuels, Hiroto Saikawa, entre deux salves à l'endroit de son prédécesseur Carlos Ghosn, a fustigé cette politique dite du volume qui aurait conduit à négliger une stratégie de gamme plus dynamique, tout en privilégiant des canaux de distribution peu rentables.

Nissan, le grand oublié ?

En parlant de Nissan, le constructeur japonais pourrait bien être le grand oublié de l'affaire. La nouvelle entité rétablirait le rapport de force côté Renault, mais également le point de gravité de l'Alliance qui s'était déplacée au Japon après le rachat de Mitsubishi par Nissan en 2017. En outre, Renault-FCA hériterait de la même participation de 43% dans Nissan, tandis que la participation inverse de 15% serait diluée à 7,5% du nouvel ensemble.

D'ailleurs, l'ensemble des observateurs étaient plutôt d'accord, lundi matin, pour affirmer que le projet de fusion de Renault et FCA est la conséquence du refus de Nissan de s'engager sur une telle voie. Mais, pour certains, en cas de fusion avec Fiat, l'Alliance sera nécessairement impactée voire même menacée.

"Seront-ils capables de consacrer autant d'énergie et d'hommes à cette fusion, qu'à la poursuite de l'Alliance avec Nissan?", s'interroge Bernard Jullien, maître de conférence à l'université de Bordeaux et spécialiste de l'industrie automobile. Il rappelle que "Chrysler est un actif très difficile à digérer comme l'a montré le rapprochement avec Daimler au début des années 2000, mais également aujourd'hui avec des relations compliquées entre Turin et Détroit".

Pour Bernard Jullien, Renault prend le risque de "se disperser au profit d'un projet de fusion qui prendra au moins dix ans, sans être assuré du résultat, alors que la priorité devrait être le rapprochement avec Nissan". Et de conclure: "Renault a moins à gagner avec FCA dont les fondamentaux sont très fragiles, qu'avec Nissan". Autrement dit, le risque est une rupture de l'Alliance avec Nissan qui, vingt après, fonctionnait à peu près bien malgré ses défauts et ses foyers d'amélioration.

Critique sur les termes du deal

Cette rupture stratégique, Renault la doit à Jean-Dominique Senard qui aura réussi l'exploit de monter un tel projet moins de trois mois après son arrivée à la présidence du groupe. Pour beaucoup, l'ancien patron de Michelin a été mandaté par l'Etat français pour donner à Renault une nouvelle envergure industrielle à Renault, à travers une fusion. "Précipité", persifle un analyste du secteur qui fustige le choix de FCA, un groupe qui cherche désespérément à s'allier depuis très longtemps.

Mais les critiques surgissent déjà sur les termes du deal, notamment sur l'aspect 50/50. Si FCA est mieux valorisé en Bourse (19 milliards contre 17 milliards pour le français), il reste néanmoins lesté de problèmes structurels très importants, là où Renault reste une entreprise rentable, restructurée, avec une stratégie de gamme bien plus avancée.

La famille Agnelli recevrait un dividende exceptionnel pour pallier l'écart de valeur, mais il reviendra à Renault d'apporter des réponses technologiques à FCA (Renault est leader en Europe des voitures électriques et bien placé au niveau mondial), et ses efforts de productivité et de rentabilité seront dilués dans une structure qui devra immanquablement se restructurer et investir des fortunes... Autrement dit, l'entreprise italienne et ses actionnaires hériteraient à peu de frais d'un groupe en bonne santé, tandis que le groupe français va se retrouver avec des problèmes structurels qui ne sont pas les siens.

Les marchés, eux, ont d'ores et déjà applaudi le projet de fusion. Le titre Renault a flambé de plus de 12% tandis que l'action Fiat a grimpé de 8% environ. le conseil d'administration de Renault, réuni lundi 27 mai au matin, n'a pas donné son accord au projet de fusion et s'est contenté de répondre qu'il allait "étudier" la proposition de FCA, et promis une réponse la semaine prochaine.

Nabil Bourassi

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 48
à écrit le 04/06/2019 à 12:45
Signaler
Je suis contre la fusion de Renault avec avec le group fiat ci non ces la mort du groupe renault dans 5anne. Raple vous de renautl poite lourd volevo a englobe on a pu rien en poits lourd les bus renautl disparus avec l'alliance italienne

à écrit le 29/05/2019 à 20:13
Signaler
combien peut-il rester de constructeurs automobiles à fort volume dans les 50 prochaines années, cela en france et en europe ? renault seul, pas dacia pas nissan, ne me semble pas fabriquer de bons produits , fiat seul non plus.

