Pendant les grèves de ce début décembre, les nouvelles mobilités dites légères, telles les trottinettes en libre-service, sont sur le pont pour proposer des solutions aux Franciliens immobilisés par l'arrêt des transports en commun. Les sociétés de locations Circ, Dott, Lime et Voi ont ainsi choisi de faire des promotions via la RATP. De même pour Bird et Dott via la SNCF, tandis que Tier proposera les trajets en trottinette électrique au prix du ticket de métro, précise l'AFP.
Côté revendeur, les grèves pourraient avoir des conséquences sur l'activité : « Il n'y a pas de pic sur les ventes de vélos et de trottinettes », assure l'enseigne de distribution d'équipements sportifs Décathlon interrogée par l'AFP. Mais l'entreprise se tient prête pour une progression de la demande «si le mouvement ce poursuit».
La rupture avec les transports en commun
Chez Wee-bot, on constate « plus 70% de ventes par rapport à novembre dernier ». Pour M. Bouni, co-fondateur de cette entreprise de vente de «solutions de micro-mobilités», la grève vient renforcer un sentiment global chez ses clients qui «ont l'impression que les transports en commun ne sont plus fiables».
Quant à savoir si les trottinettes améliorent réellement le quotidien, en particulier en période de grèves, la question se pose d'abord sur le plan technique. Certains modèles de trottinette électrique (à partir de 500 euros) proposent des autonomies réelles de quelque 30 km pour une vitesse réglementairement limitée à 25 km/h. Cela permet en théorie à leurs usagers de rejoindre le centre de Paris depuis une lointaine banlieue, en jouant à saute-mouton avec les embouteillages qui pourraient accabler l'Ile-de-France en l'absence de métros, RER et trains.
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