TGV : Bouygues et Eiffage réclament 400 millions d'euros à la SNCF

Les groupes de travaux publics Bouygues et Eiffage réclament à SNCF Réseau plus de 400 millions d'euros supplémentaires pour des travaux qu'ils réalisent actuellement sur des lignes TGV.
Bouygues et Eiffage n'ont pour le moment pas commenté cette information de presse.

Les groupes de travaux publics Bouygues et Eiffage estiment qu'ils ont été contraints de réaliser des chantiers hors-contrat pour deux lignes de TGV. Par conséquent, ils réclament plus de 400 millions d'euros supplémentaires à SNCF Réseau, affirme mercredi Le Figaro.

Bouygues, qui réalise le contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier pour 2,3 milliards d'euros, "réclame plus de 200 millions d'euros supplémentaires à son commanditaire, SNCF Réseau, pour des travaux non prévus dans l'accord" comme un pont plus long qu'initialement envisagé, écrit le quotidien en citant des sources proches du dossier.

Une commission pour désigner les payeurs

Dans le même temps, Eiffage, bénéficiaire d'un contrat à 3,3 milliards d'euros pour la ligne TGV Le Mans-Rennes, demande près de 200 millions supplémentaires à SNCF Réseau.

Selon Eiffage, cité par Le Figaro, "comme le trafic de fret sera plus faible qu'imaginé au début, on nous a demandé de mettre de l'inox sur les rails pour éviter qu'ils ne se grippent. Cela a un coût".

Dans le cadre de procédures prévues dans les contrats, des experts vont être nommés pour dire si ces travaux doivent être payés ou non par SNCF Réseau.

Leurs avis sont attendus au printemps.

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Commentaires 4
à écrit le 17/02/2016 à 12:26
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C'est facile de gagner des appels d'offre en sous-estimant les coûts et après de demander des suppléments de EUR 400M.

à écrit le 17/02/2016 à 10:47
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Sauf qu'un cordon d'inox sur les rails des raccordements de service (jamais sur des voies principales) est un acte courant qui n'a rien à voir avec le trafic attendu... (je ne vais pas ici faire un cours de "voie") En plus c'est quelque chose de ...

à écrit le 17/02/2016 à 10:00
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Il serait temps que les hauts fonctionnaires d'état sachent choisir des prestataires de services de qualité hein, le copinage et les intérêts non liés aux chantiers commencent à générer des situations particulièrement extravagantes et inquiétantes du...

à écrit le 17/02/2016 à 9:43
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Ben voyons donc, d'abord on s'arrange entre potes pour sous évaluer la facture et mieux la faire passer et après on lance des cris d'orfraie ! Les seigneurs du béton seraient-ils incapables d'établir correctement un devis ? Mais bon tant que c'est ...

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