Hydrogène : l’heure H a-t-elle sonné en France ?

Nicolas Hulot l’a martelé dans une réponse aux questions au gouvernement mercredi 30 mai : la France vise rien moins que le leadership mondial en matière d’hydrogène. C’est l’objectif que se fixe le ministre de la transition écologique et solidaire pour le plan hydrogène concocté par la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) et le CEA (Commissariat aux énergies atomique et alternatives) qu’il présente ce 1er juin.
Dominique Pialot
De plus en plus de constructeurs développent des modèles de voitures électriques fonctionnant à l'hydrogène.

« On observe un vrai engouement de toute la filière à la fois au niveau européen et français. Le nombre de projets (à des stades plus ou moins avancés) a doublé depuis la dernière étude sur le sujet que nous avions réalisée il y a quelques années », affirme ainsi Charlotte de Lorgeril, Associate Partner - Energy Utilities & Environment chez Sia Partners.

L'étude que publie le cabinet sur le sujet, à laquelle La Tribune a eu accès en exclusivité, reflète la vitalité de la filière française. « Avec 10 projets - et autant sur le point de voir le jour - sur les 70 que compte l'Europe, la France occupe une position loin d'être anecdotique, souligne encore la consultante. En outre, d'Air Liquide à EDF en passant par Engie ou Total, plusieurs groupes français de rang international sont positionnés sur ce créneau. »

À la tête de l'Afhypac (Association française pour l'hydrogène et les piles à combustibles), Philippe Boucly abonde dans le même sens. Il voit régulièrement gonfler le nombre de ses adhérents. Y compris des PME, trois fois plus nombreuses qu'il y a trois ans, et des collectivités, qui représentent la moitié des adhérents.

Mais cette filière doit encore se structurer pour donner sa pleine mesure sur un marché mondial évalué par McKinsey à 2.500 milliards de dollars en 2050. Pour ce faire, les acteurs demandent un cadre réglementaire et un soutien financier.

Verdir l'industrie et l'énergie

Aujourd'hui, le marché mondial de l'hydrogène pèse environ 50 millions de tonnes, dont 10 pour la France. 95% est fabriqué à partir d'hydrocarbures, ce qui émet 13 kilos de CO2 pour 1 kilo d'hydrogène fabriqué, soit 13 millions de tonnes sur les 460 millions émises par la France chaque année. Pour l'heure, cet hydrogène est essentiellement utilisé dans l'industrie, de la sidérurgie à la cimenterie en passant par le raffinage. L'Agence internationale de l'Énergie a détaillé dans un récent rapport les possibilités de décarbonation - partielle - de l'industrie à partir d'hydrogène vert. À ce jour, le cimentier Vicat est l'un des rares à prévoir d'introduire de l'hydrogène dans son process, et à envisager d'exporter sa technologie.

Cet hydrogène vert peut se fabriquer par électrolyse à partir d'électricité d'origine renouvelable. Le "power to gaz", auquel Sia Partners consacre son étude, permet d'absorber les surplus de production électrique des énergies intermittentes, notamment solaire et éolienne, pour les transformer en gaz par électrolyse.

« C'est vrai que la quantité d'énergies renouvelables aujourd'hui injectée dans le réseau électrique français ne nécessite pas de disposer de capacités de stockage importantes, reconnaît Lucien Mallet, fondateur de H2V, à la tête de projets ambitieux de production d'hydrogène vert. Mais si la France réalise ses objectifs en la matière, il faut anticiper ».

Surtout, comme le rappelle Charlotte de Lorgeril, on a besoin d'hydrogène vert, donc d'énergies renouvelables. Outre le stockage et l'équilibre des réseaux et des marchés (les situations de surcapacités liées au surplus ponctuel de production renouvelable entraînant des prix de l'électricité négatifs), cet hydrogène vert peut être retransformé en électricité dans les périodes de forte demande, ou être injecté dans le réseau de gaz après épuration, et donc contribuer à verdir le mix. Aujourd'hui, le taux d'injection dans le réseau français est plafonné à 6%. En Allemagne, il approche les 10%, mais au Royaume-Uni, il est quasi nul. « Une aberration alors qu'on parle de grand marché du gaz, observe Philippe Boucly, président de l'Afhypac. Nous demandons une homogénéisation et une hausse de ce taux. »

Un mix de carburants pour la mobilité très élargi

Mais l'hydrogène peut également être utilisé comme carburant pour véhicules, voitures individuelles mais surtout flottes captives d'entreprises et véhicules plus lourds, tels que des camions et même des trains.

« On change complètement d'environnement avec un mix de "carburants" de mobilité beaucoup plus large, incluant le gaz et l'électricité, avec à la fois des voitures à batteries et d'autres fonctionnant aux piles à combustible alimentées en hydrogène », décroit Charlotte de Lorgeril.

