Les résultats d'Uber dépassent les attentes, l'action s'envole à Wall Street

Uber bondissait à Wall Street mardi après avoir fait part de résultats et de prévisions dépassant les attentes grâce à une forte demande pour ses services. Son action montait de plus de 8% dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la Bourse.
Pour le deuxième trimestre, Uber s'attend à un Ebitda entre 800 et 850 millions de dollars, soit plus que les 761 millions de dollars attendus par les analystes.
Pour le deuxième trimestre, Uber s'attend à un Ebitda entre 800 et 850 millions de dollars, soit plus que les 761 millions de dollars attendus par les analystes. (Crédits : Phil Noble)

Uber fait feu de tout bois. Le montant total des réservations faites depuis l'application a grimpé de 19% au premier trimestre, à 31,4 milliards de dollars, porté par un bond de 40% de la demande pour les trajets en voiture avec chauffeurs. La demande pour les livraisons de repas a aussi augmenté, mais moins rapidement, de 8%.

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5,7 millions de chauffeurs et livreurs ont gagné 13,7 milliards de dollars, pourboires inclus, sur le trimestre.

Au total, les chauffeurs Uber ont procédé à 24 millions de trajets en moyenne par jour et le nombre de clients actifs par mois a progressé de 13% à 130 millions. Pour le directeur général du groupe, Dara Khosrowshahi, le fait que les chauffeurs et livreurs préfèrent travailler avec Uber plutôt qu'avec d'autres plateformes a permis à son entreprise « de mieux répondre à la demande croissante ».  Quelque 5,7 millions de chauffeurs et livreurs ont gagné 13,7 milliards de dollars, pourboires inclus, sur le trimestre.

De son côté, Lyft, son concurrent aux Etats-Unis, licencie. Selon le Wall Street Journal, le service, qui compte plus de 4.000 salariés, pourrait congédier 30% ou plus de son personnel. Cette mesure devrait lui permettre de réduire ses coûts de moitié. Lyft, qui ne s'est pas diversifié comme Uber dans la livraison de repas et d'autres produits, a essuyé 1,6 milliard de pertes nettes en 2022.

Des prévisions relevées pour le 2e trimestre

Le chiffre d'affaires d'Uber a pour sa part bondi de 29% à 8,8 milliards de dollars, une progression un peu plus marquée que les réservations en raison d'un changement de comptabilité au Royaume-Uni.

Malgré ces bonnes nouvelles, le géant américain n'est toujours pas rentable. Uber a tout de même réduit sa perte opérationnelle de près de moitié, à 262 millions de dollars. Le résultat net du groupe, qui dépend notamment des fluctuations des investissements que Uber détient dans d'autres sociétés comme la plateforme emirati Careem, s'est pour sa part traduit par une perte de 157 millions de dollars.

Le bénéfice ajusté avant intérêt, impôt et dépréciation (Ebitda), la mesure préférée de Uber, a été multiplié par plus de 4 à 761 millions de dollars. Pour le deuxième trimestre, Uber s'attend à un Ebitda entre 800 et 850 millions de dollars, soit plus que les 761 millions de dollars attendus par les analystes interrogés par FactSet.

Même si Uber doit s'adapter à un environnement où « les capitaux disponibles sont plus restreints et les taux d'intérêt plus élevés », « nous sommes bien placés pour améliorer notre position concurrentielle sur nos principaux marchés », a  commenté Dara Khosrowshahi.

En France, les conducteurs VTC bénéficient d'un revenu minimum par course

Un accord fondamental a été signé en début d'année entre les instances représentatives des chauffeurs et les plateformes. Elles ont instauré un revenu minimum par course - et non horaire - d'un montant de 7,65 euros applicable depuis le 1er février. Par ailleurs, jeudi 20 avril, plusieurs accords ont été signés entre les plateformes de livraison et des instances représentatives des livreurs de deux roues indépendants en pour leur garantir un revenu minimal horaire de course fixé à 11,75 euros et un meilleur encadrement des désactivations de leur compte, une première dans le secteur. Uber Eats France « s'est réjoui de ces trois accords qui portent sur des sujets prioritaires pour les livreurs indépendants ».

 (Avec AFP)

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Commentaire 1
à écrit le 02/05/2023 à 18:25
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Rien d'étonnant puisque que l'on s'approche de l'esclavage et la demande de l'actionnariat esclavagiste est sans frontières et sans limites !

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