Plan social en vue chez Casino : à Saint-Etienne, le traumatisme de Manufrance refait surface

ENQUÊTE. Le sort semble s’acharner depuis quelques mois sur la 14e ville de France et ses 174.000 habitants (406.000 pour la métropole). Le choc de la liquidation judiciaire de Manufrance en 1985 refait surface : après les déboires de l’AS Saint-Etienne, club mythique des années 70, et le scandale de la Sex Tape qui a touché la mairie, c’est la bulle Casino qui est sur le point d’éclater. Remettra-t-elle en cause durablement les fondements d’une ville dont l’image a été souvent associée à celle de la désindustrialisation ? Sur place, les principaux acteurs sont loin d’être unanimes.
Basé à Saint-Etienne, le siège de Casino sera fortement touché par le plan social qui se profile.
Basé à Saint-Etienne, le siège de Casino sera fortement touché par le plan social qui se profile. (Crédits : Vero Martin / Hans Lucas via Reuters Connect)

À Saint-Etienne, l'ambiance est maussade. Si la perspective d'un retour en Ligue 1 de l'AS Saint-Etienne dope le moral des Stéphanois, les déboires de Casino inquiètent malgré la reprise du groupe il y a une dizaine de jours. Certes, le trio de repreneurs, composé du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, de Marc Ladreit de Lacharrière et du fonds d'investissement Attestor, a promis de conserver le siège social dans la capitale du Forez, mais la menace d'un plan de suppressions de postes massif plane sur le groupe de distribution. Le groupe n'est pas sauvé. Le nouveau directeur général, Philippe Palazzi, l'a rappelé vendredi dernier aux salariés du siège. Dans quelques jours, « courant avril », il dévoilera un plan social de grande ampleur pour ajuster les effectifs au nouveau périmètre du groupe qui va se concentrer sur le commerce de proximité (Monoprix, Franprix, Spar, Vival, Le Petit Casino, Naturalia) et l'e-commerçant C-Discount.

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Le groupe sera en effet lesté de la quasi-totalité de ses 314 hyper et supermarchés après leur vente à Intermarché, Auchan et Carrefour. La trentaine de magasins qui ne trouveront pas preneurs mais aussi toutes les activités qui y sont rattachés (certains entrepôts, des postes administratifs...) seront fermés.

« Casino, c'est Saint-Etienne et Saint-Etienne, c'est Casino »

6.000 postes sont en risque, assuraient récemment les syndicats. Un chiffre « cohérent » selon certains proches du dossier, mais qui pourrait être inférieur si la direction parvenait à vendre plus de magasins que prévu. Le groupe a en effet reçu des marques d'intérêt pour certains d'entre eux. Selon certains syndicalistes tablent désormais sur « 2.000 à 3.000 personnes », confie à La Tribune un responsable de l'intersyndicale.

Quoi qu'il en soit, le siège sera fortement touché. Et pour cause : 80% des 1.500 salariés de vaisseau amiral de Casino, (1.800 avec les CDD, les alternants...) travaillent en effet pour les hypers et supermarchés.

Même si la direction s'est engagée à « porter une attention particulière à Saint-Etienne » en rapatriant au siège des activités jusqu'ici sous-traitées et des fonctions du groupe situées ailleurs, la facture sera lourde pour la 14e ville de France. De quoi réveiller le traumatisme de la faillite en 1985 de Manufrance, pionnier de la vente par correspondance, connue à ce moment-là dans la France entière, notamment pour avoir été le sponsor de l'AS Saint-Etienne qui dominait le football français dans les années 1970. Cette entreprise que tenta de redresser temporairement Bernard Tapie, employait près 4.000 salariés. Comme Manufrance, centenaire au moment de sa disparition, Casino a aujourd'hui 126 ans d'existence. Créé en 1898 à Saint-Etienne par Geoffroy Guichard, le groupe de distribution a marqué l'histoire de la ville. « Casino, c'est Saint-Etienne et Saint-Etienne, c'est Casino », rappellent depuis des mois les acteurs locaux, les salariés, les élus et les Stéphanois de manière générale.

