
Alors qu'une baisse du coût de l'immobilier généralisée se fait attendre en France, les prix devraient à l'inverse croître en 2015 (+1%) et en 2016 (+2%), selon l'agence de notation Standard & Poor's (S&P). Certes, en 2014, les prix devraient toutefois baisser de 4% selon S&P, mais les fondamentaux économiques du marché immobilier français devraient reprendre le dessus dès 2015 et soutenir les prix à la hausse, d'après l'agence de notation.
Le manque cruel de logements
Pour justifier ces propos, elle met en avant plusieurs caractéristiques du marché immobilier français. D'abord le manque structurel de logements. Ainsi en 2013, "les mises en chantier ont atteint leur plus bas niveau depuis l'an 2000 à 330.000 unités, soit une baisse de 20% par rapport à l'année précédente. Alors même que les chiffres de l'Insee indiquent que la demande potentielle de logements est légèrement inférieur à 400.000 par an", note S&P.
Ce déficit d'habitations en France se fait tout particulièrement sentir dans les grandes villes où se situent les principaux centres d'activités comme "Paris ou Aix-Marseille", relate S&P. Dans ces endroits, on manque cruellement de foncier pour construire de nouveaux logements.
Les taux d'intérêt historiquement bas
Ensuite, S&P justifie une future hausse des prix par le niveau des taux d'intérêt brut historiquement bas, qui permet de tirer significativement le marché à la hausse. En effet, comme souvent, "les politiques monétaires très accommodantes des banques centrales soutiennent une reprise des prix de l'immobilier", explique S&P.
Du reste, les prévisions d'évolutions de prix pour les prochaines années dépendront étroitement du niveau des taux d'intérêt des crédits immobiliers. S'ils venait à croître fortement, le risque de baisse des prix des logements ne devrait pas être sous-estimé, indique S&P.
L'appétence pour la propriété immobilière
Enfin, en France, même si la croissance reprendra lentement et que le chômage baissera très légèrement, le marché immobilier restera soutenu par le fort attachement des français à la propriété immobilière. D'autant que seulement 57% des ménages en France sont propriétaires, contre 67% en moyenne sur le vieux continent, note S&P.
De quoi alimenter la demande de logements pour les années à venir, et par voie de conséquence de légères hausses de prix pour 2015 et 2016.
Pourquoi la bulle immobilière va se dégonfler
L’envolée de l’immobilier en France ces dernières années s’explique par la solvabilisation des ménages des banques.
Avec 65 % de leur patrimoine investi dans l’immobilier, les Français peuvent être qualifiés de véritables amoureux de la pierre, bien plus que les Allemands (57 %) ou les Américains (27 %). On comprend pourquoi le fait d’évoquer une bulle dans ce secteur reste tabou.
Pourtant, les chiffres parlent d’eux-mêmes : la progression des prix atteint 7,3 % par an depuis 1965, 9,4 % par an entre 1998 et 2008 et même 15,2 % entre 2009 et 2011, engendrant au total une multiplication des prix par 26 en une cinquantaine d’années !
Un facteur structurel détermine le prix des logements : l’évolution du revenu disponible des ménages. Si on constate une parfaite corrélation entre le revenu et les prix de l’immobilier entre 1960 et la fin des années 1990, celle-ci se rompt brutalement à partir du début des années 2000.
Comment expliquer une telle envolée, avec une progression de plus de 87 % des prix par rapport au revenu des ménages depuis le point bas de 1998 ? Par la solvabilisation des ménages par les banques. Elle permet de comprendre la plus grande partie du mouvement. Les prêts immobiliers sont devenus un produit d’appel pour les établissements financiers, qui ont rogné considérablement leur marge pour attirer de nouveaux clients.
L’hyperliquidité générée par les banques centrales a provoqué une baisse massive des taux d’intérêt, qui s’est déversée sur l’immobilier partout dans le monde. L’allongement de la durée des prêts a redonné un pouvoir d’achat considérable à des couches supplémentaires de la population. Pour finir, les mesures procycliques des différents gouvernements, par le biais d’incitations fiscales, ont fait le reste.
