Le choix d'UBS

A y regarder de près, la grande banque suisse UBS, en décidant de transiger avec la redoutable administration fiscale américaine, l'IRS (Internal Revenue Service) à qui elle va transmettre les coordonnées de 4450 comptes de ressortissants américains soupçonnés d'avoir trompé leur fisc, a fait un choix. Celui de prendre le risque de ternir son image de gestionnaire de fortunes, notamment à l'international. Et pourquoi ? Pour éviter un procès qui risquait de lui valoir une énorme amende - menaçant même sa survie selon certains - et surtout de la gêner considérablement pour son activité outre-Atlantique dont le plus gros consiste dans la banque d'investissement. Car c'est bien pour défendre cette branche qu'UBS a accepté de fragiliser son autre division, celle de gestion privée, certes lucrative mais pas dans les mêmes proportions, en période de reprise et de spéculation relancée, que la banque d'investissement avec ses fructueuses activités de marché.

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