La pilule ne passe pas en Chine. Une centaine d'ouvriers ont protesté mercredi devant l'usine de Dongguan, au sud-est du pays, rapporte l'agence Reuters. Ils s'opposent à certaines modalités du rachat des téléphones Nokia par Microsoft.
Aux termes de celles-ci, le transfert d'une partie de la production du groupe finlandais vers d'autres usines n'aurait pas été suffisamment compensé. Certains d'entre eux demanderaient l'équivalent d'indemnités de licenciement ont confié des sources témoignant auprès de l'agence sous couvert de l'anonymat.
Situation temporaire
Ni Nokia, ni Microsoft n'ont commenté officiellement la question des indemnités. Le groupe finlandais a simplement a tenu à rassurer en affirmant qu'elle continuerait à faire fabriquer du matériel dans cette usine mais que "pour s'adapter à la situation temporaire", une partie de sa production avait été transférée vers d'autres sous-traitants.L'usine de Dongguan compte quelque 5.000 ouvriers.
Nokia et Microsoft ont annoncé en septembre en accord concernant la vente par le premier de son activité de construction de téléphone au groupe américain.
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