L'automobile ancienne en surmultipliée

La France compte plus de 100.000 collectionneurs de voitures anciennes. Un marché à deux vitesses avec les sentimentaux à la recherche de l'auto de leur jeunesse, les plus nombreux car les prix restent accessibles, et les amoureux des belles mécaniques de prestige, de plus en plus rares car, ici, les prix ne cessent de grimper. Exemples lors de cette belle vente à l'occasion du salon Rétromobile.

Avec Ossenat parfois et Artcurial souvent, Bonhams est la maison de ventes aux enchères qui présente en France les plus notables vacations dédiées à l'automobile de collection. Cette importante filiale européenne dirigée par le dynamique Matthieu Lamoure organise chaque année, à l'occasion du salon Rétromobile à la Porte de Versailles à Paris (du 22 au 31 janvier) une vente aux enchères de très haut niveau, avec cette fois 99 véhicules dont 4 collections des plus importantes et, lots habituels, nombre de pièces rares, bouchons de radiateurs (8.000 euros pour une Naïade en cristal de Lalique) , mécaniques (8.800 euros un magnéto Bosch à double allumage) ou accessoires (6.500 euros un panier de pique-nique de Boudet, vers 1902).

Ce sont surtout les véhicules qui retiennent l'attention dans un marché ici dominé par les acheteurs étrangers, les grandes collections tricolores se faisant de plus en plus rares, depuis le retrait des frères Seydoux et la fermeture de dizaines de musées privés cette dernière décennie dans l'Hexagone. Si le must de la vente est une Alfa Roméo 8C Monza de 1932 estimée à plus de 1 million d'euros, nombre de voitures, en très bon état, dépassent la centaine de milliers d'euros. C'est le cas, notamment, d'un coupé prototype Maserati de 1946 (800.000 euros), d'une Talbot Darracq GP de 1926 (600.000 euros), d'une Ferrari Superamerica coupé de 1962 (800.000 euros), d'une Hispano Suiza Torpedo de 1935 (600.000 euros), un roadster Mercedes 300SL (350.000 euros) ou une Bentley Continental Fastback de 1957 (300.000 euros). A noter également une curiosité, la carcasse d'une Bugatti Brescia de 1925 restée 73 ans sous l'eau du lac Majeur, et remontée l'an passé de ses 53 mètres de profondeur (90.000 euros), et une Citroen SM de 1971 ayant appartenu à l'Elysée (250.000 euros).

Parmi les voitures les moins chères, une Lancia Appia blanche de 1965 (15.000 euros), un faux cabriolet Citroen AC4 de 1931 (30.000 euros), une Rolls Royce Silver Shadow Coupé de 1967 (25.000 euros) ou Un Torpedo Overland 75B de 1916 (25.000 euros).

Le 23 janvier, 16 h, salon Rétromobile, Hall 7.3, porte de Versailles, Paris 15, renseignements et catalogue sur www.bonhams.com

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Commentaire 1
à écrit le 30/01/2010 à 18:55
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oui buien sûr l est interessant de faire ce genre de collection, encore fait'il avpoir les moyens,disposer de place (garage), ce n'est pas a la portée du français moyen. Etant plus modeste, je me contenterais d'une 2 CV . c'est avec une telle voiture...

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