Il faudra encore attendre quelques semaines - le 23 novembre selon la Tribune - pour savoir qui a été choisi pour reprendre la grande filiale du groupe nucléaire public, Areva T & D (transmission et distribution) mais c'est aujourd'hui que les candidats à son rachat doivent déposer leur dossier.
Ils sont trois en lice : le tandem Alstom - Schneider qui ont prévu de se répartir les activités de T & D, au premier la haute tension, au second la moyenne, l'américain General Electric(GE) - dont l'association avec le fonds d'investissement CVC bat de l'aile, ce dernier pouvant être remplacé par Axa Private Equity -, et le japonais Toshiba.
Selon la Tribune, Toshiba offre désormais près de cinq milliards d'euros, GE plus de quatre milliards et Alstom-Schneider quelque 3,5 milliards.
Vendredi, le site Internet du magazine L'Usine Nouvelle donnait vainqueur l'offre d'Alstom et Schneider, forte de l'image de solution française. Mais General Electric et dans une moindre mesure Toshiba ont tenté ces derniers jours de donner des gages sur l'avenir d'Areva T & D : maintien en France, renforcement de l'activité, investissements...
En interne, des cadres d'Areva T & D ont fait savoir, comme l'a révélé La Tribune, qu'ils n'étaient pas favorables à la solution Alstom - Schneider qu'ils assimilent à un démantèlement (et qui exclurait une mise en Bourse, potentiellement fructueuse pour les salariés).
De leur côté, Alstom et Schneider font feu de tout bois pour défendre leur projet, s'étonnant au passage que l'on puisse envisager de céder une entreprise de cette taille à General Electric, grand concurrent dans le secteur nucléaire... d'Areva.
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