à écrit le 29/05/2019 à 15:53
Signaler
Pourquoi mon commentaire d'hier n est pas publiée

à écrit le 29/05/2019 à 14:36
Signaler
Dans cette fusion programmée c'est Fiat qui mange Renault : EXOR (la famille Agnelli) deviendra l’actionnaire de référence du nouveau géant européen de l'automobile avec 15% du capital tandis que les parts de l'Etat français et de Nissan seront réd...

le 31/05/2019 à 18:17
Signaler
Renault a de graves problèmes 1) des marges basses (vend surtout du bas de gamme) 2) aucune présence en USA qui est le plus gros marché avec des marges élevés 3) technologies hybrides et autonomes peu fiable . Fiat a toutes ces technologies (voi...

à écrit le 29/05/2019 à 11:02
Signaler
FCA sert de lièvre dans ce schéma...Cela Permet à Renault de contrebalancer et pondérer les velléités de Nissan en les ramenant à la raison pour une fusion. Faute de quoi Nissan prendrait le risque d être dilué dans ce nouvel ensemble Renault FCA ave...

à écrit le 28/05/2019 à 22:30
Signaler
Très bon article. Je suis d’accord sur le fait que cette fusion est une catastrophe pour les intérêts de la France. L’italie gagne beaucoup dans l’histoire. Que gagne la France ? RIEN. Encore une entreprise française qui va se faire manger à ca...

à écrit le 28/05/2019 à 19:20
Signaler
avec un PDG en prison et des milliers de moteurs qui casses c est le bon moment de ce ralier a FCAqui n a pas besoin de la technologie de RENAULT . FIAT avec ces filiales comme FERRARI et IVECO fabriques des moteurs hybrides il suffit de reprend...

à écrit le 28/05/2019 à 19:18
Signaler
avec un PDG en prison et des milliers de moteurs qui casses c est le bon moment de ce ralier a FCAqui n a pas besoin de la technologie de RENAULT . FIAT avec ces filiales comme FERRARI et IVECO fabriques des moteurs hybrides il suffit de reprend...

à écrit le 28/05/2019 à 17:03
Signaler
Pourquoi le Monsieur y dit tout le tant le contraire des autres ? Pourquoi un tel isolement au lieu de rallier le CONSENSUS ?

à écrit le 28/05/2019 à 16:34
Signaler
Rien que la valeur de 40% de Nissan que possède Renault doit valoir plus que la valeur de FCA. Je souhaite que le CA de Renault garde la tête froide.

le 29/05/2019 à 8:55
Signaler
"Rien que la valeur de 40% de Nissan que possède Renault doit valoir plus que la valeur de FCA" Euh... la valeur de NISSAN est déjà intégrée dans le cours de bourse, et représenterait environ 10 milliards ! Donc le groupe RENAULT ne vaut au mieux qu...

à écrit le 28/05/2019 à 16:29
Signaler
Et ce mardi les marchés ont réfléchi et rendent leur avis en faisant grimper de près de 5% le titre ....PSA .

à écrit le 28/05/2019 à 16:22
Signaler
Je partage l'analyse du journaliste. Si Renault n'est pas le meilleur des groupes, il est rentable, en santé, avec des technologies et des perspectives. Tout l'inverse de FCA avec des marques comme Chrysler et Fiat qui sont en déclin. FCA est à la tr...

le 31/05/2019 à 18:02
Signaler
Chrysler, Ram, Dodge, Jeep sont des marques de Fiat comme Fiat Alfa Romeo, Lancia, Abarth, Maserati et Ferrari ; Fiat qui a racheté la société Chrysler en faillite . Technologie + moteurs ( hybrides et autonomes) + design sont du groupe Fiat. Fiat...

à écrit le 28/05/2019 à 15:18
Signaler
LE PIÈGE, Il semblerait que personne n'ait vu le piège américain. En effet si Chrysler fourni des pièces MADE IN USA, qui entreront dans la fabrication de futures RENAULT, pour exporter celles.ci, il faudra de demander la permission à Trump. Ha ha ha...

