Airbnb : la mise en location limitée à 60 jours par an à Amsterdam

Cette nouvelle règle est la première du genre en Europe. A titre de comparaison, à Paris, ville qui concentre la majorité des logements Airbnb en France, la limite est de 120 jours par an.
Amsterdam espère ainsi réduire les nuisances liées au touristes, comme le bruit, les dégradations et les hausses de prix de logements.

Les propriétaires d'un appartement à Amsterdam ne pourront désormais louer leur bien sur Airbnb que 60 jours par an. La mairie de la ville la plus peuplée des Pays-Bas a annoncé jeudi avoir trouvé un accord "unique" avec la plateforme américaine. De fait, la règle existait depuis 2014, mais la société refusait de coopérer et de mettre en place une limitation sur son site.

Désormais, à partir du 1er janvier 2017, dès que le seuil des 60 jours aura été dépassé, il sera impossible d'accepter de nouvelles réservations. Grâce à un compteur, le loueur pourra suivre "simplement" son activité et savoir combien de jours de location il lui reste.

Amsterdam espère ainsi réduire les nuisances liées au touristes, comme le bruit, les dégradations et les hausses de prix de logements. La la capitale néerlandaise, qui compte 830.000 habitants, accueille chaque année 17 millions de voyageurs.

Airbnb dans le viseur des autorités

En France, la ville de Paris, qui concentre la majorité des logements Airbnb, interdit de louer sa résidence principale plus de 120 jours (4 mois) par an. Les contrevenants, qui risquent une amende de 25.000 euros, sont avertis via un e-mail lorsqu'ils approchent de la limite. Pour ceux qui souhaitent louer leur résidence secondaire, une autorisation est nécessaire en-deçà de 4 mois. Au-delà, la résidence doit être reconvertie en meublé touristique, sous peine d'une amende de 80.000 euros.

La plateforme est dans le collimateur de nombreuses agglomérations à travers le monde, et de l'industrie du tourisme qui estime que le succès de ces sites de location en ligne non soumises aux mêmes contraintes légales et fiscales constitue un manque à gagner.

A Barcelone, la mairie a annoncé fin novembre son intention de sanctionner Airbnb et son concurrent HomeAway à hauteur de 600.000 euros chacune, pour avoir loué des logements sans les autorisations nécessaires.

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