Dans la hausse de 161 % des prix de l’immobilier en France depuis 1998 (278 % à Paris), la baisse des taux d’intérêt explique 42 % de la capacité supplémentaire d’emprunt, l’allongement de la durée des prêts, 45 % et la hausse du revenu des ménages, 35 % (soit, au total, 122 %). Le solde (39 %) correspond aux incitations fiscales mais surtout à la spéculation. Le revenu moyen d’un acquéreur en France est de 4.500 € (8.500 € à Paris), alors que la médiane des revenus est de 1.712 € (3.400 € pour les 10 % des revenus les plus élevés). On voit bien dans quelle impasse se trouve l’immobilier, car même les plus favorisés n’ont plus les moyens de devenir propriétaires.
Tous les facteurs qui ont conduit à cette hausse des prix sont maintenant derrière nous. De plus, la démographie va jouer défavorablement, avec le papy-boom. Si on confronte la cohorte d’acheteurs potentiels (les 20-59 ans) avec celle des vendeurs potentiels (les plus de 60 ans), on constate que le rapport de force s’inverse désormais brutalement dès 2005 : la variation du nombre de plus de 60 ans est en moyenne de 1 million supérieure à celle des 20-59 ans tous les cinq ans durant les 25 prochaines années, ce qui provoquera une pression très forte sur les prix.
En conséquence, quand bien même la correction devrait être moins brutale qu’aux Etats-Unis du fait de la forte solvabilité des ménages français, cela ne jouera pas sur son ampleur mais sur la durée de la consolidation. Un simple retour à la moyenne du ratio prix sur revenu signifierait une chute des prix d’environ 35 % (soit 4,2 % par an pendant dix ans) avec une hypothèse de progression des revenus raisonnable de 1 % par an.
Jean-Marc Buchalet, PDG de Pythagore Consult et auteur de « Immobilier, comment la bulle va se dégonfler », avec Christophe Prat, éditions Eyrolles.
Cerise sur le gateau, on va bientot arriver a l Alzheimer boom (qui suit le papy boom). ET comment pepe va financer sa maison medicalisee ? tondre les actifs ne va pas suffir et il va bien falloir vendre ma villa ! -> plus de vendeurs, moins d acheteurs solvables (les jeunes sont rinces) -> chute des prix inevitable (ce qui est d ailleurs une bonne chgose pour l economie francaise: moins d argent dans le parpaing = plus investi ailleurs)
Du coup plus de vieux -> plus de maisons vendus en province -> chute des prix en province -> plus tard vieux dead -> un peu d'argent pour les jeunes via l'héritage -> argent investi dans les lieux demandés par les jeunes -> plus de ventes dans les grande villes
Jamais capables de prévoir plus que moi ce qui va se passer en économie mais ils savent eux!!!! Pauvre France!!!
A Paris le taux de vacances est de pres de 30% dans les plus beaux quartiers...
La France a d'abord et avant tout un manque de logement...abordables !!
Pour permettre aux foyers d'acheter, il faudrait donc au contraire que les prix baissent, ce qui sous-entend que les vendeurs devraient arrêter de prendre leurs masures pour des châteaux, et acceptent de revenir à des valeurs plus réalistes (à Toulouse, le moindre taudis - et je pèse mes mots - se négocie à 350 000 Euros. C'est inadmissible !). Les prix sont devenus fous, et tout le monde en pâtit.
Amicalement (toujours).
Il n' est certainement pas élu ps. C'est de la dérision.
:-)
Eh oui, car c’est là que réside la principale information de cet article de Libé, les agences de notation ont décidé d’augmenter d’un cran la note du Portugal alors que le Portugal vient juste de perdre sa plus grosse banque et au moins le tiers de sa capacité de financement des entreprises !!" Espirito Santo la magnifique qui dit que la vérité.
Pas besoin de citer la source, c'est de notoriété publique ! M'enfin, Contrarien Matin (comme le bon café du matin). Un commentaire sur les agences de notation ?
Amicalement.
le cgedd (conseil général de l'environnement et du développement durable édite un historique des prix et du nombre de transactions. Je vous le conseille. C'est très instructif.
