Comment s’y retrouver parmi les notions de « digital learning » ?

Perdu-e-s dans toutes ces notions de « learning » ? Zoom sur trois terminologies (parmi tant d’autres) pour décortiquer le vocabulaire riche et varié de la formation 3.0, entre transformation digitale, accessibilité et interactions humaines.
(Crédits : DR)

Le rapid learning : une technique de production rapide

Dans rapid learning, qui signifie « rapid e-learning development », l'adjectif « rapide » concerne le développement, donc la production de contenus e-learning. C'est donc un procédé pour créer des contenus, et pas un mode de diffusion ou d'apprentissage.

Il implique l'utilisation d'outils « auteur », qui permettent donc de créer des contenus (d'être « auteur » de vos contenus), souvent à partir de modèles prédéfinis dans lesquels vous pouvez insérer vos textes, images et documents multimédias. Beaucoup d'outils en ligne existent, qui mettent en valeur leur simplicité d'usage grâce à une ergonomie intuitive.

La rapidité de production définit le rapid learning, c'est pourquoi il est adapté à la réutilisation de contenu existant, par exemple pour digitaliser une formation présentielle (même si tout n'est pas transposable).

Cependant, rapidité et coût réduit ne sont pas toujours gages de qualité. Ainsi, si le rapid learning permet d'accélérer la production des contenus, il reste limité pour créer des contenus graphiques et interactifs très élaborés, et ne permet pas de s'affranchir des étapes indispensables de la création d'une formation (ingénierie pédagogique, communication, évaluation).

Le micro learning : un format d'apprentissage court et efficace

Qu'on l'appelle microlearning, micro apprentissage ou encore fast learning, c'est un format d'apprentissage très court, qui permet de fournir / acquérir des notions précises en une durée très limitée, de manière asynchrone et à distance. Chaque « nuggets » (ou cours, leçon, épisode, capsule, pastille... à « grignoter ») dure en général entre 30 secondes et 5 min et aborde une notion précise.

Les plus : liberté et efficacité. Avec une notion par module, l'apprenant n'a pas le temps de se disperser, il reste concentré, et mémorise mieux l'information. Très adapté aux emplois du temps chargés, il est accessible facilement sur tous appareils, à tout moment (ATAWAD) selon la mobilité et la disponibilité de l'apprenant, et aussi selon ses besoins.

Tout cela, combiné à des contenus ludiques, interactifs, voire humoristiques, fait du microlearning un format qui maintient et stimule l'intérêt et l'engagement de l'apprenant.

Toutefois, le microlearning n'est pas adapté à tous les sujets de formation (mise en situation, notion complexe, formation terrain, ...) et ne se substitue pas à un programme de formation professionnelle encadré avec les RH et manager par exemple. Par contre, il peut s'y intégrer.

Comment l'utiliser ? Voir notre article complet sur Horisis.com.

Le blended learning : une modalité de formation hybride

Comme son nom l'indique, le blended learning combine plusieurs modalités d'apprentissage : distanciel et présentiel et/ou synchrone / asynchrone. Appelé aussi « enseignement hybride », « virtuel enrichi », « formation mixte », il alterne des moments d'apprentissage en autonomie et des sessions en face-à-face avec les formateurs.

Le blended learning conjugue les avantages des deux modalités sans les inconvénients pour les apprenants : autonomie, facilité d'accès et d'organisation côté distanciel ; contact humain et partage, côté présentiel. Dans tous les cas, des outils collaboratifs peuvent être utilisés pour favoriser l'interactivité et les échanges entre pairs.

Cette alternance donne du rythme à la formation, maintient l'intérêt et stimule donc l'engagement. De plus, le rythme permet une personnalisation de l'organisation (à son rythme, en parallèle de ses activités professionnelles) et des contenus. Si les moments synchrones sont généralement figés en termes de logistique, leur contenu peut être adapté en fonction des attentes et du niveau des apprenants. De même, des modules e-learning complémentaires peuvent être débloqués en fonction des besoins détectés.

Dans tous les cas, une bonne communication sur le programme et les échéances est nécessaire (planning, travaux et livrables, modules obligatoires et complémentaires...).

De nombreuses combinaisons sont possibles selon les objectifs (plus de détails dans notre article complet).

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Ces trois termes, s'ils sont loin de couvrir l'ensemble des notions associées au digital learning, et encore moins l'apprentissage en général, nous éclairent sur les différents niveaux qui peuvent s'interfacer, et qui peuvent être résumés ainsi :

Horisis Conseil

La modalité ou le format d'une formation en lui-même n'est pas gage de réussite ou d'échec, c'est un tout. Quelles que soient les modalités mises en place, c'est aussi la façon dont est animée la formation qui va optimiser sa pertinence (par les formateurs et les concepteurs, par les outils, par le rythme...). Un contenu didactique et interactif qui pousse à l'action et sollicite l'attention peut avoir raison du plus réticent des apprenants !

Quand il répond aux objectifs pédagogiques et opérationnels définis lors de la conception bien sûr.

La meilleure réussite reste une formation utile aux apprenants et qui donne envie de continuer à se former !

Pour lire l'article complet et découvrir des exemples concrets, rendez-vous sur notre site Horisis.

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