« Dans l'imaginaire collectif, Casino et Manufrance ont été immédiatement associés. Et c'est normal car Casino est un fleuron de notre économie, un leader. Comme Manufrance en son temps », analyse le socialiste Pierrick Courbon, leader de l'opposition municipale stéphanoise.

Le retentissement de l'arrêt de Manufrance avait été d'autant plus fort qu'il faisait suite à d'autres liquidations emblématiques dans la région avec leurs cortèges de licenciements massifs : Creusot Loire en 1984, le dernier puits d'extraction de charbon de la Loire en 1983, la Manufacture d'armes de Saint-Etienne, qui sera définitivement fermée en 2001 avec le départ de Giat... Autant d'exemples qui témoignaient à la fois du glorieux passé industriel de la ville que des affres de la mondialisation dont l'accélération à tombeau ouvert a conduit à désindustrialiser l'Hexagone.

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Désindustrialisation

Alors que Saint-Etienne était au 19e siècle l'un des plus importants centres industriels français avec ses rubans, son textile, le travail du fer, ses armes..., tous nourris par l'économie du charbon des mines environnantes, cet âge d'or a volé progressivement en éclats après la deuxième guerre mondiale.

« Sous l'effet de la concurrence internationale, de la mise en place du marché commun européen du charbon, le déclin s'est amorcé à partir des années 50, explique Antoine Vernet, docteur en histoire contemporaine au sein du laboratoire Triangle (CNRS Sciences humaines et sociales) et spécialiste de l'histoire industrielle de Saint-Etienne. La crise industrielle a finalement vraiment éclaté dans les années 70-80. Des fleurons ont disparu à cette époque. Mais ce n'est pas propre à Saint-Etienne ».

Certes, mais l'impact sur la ville est probablement plus marquant qu'ailleurs.

« Il y a en effet une particularité à Saint-Etienne : ces trois grandes entreprises industrielles étaient toutes situées en centre-ville, fait remarquer Hugo Le Floch, sous-préfet de la Loire et secrétaire général adjoint de la préfecture, en charge de la politique de la ville, de la cohésion sociale et du développement économique. En quelques années, le territoire s'est donc retrouvé avec des dizaines d'hectares de friches et cela a frappé durablement les esprits. Et pourtant, ces friches sont aujourd'hui autant de symboles de la renaissance de Saint-Etienne ». La Manufacture d'armes par exemple accueille le nouveau quartier créatif de Saint-Etienne et notamment sa Cité du Design, matérialisant un positionnement souhaité de capitale française du design.

Pour autant, aussi lourd soit-il l'impact de la restructuration de Casino ne devrait pas être aussi fort sur la ville et le département de la Loire que celui engendré par la fin de Manufrance.

Pour David Frachisse, d'Emploi Loire Observatoire, le tissu économique local, associé à la proximité de Lyon, devrait d'ailleurs être en capacité d'absorber des licenciements liés à situation de Casino. D'autant plus, précise Benoit Fabre, président du Medef Loire, que « les PME du territoire sont en recherche de compétences en logistique, en informatique, en développement commercial, en achats. Autant de compétences que possèdent les salariés de Casino. Il y aura du travail pour eux, il faut travailler rapidement à raccorder les tuyaux, via des conventions de revitalisation qui aideront les PME à les recruter ».

Eric Blachon, secrétaire général du syndicat Force Ouvrière dans la Loire, par ailleurs président du conseil de développement de Saint-Etienne métropole, vice-président du conseil économique et social d'Auvergne Rhône-Alpes et président de la Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse (FO), estime lui aussi que les conséquences n'auront pas le même impact que la chute de Manufrance.

