Carlos Ghosn ou la stratégie du chantage

Par Jean-Philippe Denis, Professeur de gestion, Université Paris Sud – Université Paris-Saclay

Comme tout le monde, j'en suis resté sur le cul.

D'un côté, par cette assemblée générale d'actionnaires qui vote à une très large majorité contre la rémunération du PDG qui lui était soumise - à simple titre consultatif, of course - pour approbation. D'un autre côté par ce conseil d'administration qui a confirmé la rémunération du PDG et les décisions du comité des rémunérations.

Je ne reviens pas sur les arguments évoqués par Carlos Ghosn, du type « les membres du CA sont ceux qui ont été élus par les actionnaires et donc blablabla... » Je ne m'attarde pas davantage sur les réponses hallucinantes disponibles en ligne sur le site même du groupe Renault : franchement, c'est du never seen before en termes d'arrogance.

Je ne reviens pas non plus, même si pour le coup je pouvais, sur une chronique ancienne consacrée à une autre affaire et que j'avais sobrement intitulée « 25% de CA, 75% de conneries ». Puisqu'on sait maintenant qu'un Conseil d'Administration dominé par le PDG à 100% ça suffit largement à vous déclencher des décisions délirantes à 1000%.

Gouvernance et rémunérations des PDG : les « bonnes pratiques »

Revenons-en plutôt aux faits stratégiques. Nom : Ghosn. Prénom : Carlos. Signe particulier : grosse tête et pas franchement réputé pour son humour. Je crois qu'on a tout dit.

Et donc fervent pratiquant d'une religion que nombre d'autres ont pratiqué avant lui et devant laquelle tant d'autres continuent de se prosterner en attendant l'ostie de leurs stock-options : l'enracinement managérial par la mise en place d'une stratégie et d'une organisation qui rend de facto le dirigeant too big to fail.

On ne s'attarde pas non plus sur les motifs divers et variés qui nous viennent de la théorie positive de l'agence, laquelle part du bon sentiment selon lequel la meilleure façon de protéger les actionnaires c'est d'aligner l'intérêt de leur principal mandataire (le PDG) avec le leur. Théorie dont l'impact académique comme sur les pratiques aura été absolument considérable si l'on en juge par l'inflation des salaires des top-managers et autres CEOs.

Et en France particulièrement par la magie de la Sainte Trinité : ouverture du capital des vieilles entreprises publiques, codes de bonnes pratiques de gouvernance AFEP-Medef (ah, le rapport dit Bouton !), loyauté du « tu m'tiens, je te tiens par la barbichette » à la française via les mandats croisés dans les divers conseils d'administration de nos champions appelés à devenir européens et même mondiaux ! « Wesh, Wesh, bien oué-j la magouille... » comme diagnostiquerait peut-être l'éternel ami de ces chroniques Hip-Hop Management : B2OBA !

Pour mesurer le chemin accompli par les élites qui peuplent les équipes de direction de nos « champions » industriels, rien de mieux que de se souvenir qu'au milieu des années 1990, on était encore un jeune conducteur. Qu'à l'époque, il n'y avait pas de téléphones portables et puis pas d'Internet. Bref, on en était encore au Minitel (rose) de Xavier Niel (lequel n'était pas encore l'un des actionnaires de référence du Monde...) et on vivait ce moment, unique : Renault ouvrait son capital de Renault avec des parts sociales à acquérir comme autant de « Mistral gagnant » et de nos dimanches F1 x Prost.

Que de chemin parcouru donc, depuis, sous la houlette en particulier de Carlos Ghosn, et de cette alliance Renault-Nissan partout célébrée puisqu'elle allait enfin permettre de « peser dans l'game » des constructeurs qui devaient vendre quelques millions de véhicules sauf à risquer d'être avalés (industrie en voie de concentration oblige !).

