Miser sur les marchés d'avenir... des vieux continents

À compter de ce lundi, Source cote à Londres un tracker sur les marchés émergents d'Europe et d'Afrique.
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Que ce soit chez Lyxor, iShares, Powershare ou Amundi, il existait déjà des trackers investis sur l'Europe émergente, l'Afrique ou le Moyen-Orient. Mais aucun ne couvrait globalement les trois zones. En collaboration avec Bank of America?Merrill Lynch, Source a créé le « FTSE Emerging Emea 40 Source ETF ». Alors que les marchés développés peinent à convaincre, les investisseurs continuent de chercher des pistes sur les marches émergents.

La zone couverte par ce nouveau tracker est un champ d'exploration intéressant puisqu'il couvre la Russie, l'Afrique du Sud ou encore la Pologne. Les économies traditionnelles et celles basées sur la richesse de leur sous-sol, en pétrole ou en minerai, se combinent ainsi dans le portefeuille. S'y ajoutent les marchés en phase de maturation du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord.

Perturbées par le printemps arabe, ces places financières évoluent à des niveaux de valorisation jugés attractifs au regard de la croissance attendue et des évolutions politiques à venir. Reste le problème de la liquidité sur ces marchés boursiers en devenir. « De manière générale, l'indice retenu se concentre sur les valeurs les plus traitées. Ces dernières sont sélectionnées sur la base du volume moyen constaté chaque jour », explique Ludovic Djebali, directeur exécutif de Source. En effet, le FTSE Emerging Emea 40, qui comprend 40 valeurs, est un indice assez concentré. Sa construction exclut de fait les titres de faible capitalisation, souvent peu traités. D'un point de vue opérationnel, Source a également été confronté au problème des versements irréguliers de dividendes sur certains marchés : « Il a fallu optimiser le traitement des dividendes, notamment en Russie, afin de minimiser l'écart constaté entre l'indice et l'ETF », précise le responsable.

Actuellement les principales pondérations de l'indice sont l'Afrique du Sud (29 %), la Russie (28 %), la Pologne (16 %), la Turquie (11 %), la Hongrie (7 %) et la République tchèque (7 %). L'Égypte, Israël, le Maroc et les Émirats arabes unis font aussi partie de l'univers d'investissement. Autant de marchés où, dans un contexte géopolitique changeant, il peut être opportun d'être réactif. Et c'est précisément ce que permettent les trackers !

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