Tandis que les États-Unis cherchent à alimenter les véhicules électriques par des routes photovoltaïques, la plus grande université de Corée du Sud vient de dévoiler une autre piste : recharger ces véhicules par le biais de connexions magnétiques avec des chargeurs incrustés quelques centimètres sous la surface de la route. Une solution déjà testée par quatre bus du campus du Korea Advanced Institute of Science and Technology (KAIST) qui se dit en pourparlers avec Séoul et d'autres villes pour une utilisation dans les trois prochaines années.
Les chargeurs, reliées à de petites stations électriques, sont placés dans les voies de bus et les routes menant aux carrefours pour permettre aux véhicules de se recharger quand ils ralentissent. Ils se présentent sous la forme de bandes de 10 mètres de long qui transmettent des micro décharges aux véhicules roulant dessus, à condition d'être équipés d'aimants et de câbles. Il n'est pas nécessaire qu'ils soient en permanence reliés aux chargeurs. Et le système est sûr pour les piétons qui marcheraient sur les routes ainsi équipées.
D'après les experts, cette solution (dérivée d'un système utilisé pour les brosses à dents et rasoirs électriques fonctionnant de façon autonome après recharge sur un socle dédié) réduirait significativement la taille des batteries ou les « charge extenders », ces moteurs à essence prévus pour prendre la relève de l'électrique. Encore faut-il parvenir à en réduire fortement les coûts : un mètre de route ainsi équipé revient aujourd'hui à 400 millions de won (25 millions d'euros). Sans compter le coût de l'électricité !
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