à écrit le 28/05/2019 à 14:28
Signaler
Votre analyse de l'intérêt d'un positionnement premium vs. low cost est digne de celle d'un collégien qui ferait sont tout premier cours de marketing C'est par définition évident qui la marge opérationnelle (et même le bénéfice) soit supérieure su...

à écrit le 28/05/2019 à 12:58
Signaler
Il y a beaucoup d exspers sur ce forum . Je pense que Renault a tout a i gagner avec la fusion avec Fca déjà par taille

le 28/05/2019 à 14:25
Signaler
Lol, mais les gens peuvent donner leur avis....

le 28/05/2019 à 15:03
Signaler
opération à très haut risque..... à un moment, la taille et la multiplication de la complexité peuvent devenir des freins...

le 28/05/2019 à 15:13
Signaler
Moi je pense que vous avez tout à y gagner à apprendre correctement le français car j'ai l'impression de voir un enfant de 6 ans qui s'est perdu sur internet.

le 29/05/2019 à 7:13
Signaler
Bonjour M. L expert, Pour ma part, ce serait une très mauvaise opération pour Renault mais une très bonne opération pour FCA qui est une entreprise en perte de vitesse ! ça n engagé que moi...

à écrit le 28/05/2019 à 12:48
Signaler
Le gouvernement socialiste continue de brader l'industrie française après Alstom, Pont-a-Mousson, Alcatel, Arcelor, Sagem, Thomson-CSF, Rhone-Poulenc, etc. Renault pourrait bien suivre le chemin de Renault-Trucks.

le 28/05/2019 à 13:09
Signaler
réflexion de mélencholepeniste ... Vous oubliez toutes les sociétés étrangères achetées par des société françaises. Les usines de Renault trucks sont toujours là, celles d'Arcelor aussi. Si elles n'avaient pas été rachetées par des compagnies non f...

le 28/05/2019 à 13:24
Signaler
@Boule, Thomson-CSF est devenu Thales par simple changement de nom, sans aucune modification capitalistique, et est bel et bien français. Vous confondez probablement avec la branche Thomson des produits grand public.

le 28/05/2019 à 14:31
Signaler
Votre commentaire est bien plus socialiste que les méthodes de gouvernement. Je ne savais pas qu'aux présidentielles on était sensés voter pour un constructeur automobile/fabriquant de téléphones/etc. Je croyais qu'on nommait un gouvernement pour s'o...

à écrit le 28/05/2019 à 11:52
Signaler
Prévu un dividende exceptionnel de 2,5 Md€ au profit des actionnaires de FCA (famille Agnelli) pour compenser l'écart de valorisation boursière des 2 groupes ; d'un, ce dividende exceptionnel devra être financé par l'emprunt ce qui hypothèque l'opéra...

à écrit le 28/05/2019 à 11:26
Signaler
Je trouve que c est un trop risque pour Renault,. Fiat et surtout chrysler sont vraiment à risque, daimler c était séparés de chrysler en laissant certainement des plumes. Je ne comprends paa pourquoi Renault n utilise pas Nissan pour s installer au...

le 28/05/2019 à 13:05
Signaler
C'est ce qui se passe, avec la fusion des gammes. Le rachat de Nissan était l'occasion, pour Renault, d'accéder, directement ou indirectement, aux marchés asiatiques et US. Si FAC est mal en point, il vaut mieux attendre pour faire un rachat plutôt...

le 28/05/2019 à 13:33
Signaler
Parce que NISSAN USA est très mal perçu dans ce pays, qualité déplorable

le 28/05/2019 à 14:01
Signaler
@Rico Je partage votre point de vue sur les risques encourus pour Renault. Cela ressemble plus à une fuite en avant qu'à une véritable stratégie industrielle. Renault a plus intérêt à mettre l'accent sur l'alliance avec Nissan et Mitsubishi qui peut...

à écrit le 28/05/2019 à 11:25
Signaler
apres avoir subit un revers avec amc puis un deuxieme avec jeep voici que pour la troisieme tentative les usa vont faire payer le prix fort dans le genre bayer mosanto mais la plus de ratrapage possible ce sera la faillitte de Renault une fois p...

à écrit le 28/05/2019 à 10:42
Signaler
L'article donne la clé du succès et celle-ci n'est pas dans la course à l’échalote permanente, cette propulsion subie plutôt que maîtrisée, suicidaire à terme. L'année 2025 sera l'année clé de l'automobile, celle de la batterie solide, rechargeable e...

