C'est tout le paradoxe du discours actuel sur les aides à apporter à l'industrie automobile fragilisée par la crise financière et économique qui voit plonger les ventes et les systèmes de financement pour l'achat de voitures, essentiel à ce secteur. A quoi vont-elles servir ?
Le discours à la mode est de dire qu'elles vont être fructueuses puisqu'elles serviront à ce que ces entreprises préparent les voitures de demain, plus respectueuses de l'environnement, hybrides, électriques, à moindre consommation au moins.
Mais est-ce si sûr ? Car si l'on déverse des milliards sur cette industrie, elle va d'abord les utiliser à financer son système actuel, ses usines en partie obsolète, ses salariés pléthoriques (pardon pour eux), ses technologies vieillissantes et peu adpatées au réchauffement de la planète. On ne réforme par sur un claquement de doigts un système qui perdure depuis un siècle.
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