
La tendance va crescendo. Au premier trimestre 2016, l'Arcep, le régulateur des télécoms, a constaté une forte hausse des abonnements au très haut débit. En France, 4,5 millions de foyers disposent aujourd'hui d'un débit supérieur ou égal à 30 Mbit/s. Sur un an, « 1,2 million d'abonnements supplémentaires ont ainsi été enregistrés », relève l'Arcep dans un communiqué.
Comme le constate le régulateur, dans le détail, cette croissance est « majoritairement portée par la hausse du nombre d'abonnements en fibre optique de bout en bout (ou Ftth) », lequel s'accroît de 160.000 par rapport au premier trimestre 2015. Au total, on compte désormais 1,585 million d'abonnés au Ftth (pour « Fiber to the home »), ce qui représente 27% des foyers actuellement éligibles à cette technologie. Pour mémoire, celle-ci est en plein déploiement dans tout l'Hexagone, portée par le plan France Très haut débit.
Baisse des abonnés haut débit
Enfin, le nombre d'abonnement dont le débit est compris entre 30 Mbit/s et 100 Mbit/s a progressé de 130.000 en un trimestre, pour atteindre 1,7 million. Parmi ces offres, on retrouve plusieurs technologies, dont le VDSL2 (le successeur de l'ADSL, qui passe par le réseau cuivre), et les connexions avec une terminaison en câble coaxial (comme celui de SFR).
Si les abonnés au haut débit demeurent très majoritaires en France (à hauteur de 22,6 millions au 31 mars), leur nombre baisse donc logiquement. Au premier trimestre, leur nombre a ainsi chuté de 255.000 par rapport au premier trimestre 2015.
Des investissements records
Cette progression du très haut débit est à mettre en parallèle avec les investissements consentis par les opérateurs pour imposer cette technologie. Toujours selon l'Arcep, « l'année 2015 a été marquée par un montant exceptionnellement élevé des investissements ». Au total, ceux-ci se sont élevés à 10,6 milliards d'euros, en comptant les achats de fréquences 4G (2,8 milliards), indispensables pour proposer le très haut débit mobile.
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Hors achat de fréquences, les investissements s'élèvent ainsi à 7,8 milliards d'euros, « soit une progression supérieure à 10% l'an » souligne l'Arcep. Il faut dire que ce montant est d'après l'institution, le plus élevé depuis 2004.
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