CapVisio veut démocratiser la visioconférence

Intégrateur de solutions et distributeur de matériel de visioconférences, le nantais CapVisio utilise les outils du web pour rajeunir la visioconférence et lancer son propre produit sur abonnement, à l'instar des forfaits téléphoniques. A travers le cloud, Visio as a Service (Vaas) propose un système sécurisé de visioconférences en multipoints.
La PME propose des abonnements via trois packs à 59, 99 ou 199 euros qui offrent une visioconférence accessible sur PC, tablette ou smartphone. © CapVisio

Installée sur le marché de la visioconférence depuis 2008, la société nantaise CapVisio vient d'investir 300.000 euros pour se doter de plateformes informatiques capables de gérer des communications vidéos sécurisées, en multipoints. Autrement dit, avec plusieurs interlocuteurs en même temps sur un même écran.
Grâce au cloud et aux nouveaux outils du web, l'entreprise vient de mettre au point sa propre solution, baptisée Visio as a Service (VaaS) appuyée sur trois formules d'abonnements mensuels : trois packs à 59, 99 ou 199 euros qui offrent une visioconférence accessible sur PC, tablette ou smartphone. Grâce à cette nouveauté, l'entreprise (22 salariés plus 5 apprentis) compte réaliser une croissance de quelque 30% cette année. En s'ouvrant à l'international, son chiffre d?affaires pourrait passer de 6,8 millions d?euros en 2012 (+28 %), à 8,5 millions.

La sécurisation des données

"Le marché est évident. L'image est partout. Les jeunes générations sont nées avec un smartphone", estime Geoffroy Chevalier, PDG de CapVisio, qui veut ainsi permettre à toutes les strates de l'entreprise d?accéder à la visioconférence. Jusqu'ici, relativement limité en raison de coûts d'installation relativement élevés (7 000 à 30 000 euros pour l'acquisition ou 500 à 800 euros/mois en location) ce mode de communication, utilisé par les cadres et dirigeants, représente un marché "marginal" d'une centaine de millions d?euros en France. Il est dominé par cinq acteurs -dont CapVisio - qui se partagent 60 % du gâteau.
« Nous offrons, cette fois, une alternative moins onéreuse et surtout sécurisée face aux solutions comme Skype, gratuites mais insuffisamment sécurisées ». D'autant qu'un tiers des communications des entreprises transiteraient par Skype. "De quoi s'inquiéter quand on sait le nombre de documents confidentiels qui y circulent", pointe Geoffroy Chevalier, PDG de CapVisio. Outre la sécurité, la recherche d'économies, la réduction des coûts de fonctionnement et des déplacements dans les entreprises figurent en bonne place de l?argumentaire de la PME pour promouvoir la visioconférence.


 

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Commentaire 1
à écrit le 19/06/2013 à 11:34
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ils ne disent pas comment sont sécurisées les communications ???

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