
La menace de grève s'étend chez Total. Les syndicats du groupe qui avaient appelé à une grève nationale sur l'ensemble des sites du groupe pour le 17 février propose d'étendre le mouvement au 18 février.
Ils veulent manifester leur solidarité avec les salariés de la raffinerie des Flandres de Dunkerque, qui emploie 370 personnes et 450 sous-traitants et qui est menacée de fermeture. Des salariés menacent de l'occuper. L'intersyndicale réunit la CGT, la CFDT, Sud et FO.
La direction de Total a confirmé que la prochaine réunion du CCE, le comité central d'entreprise, se tiendra le 29 mars avec, comme ordre du jour, l'"évolution de la situation des sites du raffinage en France" et "information-consultation sur le projet d'évolution de l'établissement des Flandres (dossier économique, mesures sociales d'accompagnement, fixation du calendrier)".
La Tribune avait révélé le projet d'une annonce de fermeture du site par la direction le 1er février dernier. Un projet qui aurait touché le port de Dunkerque dont l'activité est en partie liée à cette raffinerie.
Sous la pression des syndicats et des responsables politiques, y compris au gouvernement, Total a décidé de reporter cette annonce. Le groupe a prévu de prendre une décision d'ici à fin juin, la solution de la fermeture restant la plus probable. En compensation, Total pourrait implanter sur le site un centre de stockage d'hydrocarbures voire monter un terminal gazier avec EDF.
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