Après la baisse de 11,3% des tarifs réglementés du gaz intervenue en avril dernier, ces derniers devraient rester inchangés le 1er juillet prochain, date du rendez-vous tarifaire. Selon les informations parues ce dimanche dans le JDD, le gouvernement aurait décidé ne pas toucher au prix du gaz.
"En théorie, explique le journal, les factures des consommateurs (11 millions de clients, ndlr), auraient pu de nouveau diminuer, compte tenu de la baisse passée des prix du pétrole"; les tarifs de GDF Suez étant notamment liés au prix du baril.
Le gouvernement, qui a la possibilité de ne pas suivre les recommandations du goupe énergétique, a en l'occurence suivi l'avis de GDF Suez qui recommandait un gel. Selon ses estimations, les prix du pétrole en hausse depuis quelques semaines, devraient continuer de progresser cet été. Tant et si bien qu'une nouvelle baisse en juillet aurait été suivie par une hausse en octobre. Si un spécialiste explqiue au JDD que ce gel du mois de juillet est susceptible "d'éviter le mouvement de l'automne, à tout le moins de le minimiser", Bercy et l'Elysée estiment que non.
Le quotidien rappelle que le baril de pétrole, de 50 dollars en mai, a récemment dépassé les 70 dollars dollars.
S'agissant de l'électricité, la facture des particuliers devrait subir une augmentation de 1 à 1,5% en août prochain. Une hausse liée à l'augmentation comprise entre 2 % et 3 % des tarifs d'acheminement décidée par le gouvernement et publiée vendredi dernier au JO. Or ce coût d'acheminement représente près de la moitié (environ 47 %) de la facture finale du consommateur résidentiel, le reste étant constitué par la production. Cette hausse pourrait même atteindre 8% sur quatre ans et donc 4% pour les particuliers. Car selon la Commission de régulation de l'énergie, le renouvellement du réseau français vieillissant devient nécessaire.
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