
Mathieu Gallet ne lâchera pas la barre de Radio France. Au bout du 15e jour de la grève qui paralyse le groupe public, le PDG a affirmé sur iTELE qu'il "ne démissionnerai pas", qu'il ira "jusqu'au bout" de sa mission.
"J'ai été nommé il y a un peu plus d'un an par le CSA, à l'unanimité. Et seul le CSA peut me retirer mon mandat. (...) Le CSA m'a renouvelé sa confiance la semaine dernière", a-t-il lancé.
"Une sorte de chasse à l'homme"
Le PDG de Radio France s'est également dit victime d'une "cabale organisée", après la publication par Le Canard enchaîné d'informations sur ses dépenses lorsqu'il présidait l'Institut national de l'audiovisuel (INA) et alors que la grève se poursuit vendredi 3 avril pour le 16e jour consécutif, avec cette fois les journalistes.
"C'est une sorte de chasse à l'homme qui vise à me détourner du fond et le fond, c'est la réforme qu'on doit faire à Radio France", a-t-il ajouté.
"Un problème Radio France"
"Il n'y a pas un sujet Mathieu Gallet, il y a un problème Radio France", a-t-il encore déclaré. "Il faut que la grève cesse", a-t-il dit, espérant que cette dernière prenne fin "dans les prochains jours avec les décisions que prendra l'État". Il a rappelé que le conflit coûte "un million d'euros par semaine" à Radio France.
Au sujet des pistes possibles d'économies, M. Gallet a déclaré à propos des deux orchestres de Radio France que "le statu quo n'est plus possible". Ces derniers coûtent en effet "60 millions d'euros" par an au groupe public, contre les "2 millions d'euros" qu'ils rapportent, a précisé le PDG.
Il a par ailleurs précisé ne pas vouloir supprimer de stations.
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