« Manufrance travaillait avec de très nombreux sous-traitants locaux. Casino travaille aussi avec des entreprises de la Loire et de la Haute-Loire mais il ne domine pas l'économie locale comme pouvaient le faire les grandes locomotives d'autrefois. Il est évident que certaines entreprises vont subir le contrecoup mais cela fait bien longtemps que Casino ne donnait plus la priorité à Saint-Etienne. La situation n'est pas du tout comparable ».

« Stop au Saint-Etienne bashing » disent les milieux économiques

En attendant, la descente aux enfers du distributeur stéphanois porte un nouveau coup dur à l'image de Saint-Etienne. Et les milieux économiques locaux ne cachent pas leur agacement. Pour eux Saint-Etienne n'est pas que Casino.

« Est-ce qu'on doit se contenter d'ajouter Casino à la longue litanie des catastrophes industrielles du passé ? Rabâcher encore sur Manufrance ? Personnellement, j'en ai plus qu'assez. Notre territoire mérite bien mieux que ce qu'on peut entendre et lire sur lui », s'emporte Irène Breuil, la présidente de la délégation stéphanoise de la CCI Lyon Métropole-Saint-Etienne-Roanne. « A entendre parler certains, on a l'impression qu'il n'y a que Casino à Saint-Etienne. Oui, il y a une forte charge symbolique et émotionnelle, oui c'est un coup dur, mais il y a bien d'autres points forts à Saint-Etienne ».

L'élue consulaire cite ainsi les sept filières stratégiques identifiées sur le territoire : l'agroalimentaire, le bois, la logistique, le design, les technologies médicales, le textile/habillement et le « new manufacturing », autrement dit les entreprises liées à l'industrie du futur. Soit plus de 53.000 salariés répartis dans 4.520 établissements jugés stratégiques. « Nous avons identifié 58 entreprises leaders dans leur secteur, ce n'est pas rien », fait valoir Irène BreuilEt de rappeler que les trois leaders européens du textile médical sont implantés dans un espace d'une superficie de quelques kilomètres carrés : Thuasne, Sigvaris, Gibaud. Auxquels s'ajoutent de belles « pépites » : Verney-Carron, Focal, SNF (deuxième employeur privé du département après Casino), Desjoyaux, HEF, Badoit, Haulotte, Siléane, Weiss, Neyret, Clextral, Thales Angénieux, Sam Outillage...

Olivier Blanc, le patron de Sam Outillage, une entreprise de 180 salariés, réalisant 35 millions d'euros de chiffre d'affaires est lui aussi remonté contre la mauvaise image associée à sa ville. « Je ne supporte plus ce Saint-Etienne bashing. Nous avons ici un tissu de PME et ETI très dynamique. Cet écosystème est issu de notre histoire industrielle, il est fondamentalement résilient, il a su traverser différentes crises, se transformer et évoluer. Il saura le faire encore si Casino devait disparaître ».

Positionnement identique pour Jacques Fayolle, le directeur de l'école des Mines : « Nous avons ici des filières d'excellence notamment sur le new manufacturing, la robotique, la santé. Les entreprises du territoire ont su s'adapter, se spécialiser pour devenir excellentes ».

Pour Elizabeth Ducottet, la dirigeante de Thuasne (textile médical, 265 millions d'euros de chiffre d'affaires, 2.400 collaborateurs), ex-présidente du METI (Mouvement des ETI) : « Saint-Etienne cumule un certain nombre de caractéristiques avec une communauté étudiante importante (ndlr 14.000 étudiants, objectif affiché de Saint-Etienne Métropole :  40.000 d'ici 2035), un CHU très performant avec une qualité d'innovation associée, des écoles de haut-niveau ... Et puis, évidemment, un terreau industriel très dense. A l'heure où on a replacé la réindustrialisation comme une priorité nationale, Saint-Etienne a toutes les armes pour faire valoir sa place car elle a su garder ses savoir-faire industriels. C'est une véritable force aujourd'hui ».