Les prix actuels sont surévalués de 20 à 50% en fonction des régions.
Bonne journée !
Toujours Amicalement.
Concernant, le shadow, j'ai la même source que vous, wikipédia. J'invite les personnes qui me liront d'aller voir la définition, on ne peut pas dire que tout soit clair comme de l'eau de roche, bien au contraire. C'est un marché opaque. Peu de personnes connaissent (vous compris) et ça veut tout dire. Pourquoi ? Couvrez ce sein que je ne saurais voir !
Je rejoins Lusitanos pour sa critique des agences. Payées par ceux qu'elle doit noter. Mascarade.
Concernant mes sources, P.Béchade entres autres, je cite (upside les éconoclastes) : "Les marchés n’ont plus pour but de fixer la « juste valeur » d’un actif mais d’orchestrer une hausse perpétuelle des prix (de « l’upside, toujours plus d’upside ») totalement absurde qui permet à quelques manipulateurs de cours (et d’opinion) de maximiser des stratégies de trading sur les produits dérivés, lesquels représentent désormais un encours de 750.000 milliards de $, un montant dix fois supérieur au PIB planétaire. Le résultat de ce processus est édifiant aux Etats-Unis : Wall Street est devenu une Bourse sans épargnants, où les 1% des plus riches détiennent 82% des actions (et les 0,1% d’ultra riches près de 50% de la totalité des actifs cotés) . A contrario, 90% d’Américains les plus pauvres ne détiennent plus que 10% des actions contre 40% au milieu des années 80 et 25% en 2007: un écrémage d’une ampleur historique !". Le marché est il encore connecté avec la réalité ?
Je préfère suivre le discours de certains que d'autres béni oui oui qui n'ont pas vu venir la crise de 2007 et qui nous disent que tout va bien Madame la marquise !!!
Par contre, j'aimerais votre avis sur la Fed (déclaration de Greenspan) et l'encourt des dérivés (surtout ces 2 !). Ou le discours récent du patron de la BRI sur la situation économique mondiale. Ou l'idée de "reset" de Christine, Chypre, emprunts toxiques, Libor, Euribor, Or, Devises, blanchiment de la drogue, évasion fiscale... Rappelez moi aussi le nombre de casseroles des banques, je ne m'en souviens plus.
Amicalement (suis sincère, pas encore un ours).
Continuez à vous obstinez dans vos délires, à ne pas écouter les réponses à vos propres interrogations ! Il faudrait être fou pour vous répondre !
Premièrement, on se connaît pour que tu me tuttoies ?
Deuxièmement, je rigole à propos de tous les comiques qui parlent de choses qu'ils ne maîtrisent absolument pas:
1) Comme l'a très bien rappelé venturi53, le rôle d'une agence n'est pas de "prévoir", S&P n'est pas un enchanteur à ce que je sache.
2) C'est la raison pour laquelle cela ne sert à rien de critiquer leur boulot pour ton seul plaisir.
3) A propopos des notations que les commentateurs en herbe de S&P critiquent, je vous invite à jetter un coup d'oeil aux notes techniques de S&P/Fitch ou autres: c'est un peu plus long et plus complexe que "la finance c'est une méchante" !
Enfin, je ne vais pas m'attarder à débattre longuement sur les points que tu cites: je le ferai volontiers avec des gens prêts à échanger avec des vrais arguments et pas avec des banalités médiatiques qu'ils ont trouvé sur je ne sais quel site (à ce propos, quand on avance des chiffres, on cite ses sources et on émet un avis criitique sur celles-ci: la vision des données ne sera pas la même selon qu'elles proviennent du NPA ou du Wall Street Journal).
Mais rapidement:
1) Le "shadow banking" (ou finance de l'ombre pour les francophones comme moi) est un terme qui plaît beaucoup car il correspond bien à la vision médiatique de la "méchante finance". Elle désigne tout simplement la partie de la finance qui n'est pas traitée sur des marchés dits "standardisés" (contrats types, chambre de compensation...) mais de gré à gré: elle s'est développé non pas pour de mauvaises intentions contrairtement à ce que le terme voudrait faire croire mais plutôt pour construire des produits sur-mesure. L'un des marchés de gré à gré le plus connu n'est autre que le Forex (marché des changes) où le volume des transactions est d'environ 3000 milliards de dollars par JOUR en 2007 (source neutre: wikipédia); à titre de comparaison le PIB (annuel) de la France est d'environ 2000 milliards d'€ !
