
La pomme ne tombe jamais loin de l'arbre, disent les Normands. Jeudi en débattant de l'avenir de la vallée de Seine à Rouen, Anne Hidalgo, Nicolas Mayer Rossignol et Edouard Philippe se sont inscrits dans les pas de leurs mentors respectifs. Réunis dans le même attelage improbable, Bertrand Delanoë, Laurent Fabius et Antoine Rufenacht avaient, en leur temps, défendu la cause à trois voix après que Nicolas Sarkozy ait accouché du concept de «Grand Paris jusqu'au Havre ».
Leurs successeurs reprennent donc le flambeau dans le même format, au risque de fâcher les président(e)s des deux Régions qui n'ont pas été conviés. La date, qui intervient quinze jours après la tenue du Comité interministériel à la mer au Havre, sous l'égide du Premier ministre Jean Castex, n'a pas été choisie au hasard. La Seine est juste à la veille de la fusion de ses ports qu'Edouard Philippe souhaitait déjà à Matignon et qu'il présente (avec l'inscription de la nouvelle ligne Paris Normandie dans la LOM - loi d'orientation des mobilités) comme la « première incarnation manifeste » du rapprochement initié une décennie auparavant. « Notre ambition...
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