La malédiction du hollandais volant

De Fortis à BNP Paribas, de Roy al Bank of Scotland à Santander, tous ceux qui ont approché de près ou de loin le rachat des actifs de la banque néerlandaise ABN Amro ont connu des vents contraires.

Une fois, cela peut être un hasard, deux peut-être mais quatre fois ! Quatre des banques impliquées directement ou indirectement par la vente à la découpe de la banque néerlandaise ABN Amro connaissent aujourd'hui de sérieux problèmes. D'abord Fortis, le bancassureur belgo-néerlandais ayant été accusé d'avoir eu les yeux plus gros que le ventre en voulant racheter un gros bout d'ABN. Même cas de figure pour RBS, Royal Bank of Scotland, désormais partiellement nationalisée dans le cadre du vaste plan de sauvetage des banques britanniques initié par le Premier ministre Gordon Brown. C'est RBS qui avait mené l'offensive sur ABN Amro, initialement convoitée par une autre banque britannique, Barclays. Ensuite est venu le tour de l'espagnole Santander qui tout en clamant être en très bonne santé - malgré la crise immobilière hispanique et le ralentissement économique dans la péninsule ibérique - a dû lancer une augmentation de capital surprise de 7,2 milliards d'euros. Aujourd'hui, c'est au tour de

BNP Paribas

qui a voulu profiter de la vente à la découpe de Fortis d'être englué dans ce dossier et dans la crise et de multiplier les annonces négatives.

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