La crise de la dette grecque sera-t-elle l'occasion pour la SNCF d'investir le marché hellénique? A Athènes, le gouvernement grec est contraint par ses créanciers - FMI, Banque centrale européenne et Union européenne - de privatiser une part importante des services publics, dont celui des transports ferroviaires, pour faire face à l'endettement public.
Trois candidates en lice
L'Agence grecque de privatisation (Hradf) est donc en train de rechercher des sociétés prêtes à reprendre la gestion des rails grecs. Lundi soir, elle a annoncé que "trois investisseurs ont exprimé leur intérêt pour l'acquisition de 100% de greco Trainrose". Et d'après la presse spécialisée, les trois sociétés en lice seraient la française SNCF, le consortium gréco-russe Terna-RZD et l'organisme roumain des chemins de fer contrôlé par le groupe Grampet.
Notre compagnie nationale serait donc prête à débourser des dizaines de millions puisque les responsables grecs espèrent retirer 200 millions d'euros de cette vente.
Contactée par La Tribune, elle n'a pas confirmé l'information. L'adjudication sera faite d'ici à début 2014. De son côté, le gouvernement grec s'est récemment dit confiant sur la réalisation des privatisations malgré les retards pris qui ont entraîné la révision du programme à la baisse à 1,6 milliard d'euros en 2013 contre 2,6 milliards initialement prévus.
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