David Frachisse, responsable de l'observatoire de l'emploi et des mutations dans la Loire (ELO) abonde : 25% de l'emploi salarié ligérien relèvent de l'industrie. Certes, en 1997, c'était 38%, mais ce chiffre reste supérieur à la moyenne régionale (20%) et à la moyenne nationale (15%). Avec un atout supplémentaire par rapport à d'autres territoires : sa diversification. « En étudiant les activités de nos entreprises, on voit qu'elles sont très variées : métallurgie, agroalimentaire, textile, plastique, chimie, industrie automobile, le travail du bois, du carton, l'optique. En réalité, il y a très peu de trous dans la raquette. Et puis, les entreprises locales ont appris des crises du passé, elles se sont diversifiées et travaillent aujourd'hui sur plusieurs marchés ».

Cette carte à jouer d'une industrie forte, le Préfet de la Loire, Alexandre Rochatte, n'avait pas manqué d'ailleurs de la souligner ardemment fin janvier, à l'occasion d'une rencontre organisée entre l'armée, les services de l'État et 140 industriels ligériens, autour du sujet de la base industrielle et technologique de défense (BITD).

Dans un contexte de réarmement de la France pour lesquelles il faut accélérer les cadences, « la Loire est un des départements les mieux placés », a assuré le Préfet, avec 4 200 salariés ligériens travaillant directement pour la Défense (dont 1.600 chez Nexter) et un total de 10.000 salariés en incluant les sous-traitants. La Loire héberge en effet plusieurs poids lourds du secteur, au premier rang desquels figurent évidemment Nexter à Roanne mais aussi Thales à Saint-Héand et Safran Aerotechnics à Roche-la-Molière. Ils s'appuient sur une myriade de sous-traitants locaux.

Pas plus de chômage ou de défaillances d'entreprises qu'ailleurs

Bref, plus que l'image d'Epinal d'un territoire sinistré, la Loire n'a pas décroché. « Ni en termes de chômage, ni en termes de défaillances d'entreprises (hormis pour les commerces), ni en termes d'investissements des entreprises », commente le nouveau directeur départemental de la Banque de France, Philippe Kiehl. Précisant même que pour les 250 industriels ligériens environ interrogés dans la dernière enquête menée par l'organisme il y a quelques mois, la croissance du chiffre d'affaires 2023 par rapport à 2022 serait de 8%, « la meilleure performance de la région ».

Pour autant, Saint-Etienne présente aussi des points de fragilité qu'elle n'a pas encore su corriger. Le premier est pointé par l'ensemble des acteurs économiques. Il s'agit de ses infrastructures. La liaison avec Lyon, tant routière que ferroviaire (sans compter l'aéroport), n'est pas au niveau et représente un frein à son développement économique.  « L'A45 n'a jamais été réalisée, les trains directs avec Paris sont inexistants, les trains vers Lyon sont bondés, et nous n'avons plus d'aéroport pour des déplacements d'affaires. Soyons honnêtes, c'est un handicap pour la logistique, pour le recrutement etc », reconnaît Elizabeth Ducottet, la dirigeante de Thuasne. L'Etat y travaille avec un important plan d'investissement dans la rénovation de la ligne SNCF et dans la liaison routière actuelle, l'A47.

Le second est autant un point fort qu'une source de fragilité : il tient dans la constitution même du tissu économique local, avec cette myriade de PME entraînée par une poignée d'ETI et de grandes entreprises. Avec des fonds propres associés forcément plus faibles que dans les grands groupes et donc une capacité d'innovation plus limitée. Une limite qui se traduit directement dans les chiffres du plan France 2030, ce plan qui doit accompagner les leaders de demain. Selon les chiffres fournis par la Préfecture, 46 projets ligériens ont pour le moment été retenus, mobilisant 48 millions d'euros de fonds publics. Soit 1% seulement des subventions attribuées à la région Auvergne Rhône-Alpes dans le cadre de France 2030. Là, où la Loire est attendue à 10%.