Bon, on espère ne pas vous avoir perdu, et on vous invite plutôt, si vous en avez le courage, à vous cogner les deux heures d'AG où, après un démarrage très keynote à l'Hollywoodienne, on ne comprend plus rien puisque le doublage fait écho à la voice du big boss.

Et retour à la théorie de l'agence avec son impact absolument considérable, mais avec des succès plus mitigés : d'un côté d'indéniables succès pour inspirer les pratiques d'inflation salariale des CEOs ; de l'autre, des scandales à répétition, à n'en plus finir, sur fond de survalorisation bourisière, d'overvalued equity et autres maquillages comptables esprit Enron.

Et on en revient donc à Renault pour s'étonner de quelques points qui n'ont été visiblement que très indirectement abordés.

L'automobile, une industrie d'avenir?

D'abord, rien ne dit que l'automobile soit une industrie qui ait réellement de si beaux jours devant elle puisque ça coûte quand même vachement cher les bagnoles. Surtout si vous avez eu le bonheur d'être l'heureux propriétaire d'une Espace IV 3.0 DCI (avec moteur Isuzu)... Pourquoi ? Tapez le nom sur Google, allez lire les forums, vous allez comprendre !

Ensuite, rien ne dit non plus que Renault ne va pas avoir un jour ou l'autre des histoires en matière de respect des normes antipollution, c'est de notoriété publique. Dans ce contexte, on serait PDG de l'entreprise depuis quelques années, on prendrait plutôt soin de faire plutôt attention... et de ne pas être trop gourmand.

Enfin, il y a cette affaire du pétrole. Avec la chute dramatique du cours du baril. Et qui pourrait différer quelque peu l'intérêt économique d'une bascule trop rapide dans le tout électrique, sans oublier qu'il y a quand même tout un écosystème qui reste aussi à bâtir autour... pour que l'offre électrique soit réellement attractive pour le grand nombre.

Voilà, on s'arrête là parce qu'on n'y connaît pas grand-chose à l'industrie automobile, à ses problématiques actuelles, et que d'autres sont sans doute bien mieux placés pour commenter les risques stratégiques pris par Renault qui rendent pas idiote du tout cette idée qu'un PDG qui fait tout pour être irremplaçable dans ce contexte, c'est un peu limite... Surtout quand après tant d'années on n'a rien été capable de faire de mieux qu'une bonne vieille médaille en chocolat de 4e constructeur mondial, au surplus par croissance externe.

La stratégie du chantage

Voilà. Bon, on ne rentre pas plus dans le débat, on l'a dit. On regrette juste le temps où diriger une entreprise comme Renault, c'était d'abord vécu comme un honneur plutôt qu'une manière de remplir jusqu'à plus d'hubris son compte en banque. Et où, pour l'honneur, un vote négatif des actionnaires aurait conduit un PDG à présenter plutôt sa démission au lieu de pratiquer ce truc si bien connu en théorie de la gouvernance : la stratégie du chantage.

Parce qu'après tout, s'il est si bon Carlos Ghosn, alors pourquoi il ne se libère pas de lui-même de ces chaînes insupportables qui le condamnent à devoir diriger Renault et Nissan ? Il y a plein de startup qui l'attendent. Et il va découvrir un truc : à la base, les stock-options, c'était plutôt elles que ça concernait pour compenser les salaires qu'elles ne pouvaient verser. Pas Bernard Arnault chez LVMH ou Carlos Ghosn chez Renault Nissan. Ou les autres du CAC 40 et d'ailleurs.

Allez, sur ce on vous laisse lire le dernier numéro de la Revue Française de Gestion. Avec un papier signé Jacques Barraux qui vous retrace les origines de la revue ; un dossier « Innovation et numérique » coordonné par Pierre-Jean Barlatier à consommer sans modération ; et puis un papier « Grand-Angle » sous le signe d'abord de l'humilité : « Managers et espions : l'affaire Renault ». Avec comme fil conducteur du numéro cette idée : si à l'heure de l'innovation numérique, on peut aussi faire disparaître des enregistrements compromettants du web (souvenez-vous, l'entretien d'anthologie dans le bureau du Directeur juridique de Renault désormais introuvable sur le web...), on n'a pas encore inventé le procédé qui permettra d'effacer la mémoire des chercheurs en management. N'en déplaise.