à écrit le 28/05/2019 à 10:19
Signaler
C'est surtout une fusion des surcapacités industrielles ... En Europe, FIAT dispose de 2 usines d'avenir en Pologne et en Serbie, pour le reste les sites industriels italiens sont vieillissants et peu compétitifs .... Le somme de Renault et Fiat en...

à écrit le 28/05/2019 à 10:18
Signaler
Je mets mon billet que c'est un gros coup de bluff de M. Senard pour mettre la pression sur Nissan et les obliger à plus d'intégration dans l'Alliance. Faire semblant d'être attiré ailleurs pour relancer un vieux couple, c'est vieux comme le monde c...

à écrit le 28/05/2019 à 9:57
Signaler
Que d'inconnues dans cette aventure.. Dans toutes ces histoires de d'alliance ou de fusion la marque Renault restera le petit poucet. En 2018 elle a livré 2 532 567 véhicules, soit un recul de 5,2 %. Le bilan du groupe Renault approche tout juste le...

à écrit le 28/05/2019 à 9:25
Signaler
En volià une curieuse idée. Quand je vois l'empressement à réparer ma vielle petite Fiat qui a trainé pendant l'année 2018, chez qui on s'intéresse plus aux Jeep et autre Alfa Roméo, je doute bien que avec l'arrivée de Renault celà va s'améliorer. Il...

à écrit le 28/05/2019 à 9:13
Signaler
FCA est sous la menace de lourdes sanctions financières aux etats unis, il est clair que FCA cherche un pigeon pour l'aider à les payer, quoi de mieux comme proie qu'un constructeur dont l'actionnaire de référence est un Etat "riche" [lol] avec...

à écrit le 28/05/2019 à 8:46
Signaler
une chance de réussite mais une condition sine qua none, que lemaire pire ministre de l'économie de la 5e n'y mette pas les mains, il a déjà largement prouvé son incompétence notoire, fusion siemens-alstom, ascoval, déficit de la France, chômage 8.9%...

le 28/05/2019 à 15:53
Signaler
C 'est sûr vous feriez mieux. Faudrait encore que vos informations soient bonnes.

à écrit le 28/05/2019 à 8:34
Signaler
Les fusions ne sont pas une bonne nouvelle en europe car bien souvent entre les mains d'investisseurs aliénés car cupides seulement capables d'anéantir leurs outils de production mais efficacité américaine engendre cette tendance faisant que nos grou...

à écrit le 28/05/2019 à 8:06
Signaler
Le groupe Fiat a conservé une usine de camions,Iveco, et un constructeur de machines agricoles et engins de chantier, Case- New Holland, cela compte aussi dans la" corbeille de la mariée"...!

le 28/05/2019 à 9:06
Signaler
Non, CNH et Iveco ne font plus partie du groupe FCA depuis 2013!

à écrit le 28/05/2019 à 8:05
Signaler
Un nouveau fiasco industriel? Renault va t’il rejoindre Alstom, Technip, Lafarge, sur la voie des fiascos industriels? L’article fait bien la revue des risques de ce projet. La fusion se ferait au détriment de l’Alliance et a pour but essentiel de p...

le 28/05/2019 à 8:37
Signaler
C'est exactement ça. Fca n'a pas d'avenir et se cherche un partenaire depuis des années pour survivre à toutes les carences qu'elle n'a pas su surmonter elle-même. Fca a un plan produit ridicule sur les 4 prochaines années faute d'argent, bien plus...

le 28/05/2019 à 8:57
Signaler
@Sibelle Vous n'y aller pas un peu vite? Les 3 cas que vous citez n'ont rien de comparable. Renault a relevé Dacia, AvtoVAZ (Lada) comme Nissan. Ce dernier constructeur n'était-il pas un gros groupe dans un état aussi lamentable que Fiat ce jour? T...

le 28/05/2019 à 9:46
Signaler
les fusions à l’italienne... Essilor/Luxottica,

le 28/05/2019 à 18:31
Signaler
Sauf que dans ce deal, c'est clairement Fiat qui mange Renault. Le terme, entre égaux, est juste un leurre. En bout de ligne, l'actionnaire principal devient les italiens. Donc je rejoins l'analyse de Osheridan : Fiat va siphonner les technos et l'ar...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.