Ces deux technologies répondent à des usages différents. La voiture à batterie électrique est plus abordable - difficile aujourd'hui de trouver un modèle à hydrogène en dessous de 60.000 à 70.000 euros - mais son autonomie est plus faible, et cela prend plus de temps à recharger. Pour Lucien Mallet, l'hydrogène pourrait devenir l'unique carburant automobile dans les prochaines décennies.

«  La pénurie de matériaux et les problèmes de recyclage vont porter un coup fatal aux batteries, affirme-t-il. Par ailleurs, la moitié du marché pétrolier (90 millions de barils par jour aujourd'hui) aura disparu d'ici 2050. »

« Toyota et Hyundai, les premiers constructeurs positionnés sur ce créneau, bientôt rejoints par Honda, ont bien remarqué les signes de frémissements et s'intéressent au marché français », affirme Philippe Boucly, qui les compte parmi les adhérents de l'Afhypac. C'est aussi le cas du français PSA.

« Il s'agit à la fois de faire baisser le prix des véhicules, et de financer la construction d'un réseau de stations, observe Charlotte de Lorgeril. Dans certains pays qui pratiquent l'incitation plutôt que l'interdiction, les véhicules propres, dont ceux fonctionnant à hydrogène, coûtent moins cher à l'acheteur », ajoute-t-elle.

10 % du mix énergétique en 2023

L'Afhypac attend « des objectifs précis pour l'hydrogène dans le programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) », et la création d'un Fonds dédié, sur le modèle du Fonds chaleur géré par l'Ademe, qui fonctionne par appels à projets. En réponse à une question au gouvernement, Nicolas Hulot a précisé ces objectifs : 10% d'hydrogène dans le mix énergétique en 2023, et 40% en 2028.

D'autres, à l'instar de Lucien Mallet, plaident également pour un tarif de rachat. Il a monté trois projets destinés à massifier la production, situés en Normandie, dans les Hauts-de-France et à Fos-sur-Mer, dans des sites déjà consommateurs d'hydrogène "gris". Correspondant à un investissement total de 1,5 milliard d'euros, ils sont destinés à entrer en exploitation dès 2021, pour produire de l'hydrogène à partir d'électricité verte (achetée sur les marchés européens de garanties) à un coût de 3,5 euros le kilo, alors que l'hydrogène "gris" produit à partir d'hydrocarbures revient à 2,50 euros le kilo. Il demande donc une garantie de compensation de 1,5 euro par kilo. Et promet 7,5 milliards d'investissement et la création de 12.000 emplois d'ici à 2030.

Pas sûr pourtant qu'il obtienne gain de cause. Pour l'heure, le ministre n'a annoncé qu'une enveloppe de 100 millions d'euros, probablement dédié en partie au moins au financement de projets, via des appels à projets gérés par l'Ademe sur le modèle du fonds chaleur.

Les moyens de nos ambitions

« 100 millions d'euros, c'est un début, mais cela nous laisse loin des efforts financiers consentis par d'autres pays, alors qu'on se fixe l'objectif de devenir le leader de l'hydrogène », remarque Charlotte de Lorgeril.

En effet, la Chine, qui a démarré dès 2015, investit 8 milliards de dollars. Le Japon (où par ailleurs 250.000 logements sont équipés de pompes à chaleur à hydrogène) mise 100 millions d'euros sur les seuls véhicules, et 35 millions d'euros sur les stations de recharge. Plus près de nous, l'Allemagne a initié en 2016 un plan sur 10 ans, avec une première enveloppe de 250 millions d'euros, suivie d'investissements annuels de 25 millions d'euros pendant 10 ans.

La Chine, justement, se montre intéressée par les usines de H2V. « Mais ils aimeraient d'abord venir visiter notre projet de Dunkerque », remarque Lucien Mallet.

Comme dans d'autres énergies renouvelables, les industriels français risquent-ils une fois de plus de déplorer l'absence de vitrine domestique pour faire la promotion de leur savoir-faire à l'étranger ?

Dominique Pialot

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Commentaires 42
à écrit le 09/06/2018 à 11:13
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C'est tellement simple de stocker l'énergie électrique sous forme d'hydrogène par hydrolyse puis efficace d'utiliser l'hydrogène comme source d'énergie.

à écrit le 04/06/2018 à 20:22
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l'Hydrogéne c'est de la "bombe" bébé.

à écrit le 03/06/2018 à 10:42
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Précision à l'article : le Royaume-Uni s'apprête à injecter de l'hydrogène dans son réseau qui s'y est en bonne partie préparé, à hauteur de 20% (projet HyDeploy en 2019 et Cadent région de Liverpool). Des régions des Pays-Bas sont déjà aussi à 20% e...

le 04/06/2018 à 17:04
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Rien lu.