Et pour conclure cette trop brève chronique, on érigera donc plutôt au rang d'exemple managérial neuf l'acte du président Obama au moment de quitter l'estrade lors du 2016 White House Correspondents' Dinner ; plutôt que celui du « bad CEO » Ghosn, dont l'Histoire retiendra l'obstination et le réel talent à gérer d'abord son seul enracinement ; quoi qu'il puisse prétendre de l'intérêt de ses diverses entreprises.

Parce qu'après tout, « sur le plus haut trône du monde, on n'est jamais assis que sur son boule » pour filer une punch-line de B2OBA (in « Pitbull », album Ouest Side), remixant... Renaud par Montaigne.

The Conversation______

Par Jean-Philippe Denis, Professeur de gestion, Université Paris Sud - Université Paris-Saclay

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation

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Commentaires 53
à écrit le 09/05/2016 à 20:43
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Certains ont quand même la mémoire un peu défaillante. Si RENAULT est toujours là ce n'est pas grâce à la capacité de Carlos GHOSN a diriger son entreprise mais bel et bien grâce à l'effort de l'état français, donc nous contribuable !!!! Ben voyons, ...

à écrit le 08/05/2016 à 11:37
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Lorsque des administrateurs piétinent les actionnaires, c'est que la dictature de minorité voyoucrate a sévit, impunément. Toutes ces Ghosneries jettent le discrédit sur l'ensemble du patronat Français, 80% des patrons Français ont créé leur en...

à écrit le 08/05/2016 à 10:08
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Entièrement d'accord avec cet article d'un journaliste indépendant ,et respectable ,je suis scandalisé par l'arrogance , la grosse tête et l'absence du sens de l'honneur du petit Mr goshn , qui ne mérite plus de diriger une entreprise française . Pou...

à écrit le 08/05/2016 à 0:27
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on ne pouvait attendre autre chose d'un professeur de gestion à Paris Sud ! il a du faire ses études à l'Université Patrice Lumumba de Moscou au temps de feu l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques ! Il doit regretter le temps de la REGIE N...

à écrit le 07/05/2016 à 23:02
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Vocabulaire grossier (j'en suis resté sur le cul), charabia franco-anglais (never seen before), vulgarité assumée (ça coute vachement cher les bagnoles), tout cela ne suffit pas car c'est une "chronique trop brève". La médiocrité des incapables les ...

à écrit le 07/05/2016 à 22:36
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Bof Martin Winterkorn a démissionné du poste de patron de VW après le scandale, mais a quand même touché 9,3 millions d'euros de compensation, en plus de 7,3 millions de bonus ...!!! Toute polémique entretenue ou pas est hors sujet à observer un...

à écrit le 07/05/2016 à 13:32
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On s'en bat l'œil d'avoir des usines dans le monde entier et de l'argent qui voyage dans les banques étrangères, ni de faire des profits deux chiffres pour quelques rares actionnaires français. On veux des boîtes qui ramènent de l'argent et surtou...

le 07/05/2016 à 22:43
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Et les décisionnaires de Volkswagen qui démissionnent pris à la gorge par les évènements et alors que Porsche construit ses derniers modèles à Bratislava, on discute la deutsche Qualität et la gouvernance allemande pour rigoler un peu ..?

à écrit le 07/05/2016 à 10:45
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J'espère que vous n'êtes pas payé pour une chronique aussi mal écrite. Si vos cours sont aussi confus, il n'y a qu'une chose à dire à vos étudiants : séchez !