Et puis, le troisième que déplore Olivier Blanc, le dirigeant de Sam Outillage, tiendrait dans l'absence d'un leadership politique capable de porter à bout de bras l'image stéphanoise. « Regardez ce qu'ont fait un Rebsamen à Dijon ou un Juppé à Bordeaux. Il nous manque à Saint-Etienne une personnalité politique d'envergure». D'autant plus quand la ville est toujours marquée par le scandale de la Sextape qui a touché le maire actuel à se mettre en retrait de ses fonctions à la Métropole.

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Commentaires 14
à écrit le 08/04/2024 à 22:17
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Juste un correctif par rapport à l'article, l'Etat n'investit quasiment rien dans l'A47 (à part de la réfection de chaussée). Et quasiment rien non plus dans la liaison ferroviaire Saint-Etienne/Lyon (qui compte-tenu de son age, est dans un état crit...

à écrit le 08/04/2024 à 19:31
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Les stephanois vont encore dire que c'est la faute des lyonnais! Et le brillant maire et président de la métropole. On ne l'entend pas ? Il tourne une nouvelle vidéo ?

à écrit le 08/04/2024 à 18:36
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On entends plus Quentin Battaillon qui s opposait à la commission d enquête parlementaire ! Cherchait il à protégées quelque un ! On lui a donné une sucette avec Bollore ! Et il a est étouffé avec …! Bon maintenant qu on prends les mêmes qui ont c...

à écrit le 08/04/2024 à 14:25
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Rendez à César ce qui appartient à Jules.... la triste descente aux enfers de Casino (et surtout de ses futurs ex salariés) est de la responsabilité d’un seul homme (avec la complicité de pseudo administrateurs complaisants)...

à écrit le 08/04/2024 à 12:18
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Nous ne sommes plus dans "l'économie réelle" mais au sein d'une vulgaire salle des paris spéculatifs où les employés (subalternes) jouent le simple rôle de jetons (des variables d'ajustement). CQFD.

le 08/04/2024 à 15:41
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Je fait le même constat que vous et j'en déduit un adage : Là où un fond d'investissement passe l'entreprise trépasse !!!

le 08/04/2024 à 18:17
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@Idx. Votre adage tape dans le mille👏 [Là où un fond d'investissement passe l'entreprise trépasse] et je vous le confirme après avoir exercé dans la haute finance à l'international (repenti & ex-whistleblower). Bien à vous.

à écrit le 08/04/2024 à 12:02
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Le nouveau CASINO avec des magasins de proximité avec des entrepreneurs individuels , des prix complètement déconnectés par rapport au prix moyen de marché, une politique prix imposé par leur centrale, aucun avenir à long terme commercialement. La mê...

à écrit le 08/04/2024 à 10:37
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Pensée pour son ex-patron depuis 97, le pauvre. Pourtant débordant de diplômes: Louis le Grand, Normal-Sup, Harvard ... ENA encore un.... et une casse de plus.

le 08/04/2024 à 15:38
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Le patron de Carrefour est également énarque et son groupe affiche de bonnes performances : 2e place derrière Lerclerc !

à écrit le 08/04/2024 à 10:33
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Après les petites épiceries de quartier voici venu le tour des grandes surfaces ... l' ubérisation gagne du terrain ... même le Deal s' y est mis ce qui rendra les points de vente bientôt obsolètes et les opérations coup de poing encore moins effica...

à écrit le 08/04/2024 à 10:11
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Et toujours aucune réflexion de fond sur ce modèle de zones commerciales et marchandes aux alentours des villes, ces zones immondes jamais nettoyées, sur ce modèle reposant des magasin immenses, du personnel bon à jeter et peu de clients en comparais...

le 08/04/2024 à 13:19
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@dossier 51 - ils ont eu des "vaches à lait" sous la forme de commerçants dans les galeries marchandes. Essayez de vous procurer le bail d'un commerçant œuvrant dans une galerie marchande Casino et vous comprendrez beaucoup de choses.

le 08/04/2024 à 15:05
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L'exploitation systématique des moins riches donc, ok et merci.

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