à écrit le 02/06/2018 à 10:49
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La Chine, se montre intéressée par les usines de H2V. « Mais ils aimeraient d'abord venir visiter notre projet de Dunkerque », Comment peut on être aussi niais ?

à écrit le 01/06/2018 à 20:10
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Beaucoup de blabla...il y a beaucoup d’enjeux économiques et industriels, et surtout l'état qui se gave de taxes sur les carburants... Les pays nordiques sont déjà très en avance sur sur ce système...pourquoi ?

à écrit le 01/06/2018 à 18:49
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Cela parait logique, surtout avec l'implication d'industriels maitrisant déjà la technologie. J'y crois surtout pour de applications de transports collectifs, tel le train à hydrogène Coradia iLint d'Alstom, ou pour de grandes unités de stockage p...

à écrit le 01/06/2018 à 16:04
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J'imagine très bien une unité d'hydrolyse couplée à un champ d"éoliennes (hydroliennes), ce qui permettrait d'utiliser l’électricité produite pendant les heures ou la demande est creuse plutôt que de devoir en arréter une partie. Ce qui revient à uti...

le 01/06/2018 à 16:17
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L'électricité gratuite issue des éoliennes c'est comme diraient nos politiques un élément de langage, mes chiffres (à confirmer) au niveau de l'Europe seraient 1000 milliards d'éoliennes pour environ 5% de l'électricité consommée. Dire que tout est r...

le 01/06/2018 à 16:28
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@Réponse de André 29 : c'est tout à fait ça . Effectivement , la combinaison enr + hydro est DE LOIN LA MEILLEURE pour décarboner la planète. Mais , à grande échelle , elle concerne très peu de pays dans le monde : La Norvège ( 5 M hab.) , la Suèd...

le 01/06/2018 à 16:45
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Je corrige.. Presque gratuite. Le seul surcoût est lié à la maintenance un peu plus rapprochée des éoliennes, le reste est déjà payé (installation, raccordement, taxes...). De facto, quand une éolienne double sa production, le coût de producti...

le 01/06/2018 à 16:51
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@H2 mon amour Je vous arrête tout de suite. l'hydrogène est aujourd'hui fabriqué INDUSTRIELLEMENT UNIQUEMENT avec du pétrole. Ce n'est pas rentable par électrolyse.

le 01/06/2018 à 16:52
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Production_d%27hydrog%C3%A8ne

le 02/06/2018 à 7:53
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Malheureusement c'est pas rentable! L'electrolyseur du CEA présenté par le ministre a un rendement de 90% mais uniquement si la source est de la vapeur d'eau, dans le cas d'eau de mer ou d'eau douce, on tombe à 30%. Coupler ça à des éolienne qui ont ...

le 06/06/2018 à 9:28
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@gilloup 01/06/2018 16:51 Vous avez raison. Au jour d'aujourd'hui, la production industrielle de H2 est réalisée à partir de gaz naturel ou de naphta combinée avec vapeur d'eau à haute température et le procédé est très cher. De plus, un produit dér...

à écrit le 01/06/2018 à 14:20
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Avec le réchauffement climatique,l'énergie du futur est le solaire.Il fera bientot aussi beau et chaud a Lille qu'a Nice aujourd'hui.Les français n'aiment pas l'eau et en plus ce n'est pas une énergie taxable,donc un gros manque a gagner pour le gouv...

le 01/06/2018 à 18:35
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Le ps le plus moderne au monde, juste derrière le ps vénézuélien.

le 12/12/2018 à 21:09
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Le réchauffement climatique génère plus de nuages

à écrit le 01/06/2018 à 12:54
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TIPP + TVA SUR CARBURANTS ,75 Milliards d'eur par an, avec pareil état des routes, 2 fois et demi le budget d'équipement des armées. véhicule Electr à la portée de tous avec 1000KM d'autonomie, hydrogène, eau, vinaigrette…..purin.....CES TAXES SERO...

le 01/06/2018 à 14:31
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Et Couts Entretien, Réparation, Pièces, toujours plus démesurés et dégoutants.

à écrit le 01/06/2018 à 12:47
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L'hydrogène est délicat à manipuler ... je le reconnais, mais pourquoi pas utiliser nos centrales nucléaires (mal nécessaire pour l'instant).... l'eau de mer salée ne manque pas "parfait" pour l’électrolyse ! Tout le mon...

le 01/06/2018 à 16:58
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l'hydrogène s'obtient à partir du pétrole: https://fr.wikipedia.org/wiki/Production_d%27hydrog%C3%A8ne

à écrit le 01/06/2018 à 12:33
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Bonjour. Vous pouvez vous écharper à l’infini sur le bien fondé du passage à l’hydrogène, sur le tout batterie voir sur le maintien du moteur thermique mais vous ne pourrais nier que pour fabriquer tout leur bazar il faut du pétrole, beaucoup de pétr...

le 01/06/2018 à 14:23
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@ oil of balls Que savons-nous de l’horizon 2050 en matière de pétrole. Personne ne le sait, certains extrapolent, mais c’est un domaine dans lequel, on nous affirme que la fin des réserves est proche…depuis des décennies. Or plus on avance plus on ...

le 01/06/2018 à 16:11
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Pourquoi du pétrole? Il faut mais il suffit d'avoir de l'énergie, qui peut être électrique pour tout faire. Si vous pensez au pétrole en tant que source chimique d'hydrocarbures, le carbone est un élément très commun dans la nature et on sait pre...

