
Certes, la hausse est moins impressionnante qu'en 2010, où elle avait atteint 37 %. Mais dans le contexte de crise des dettes souveraines et de très forte baisse des prix des équipements en énergies renouvelables, ces 17 % d'augmentation des investissements mondiaux dans les énergies renouvelables n'en demeurent pas moins significatifs. Surtout lorsqu'on rappelle que ces 257 milliards de dollars (204,7 milliards d'euros) correspondent à une multiplication pas six de ceux réalisés en 2004 et 93 % de plus qu'en 2007.
C'est le solaire qui entraîne tout le secteur. Les 147 milliards de dollars mobilisés en 2011 sont en hausse de 52 % par rapport à 2010, et représentent près du double des investissements dans l'éolien. Ces investissements ont permis d'installer 30 gigawatts (GW) de capacité solaire au cours de l'année, portant le cumul européen à 69 GW. Globalement, les énergies renouvelables ont représenté 71 % des nouvelles capacités de production d'énergie installées en Europe en 2011, soit 31 % de la production additionnelle d'électricité.
17 % de la consommation mondiale d'énergie
Fin 2011, la capacité mondiale en énergie renouvelable dépasse 1.380 gigawatts (GW), soit une hausse de 8 % par rapport à 2010. A l'échelle mondiale, elles fournissent 20,3 % de l'électricité mondiale et 17 % de la consommation d'énergie finale, dont une moitié de biomasse traditionnelle (autrement dit, du bois de chauffe et de cuisine dans les zones rurales). Mais cette part a tendance à baisser au profit des énergies renouvelables modernes (solaire, éolien, etc...).
Les énergies fossiles reprennent l'avantage
En revanche, ces investissements verts passent à nouveau derrière les investissements "bruns" dans les énergies fossiles, qui ont atteint 302 milliards de dollars. Pour la troisième année consécutive, la Chine a mené la danse avec 52 milliards de dollars, suivie de près par les Etats-Unis (51 milliards), l'Allemagne, l'Italie et l'Inde. Cette dernière a vu les investissements verts bondir de 62 % à 12 milliards de dollars, grâce à la Mission solaire nationale. L'Europe a attiré 101 milliards de dollars, et reste la zone géographique la plus attractive pour ce type d'investissements.
Le secteur automobile au début du XXeme siècle
Dans le même temps, 2011 (et le début de 2012...) a vu de nombreuses faillites, essntiellement dans le secteur solaire, à commencer par celle, emblématique, de l'américain Solyndra en août, qui avait été soutenu par l'administration Obama. A ce sujet, Michael Liberich, le PDG de Bloomberg Energy Finance, a comparé le secteur des renouvelables à l'industrie automobile qui, malgré la disparition de 500 entreprises au début du vingtième siècle, a globalement connu depuis lors une croissance enviable.
En ce qui concerne le cout du KWh produit, le nucléaire ne publie ni le cout du retraitement du combustible, ni le cout du démantellement du réacteur en fin de vie.
L'énergie de source fossile ne publie pas non plus les couts associés au traitement du CO2 émis.Tout cela pour dire que la seule mention du cout de la puissance crete installée donne une idée fausse de la réalité. La seule comparaison valable serait de remener tous les couts au KWh, tenant compte de la totalité des KWh produits durant la durée de vie de la source de puissance.
30GW d'énergie renouvelable, ne produit pas plus d'Energie que 10GW de fossile ou de nucléaire qui produisent de manière quasi-permanente. Nous consommons des KWh, pas des KW (regardez votre facture EDF). Donc si vous comparez les puissances, commencez par diviser par 3 tout ce qui concerne l'éolien et le photovoltaique (intermittence) avant de comparer à ce qui est d'origine fossile ou nucléaire. Nous vous lirons plus volontiers.
Merci.
d'autre part vous oubliez que le renouvelable peut être stocké, et l'intermittence sera de plus en plus compensée. et vous oubliez de mentionner que pendant une maintrenance, un centrale nucléaire, ce sont des gWh en moins et donc intermittant également!
et bravo de recourir à un pseudo pour ce faire !