à écrit le 07/05/2016 à 10:36
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Article plus indigeste que le sujet lui-même ! Plus présidé par le dépit que par l'objectivité au regard de "ce qui est vraiment". Il faut se souvenir que le prédécesseur de Ghosn fût un socialiste incompétent et servile dont la gestion de l'entrepri...

à écrit le 07/05/2016 à 10:18
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Ce qu'il convient de retenir de ces affaires Ghosn à succession, maintenant l'affaire de ses abus de biens sociaux après, pour mémoire la fumeuse affaire de faux espionnage ... c'est que Ghosn est au centre d'un vaste imbroglio de sociétés, centra...

le 07/05/2016 à 22:37
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Tu t' es vu quand t' as bu ...???!!!

le 08/05/2016 à 18:53
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C'est évident, Ghosn et une minorité de ses subalternes sèment des troubles à l'ordre public en France ; Le Gouvernement Français et la Justice Française se doivent de prendre toutes initiatives d'urgence pour mettre fin à ces troubles à l'ordre pub...

à écrit le 07/05/2016 à 10:05
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Ghosn est ce qu'il est, peut-être trop franc, peut être pas simple et abordable mais toutefois personne ne peut contester ses aptitudes à diriger une entreprise. La rémunération est toujours un sujet sensible en France, ce qui est moins le cas chez ...

à écrit le 07/05/2016 à 8:55
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Que j'aurai aimé que le directeur d'Areva ou d'EDF ait obtenu les même résultats, , milliards de profit, avec de tels salaires en millions, ça aurait coûté moins cher que ce qui c'est passé. L''envie et jalousie n'ont jamais remplacé courage et comp...

à écrit le 07/05/2016 à 8:52
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Pas que je sois fanatique de Ghoshn, mais c'est article est du charabia qui n'explique rien. Quant à l'auteur, professeur de gestion, c'est à se demander comment l'université recrute ses enseignants

à écrit le 07/05/2016 à 8:32
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changez votre titre : " Le Gouvernement ou la strategie des faiseurs de pertes " ! on " politicardise " : au lieu de vouloir de bons gestionnaires , on place ...les copains et ...on enregistre les pertes ( SNCF - AirFrance ... etc ); Goshn est peut ...

à écrit le 07/05/2016 à 8:29
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L'Etat n'a rien à faire chez Renault, et lors de ce vote, ne s'est pas prononcé pour défendre les intérêts des Actionnaires, mais a adopté une posture politicienne, déconnectée de l'intérêt général. Notre Pays a tout à gagner d'un Groupe Renault r...

à écrit le 07/05/2016 à 7:56
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Cet article est illisible ! Je ne sais pas où l'université de saclay à trouvé un agité pareil et pourquoi la tribune lui donne la possibilité de nous faire la leçon. Qu'il s'intéresse plutôt aux salaires dans le foot !!!

le 07/05/2016 à 8:40
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soyez sur qu'ils ne sont pas allé chercher quelqu'un à l'INSEAD...( independament du fait que C;Goshn y a été primé .

à écrit le 07/05/2016 à 4:08
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Méritocratie versus médiocratie. Je trouve beaucoup plus révoltant la pratique de recasage systématique du fait du prince seul à des postes honorifiques et grassement rémunérés, aux frais de la Républque des séniors dépassant l'age de la retraite: l...

le 07/05/2016 à 8:42
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surpris ? mais , voue etes sur " la voix de solferino " , ici ...

à écrit le 07/05/2016 à 0:34
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Pendant 50 ans, les US taxaient (ce qui dépasserait aujourd'hui 1 OOO OOO de dollar) à plus de 80%. Rêvons au niveau mondial d'un tel taux marginal d'imposition conjointement au rétablissement d'un Glass Steagall Act...

à écrit le 06/05/2016 à 21:07
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Un "professeur" qui a du faire Mai 68, et qui y reste fidele. On tremble quand on pense que ce genre d'elucubrations gauchistes est enseigne a l'universite de Saclay. Vite Monsieur Denis, prenez votre retraite!!