à écrit le 01/06/2018 à 12:18
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Cette technologie est vouée à l'echec car aucune avancée récente ne justifie sa généralisation aujourd'hui. Les piles à combustibles existes depuis des décennies et n'ont jamais été déployées auparavant pour diverses raisons plutôt politiques d'aille...

le 01/06/2018 à 12:50
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C'est plus sure .... que l'usine à gaz de Flamanville !

à écrit le 01/06/2018 à 11:59
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La question est de savoir comment on produit cette hydrogène. Plutôt que de se lancer dans une usine à gaz commercialisons une voiture classique de type R5, bridée à 110, dépourvue des bidules à la mode et qui ne consommerait que 2,5 litres, cette te...

le 01/06/2018 à 12:57
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... avec l' EPR de Flamanville ! ;o)))))))))))

à écrit le 01/06/2018 à 11:37
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Le modèle Hydrogène correspond bien à notre mode de pensée Français, c'est à dire un modèle centralisé et jacobin. Les investissements en stations de distribution sont énormes comparés aux bornes électriques. Seuls des constructeurs ayant une forte c...

le 12/12/2018 à 21:14
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Si Toyota le fait, c’est qu’il y’a un avenir

à écrit le 01/06/2018 à 11:08
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ll faut mettre le paquet sur l'hydrogène , une énergie non polluante et disponible à volonté.

le 01/06/2018 à 11:21
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L'hydrogène n'existe pas de manière isolée sur terre, mais principalement associée à du carbone (dans le pétrole ou le gaz, CH4 par exemple (méthane)), ou à l'eau (H2O) Pour avoir de l'hydrogène, le moyen le plus économique est de "craquer" du pétro...

à écrit le 01/06/2018 à 10:50
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c'est pourquoi les subventions des voitures électriques est une idiotie pour faire plaisir aux loobyts dont mr hulot fait partie. SUR LA VOITURE ELECTRIQUE ON NOUS MENT la polution est en MAJORITE dus aux freins pneus destruction et fabrication des ...

le 01/06/2018 à 11:22
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La voiture élec n'est pas la panacée, mais elle consomme moins d'énergie que la voiture hydrogène. La voiture élec pollue selon la qualité de l'énergie électrique disponible.

à écrit le 01/06/2018 à 10:45
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Personnellement j'abandonnerai l'essence que pour une voiture à hydrogène ou voiture électrique à super-condensateurs (donc pas celles actuelles avec batterie lithium sans intérêt). Pour qu'une alternative soit viable il faut : # un plein/recharg...

à écrit le 01/06/2018 à 10:45
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le ministre Hulot ! encore discrédité mais que fait il dans ce gouvernement ? il déçoit de plus en plus les Français.... pourvoyeur de taxes?

à écrit le 01/06/2018 à 10:06
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L'énergie la moins chère et celle qui ne pollue pas, c'est celle qu'on ne consomme pas. L'hydrogène n'échappe pas à cette règle. Pour le produire et l'utiliser, il faut des infrastructures nécessairement coûteuses et polluantes...dont on se garde bi...

à écrit le 01/06/2018 à 9:01
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L'hydrogène, en matière d'automobile, c'est juste un média intermédiaire stockant de l'énergie. Ça n'a rien d'écologique en soi. Et puis aucun moteur n'existe à l'échelle industrielle. Et puis le processus d'électrolyse va générer en pratique des rés...

à écrit le 01/06/2018 à 8:54
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"En 1970 Paul Dieges brevette une modification des moteurs à combustion interne qui autorise la consommation d'hydrogène2. Le brevet indique clairement que le but de l'invention est de fournir un combustible non-polluant à l'inverse des hydrocarbures...

le 01/06/2018 à 11:26
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La façon la plus efficace économiquement de produire de l'hydrogène est de craquer du pétrole. Le lobby pétrolier n'avait donc aucun intérêt à bloquer l'hydrogène, au contraire, cela permettait de limiter la pollution en ville et la mauvaise image a...

le 01/06/2018 à 11:38
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"C'est faux" BEn pourquoi vous le dites alors ? "La façon la plus efficace économiquement de produire de l'hydrogène est de craquer du pétrole." On peut le produire à partir de n'importe quelle source d'énergie, vous trollez. "Votre a...

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