La direction d'Ikea cherche une porte de sortie

L'enseigne suédoise a avancé à cette semaine la réunion de clôture de ses négociations annuelles obligatoires.

Stefan Vanoverbeke est allé lundi au charbon. Après un week-end de grève et de mouvements sociaux dans les magasins Ikea, le directeur général de l'enseigne suédoise en France a participé, en personne, à la rémmunion montée en urgence au siège social de Plaisir (Yvelines). La direction était jusqu'ici représentée par sa directrice du personnel. Cette fois, le nouveau directeur général en était. La position de la direction n'a toutefois pas changé.

Stefan Vanoverbeke a renouvelé la proposition d'augmenter les salaires de 2 %, dont 1 % d'augmentation collective et 1 % de mesures individuelles. Et la réunion s'est soldée par la décision d'avancer à cette semaine la réunion de clôture des négociations annuelles obligatoires (NAO), initialement prévue le 25 février. D'où le mécontentement des syndicats qui exigent 3 % à 4 % d'augmentation collective. "On ressent une vraie colère et on est insatisfait, a déclaré lundi à la presse Sébastien Heim, délégué syndical central FO. Nous, on se bat pour les salaires et on nous parle d'intégration des nouveaux collaborateurs et de nouvelle date pour les NAO."

Manifestement, la direction espère éteindre au plus vite les foyers de grève qui, ce week-end, se sont allumés dans quelques magasins. L'activité de plusieurs d'entre eux a été perturbée samedi. Mais seul le magasin de Franconville, dans la périphérie Nord de Paris, a fermé ses portes. Et dimanche, jour où Ikea emploie surtout des salariés-étudiants non syndiqués, tout est revenu à la normale. "Tous les magasins sont ouverts", se félicitait lundi l'enseigne. Mais les syndicats ont appelé les trois dépôts de marchandises Ikea de Châtres (Seine-et-Marne), Metz (Moselle) et Saint-Quentin-Fallavier (Isère) à mener des actions. L'enseigne aimerait visiblement échapper à ce blocage-là.

 

 

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Commentaires 2
à écrit le 17/02/2010 à 20:38
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Si ils sont si mécontent de leur augmentation de 2%, qu'ils quittent l'entreprise. Je suis sûr qu'à l'anpe, plus d'un se fera une joie de prendre leur place. Et puis arrêtons de se voiler la face, la table basse chez ikea, vous voulez la payer 10 ou...

à écrit le 16/02/2010 à 15:20
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Tenez bon on est avec vous. On en a assez de se faire rouler dans la farine.

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