à écrit le 06/05/2016 à 19:34
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Son salaire est surévalué compte tenu qu 'il ne fait qu' un mi temps chez Renault..... Tavarez , son ancien second ...a sorti Peugeot de la mouise avec des émoluments bien moindres . Ce dernier fait bosser des Français , l' autre ? D'autre part on...

le 07/05/2016 à 8:47
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..." Tavarez , sont ancien adjoint ..." . Voyez , non seulement il redresse et developpe les boites qu'il dirige , mais en plus ...il y forme les gens ; Il faudrait peut etre lui faire un pont d'or à Saclay pour ameliorer le niveau ?

à écrit le 06/05/2016 à 19:25
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Au secours l'inquisition et le marxisme reviennent ! Pas étonnant de la part d'un universitaire envieux et donneur de leçon: "juste fais-le" ...

à écrit le 06/05/2016 à 18:38
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Fort bien mais votre ode à obama qui vient de dire à l'Europe qu'elle doit se soumettre ou se démettre et qui prépare la troisième guerre mondiale:après le Moyen-Orient-grand succès-la Russie avec l'Ukraine-un triomphe des néo-nationaux socialistes-l...

à écrit le 06/05/2016 à 17:03
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Quelle piètre analyse ! Renault est un Groupe magnifiquement géré par le Président Ghosn. Le Conseil d'Administration est particulièrement remarquable. En tant qu'Actionnaire, j'approuve sa rémunération qui est totalement méritée. Par contre, ...

le 06/05/2016 à 20:03
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Cela n'a rien à voir. Il se trouve que votre opinion n'est pas majoritaire chez les actionnaires c'est tout. La seule gouvernance acceptable c'est la confirmation de la rémunération du mandataire social par l'assemblée général des actionnaires...et l...

le 07/05/2016 à 7:46
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tout à fait d'accord avec vous ! mais en France on prefere le looseurs avec petit doigt sur la couture du pantalon ( qui ne savent que créer des pertes abissales dans l'entreprise qu'on leur à confiée ).

à écrit le 06/05/2016 à 15:05
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Vous ne voulez plus cautionner les salaires exorbitants versés à Mr GHOSN, ben c'est simple, boycottez RENAULT, surtout n'achetez plus de voitures RENAULT tant que ce monsieur sera président de la société. Voilà le problème est réglé ...Plus de vent...

le 06/05/2016 à 17:11
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Mais, les ouvriers, les actionnaires ne sous pas responsable des dérives de cette individu... Ils y a sûrement une solution pour faire comprendre à ce monsieur qu'il a pousser le bouchon vraiment trops loin... Nous vivons dans un monde tellement chan...

à écrit le 06/05/2016 à 13:55
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Si on écoute nos politiciens son salaire est scandaleux, mais dans sa branche et son métier Mr Ghosn est unique et a largement rentabilisé l'entreprise. Comme Alsthom, Areva, EDF, et autres il vous suffira de le remplacer par un Enarque et dans 2-3...

le 06/05/2016 à 20:07
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Encore une fois ce n'est pas son salaire qu'on lui reproche mais le fait qu'en tant que président du CA il ne tienne pas compte du vote de l'assemblée générale...

à écrit le 06/05/2016 à 12:37
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Quelle analyse! Réductrice, incomplète, partiale, et j'en passe! Si tout n'est pas rose avec ce PDG, il ne faut pas lui retirer certain succès qui font que cette entreprise existe toujours "librement". Alors, on peut parler de moins-value sur le p...

à écrit le 06/05/2016 à 12:20
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Bof Martin Winterkorn a démissionné du poste de patron de VW après le scandale, mais a quand même touché 9,3 millions d'euros de compensation, en plus de 7,3 millions de bonus ...!!!

à écrit le 06/05/2016 à 12:02
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Franchement c'est minable de jouer sur la jalousie pour distraire les citoyens Francais des vraies problèmes... Je me moque que Ghosn, PDG d'une société privé, et oui, la regie c'est finie, touche 7 millions ou même 40. Une société privé n'a pas à êt...

à écrit le 06/05/2016 à 11:23
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m ghon ne fait ni plus ni moins que m hollande qui lui dirige un pays dit democratique mais ignore les scrutins et les pétitions ainsi que les revendications du peuple

à écrit le 06/05/2016 à 11:16
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Dans un langage polémique en mal de pondération, un article malveillant, même si pas totalement infondé, d'un donneur de leçons de morale qui ne peut s'empêcher de refiler au passage sa vieille marchandise sans la moindre vergogne dans une tribune de...

le 06/05/2016 à 20:13
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Je me demande quand même si les footballeurs de renommée internationale ne sont pas plus rares à dénicher que les patrons de talent. Je pense que mon doute vient du fait que la paye des footballeurs n'est pas décidée par des CA constitués eux-mêmes d...

à écrit le 06/05/2016 à 10:20
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Renault recoit des aides diverses et vairées, des allègements de charges sociales, des avantages fiscaux CIC, CIR, CICE, bref les pertes "d'exploitation réelle" de Renault sont effacées par les ponctions dans les poches des contribuables honnêtes ...

le 06/05/2016 à 12:15
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Tu t' es vu quand t ' as bu ...??!!

le 06/05/2016 à 19:44
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Effectivement, le gouvernement Français a les moyens de supprimer toutes les aides a Renault qui n'en n'a pas besoin puisque c'est l'opulence insolence dans tout l'entourage de Monsieurs Ghosn, tous se gavent sans justification ; Donc Macron do...

à écrit le 06/05/2016 à 9:53
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la rémunération des dirigeants est un sujet complexe Que vaut un PDG mais aussi les directeurs généraux et autres; car rien n'est clair....retraites, avantages en nature; jetons de présence en sus. plus chez renaut que j'ai bien connu l'acceuil de c...

à écrit le 06/05/2016 à 9:35
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Encore une fois l'Etat a failli en tant que législateur, car bien que les actionnaires en bons schyzophrénes sont avant tout attachés aux résultats de l'entreprise et au parcours de son action, ils n'ont que droit de la fermer en cas de grand messe.

à écrit le 06/05/2016 à 9:25
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Le système de rémunération serait équilibré si on leur faisait restituer quand ils font des pertes

à écrit le 06/05/2016 à 8:52
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Il faudrait remplacer ce Monsieur par un "promotion Voltaire" du PS pour une gestion "juste" dans l'intérêt des salariés et avec suppression des dividendes. Là est la vraie solution de gôche.

à écrit le 06/05/2016 à 8:40
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Ghosn a fait de la Régie Nationale des Usines Renault une multi nationale qui fabrique les 3/4 de ses véhicules à l'étranger. Il n'a rien apporté à la France, il a fermé des usines dans notre pays, mais aussi en Europe de l'ouest, pour en ouvrir au...

le 06/05/2016 à 9:52
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Quelle usine Renault a fermée dans notre pays ? (A mois que vous ne soyez belge, et c'est L. Schweitzer qui a fermé Vilvoerde). Votre comparaison avec PSA fait rire ou pleurer. PSA qui a fermé une usine en France l'année dernière, qui n'a du sa survi...

le 06/05/2016 à 10:15
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par curiosité, quelles usines aurait il fermé en France? aucune.. il faut se renseigner un peu... Vu l'internationalisation de Renault, il est évident que de nombreuses voitures sont faites hors de France: aucune constructeur ne fabrique toutes ses ...

le 06/05/2016 à 21:14
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désespérant de lire de telles fadaises ,nissan et infinity sont pas des Renault du tout ,

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