2) Dernier point après j'arrête là car débattre sur ce genre de sujet ne se résume pas en quelques lignes:
"1% des épargnants détiennent 82%" des actions" : encore une fois merci de citer tes sources mais admettons la véracité de ces chiffres. Qui crois-tu que sont ces "épargnants" ? Ce sont en grande partie des institutionnels, des fonds de pensions et fonds d'investissement. Et d'où provient l'argent qu'ils placent ? De toi cher ami ! Eh oui, mettez-vous bien ca dans la tete : les seuls responsables, c'est nous ! Difficile à admettre n'est-ce pas ! Parce que quand tu vas voir ton banquier pour faire fructifier tes petites économies, tu veux comme toute personne ici présente que ca rapporte hein ! Tu cherches sur Internet les meilleurs offres, tu fouines sur les comparateurs pour trouver les plus avantageuses et que les produis du type "livret à 0.0000001%/an" t'en veux pas: et bien voilà tout est dit cher ami: tu nourris les "requins de la finance" en leur fournissant de quoi s'amuser. Il ne faut pas venir se plaindre ensuite.
Ce qui est navrant, c'est que l'article parle de l'immobilier et que, on se demande pourquoi, certains y ont vu l'esprit maléfique de la finance !
Trop marrant LOL !!
Merci pour vos éclaircissements sur le shadow banking: j'en avais entendu parler mais je ne savais pas ce que cela recouvrait. Même si je ne suis pas forcément en totale adéquation avec vos idées, je suis entièrement d'accord avec ce que vous dites: je dois reconnaitre que les forums sur la finance se résument à en insulter ses acteurs: c'est triste pour un grand journal comme la tribune car je suis sûre qu'il pourrait y avoir des débats intéressants !
Votre première phrase est la bienvenue: des internautes se perrmettent de tutoyer tout le monde alors qu'ils ne connaissent personne ! On n'est pas sur un forum d'ados donc un peu de sérieux quand mm
donc ça commence à baisser depuis quelques années (même à la capitale !), et ce malgré des taux bas et une pénurie
et là abracadabra, en 2015 avec les mêmes conditions, ça remonterait !
alleluia
Quelle rigolade!
Deuxièmement, je rigole à propos de tous les comiques qui parlent de choses qu'ils ne maîtrisent absolument pas:
1) Comme l'a très bien rappelé venturi53, le rôle d'une agence n'est pas de "prévoir", S&P n'est pas un enchanteur à ce que je sache.
2) C'est la raison pour laquelle cela ne sert à rien de critiquer leur boulot pour ton seul plaisir.
3) A propopos des notations que les commentateurs en herbe de S&P critiquent, je vous invite à jetter un coup d'oeil aux notes techniques de S&P/Fitch ou autres: c'est un peu plus long et plus complexe que "la finance c'est une méchante" !
Enfin, je ne vais pas m'attarder à débattre longuement sur les points que tu cites: je le ferai volontiers avec des gens prêts à échanger avec des vrais arguments et pas avec des banalités médiatiques qu'ils ont trouvé sur je ne sais quel site (à ce propos, quand on avance des chiffres, on cite ses sources et on émet un avis criitique sur celles-ci: la vision des données ne sera pas la même selon qu'elles proviennent du NPA ou du Wall Street Journal).
Mais rapidement:
1) Le "shadow banking" (ou finance de l'ombre pour les francophones comme moi) est un terme qui plaît beaucoup car il correspond bien à la vision médiatique de la "méchante finance". Elle désigne tout simplement la partie de la finance qui n'est pas traitée sur des marchés dits "standardisés" (contrats types, chambre de compensation...) mais de gré à gré: elle s'est développé non pas pour de mauvaises intentions contrairtement à ce que le terme voudrait faire croire mais plutôt pour construire des produits sur-mesure. L'un des marchés de gré à gré le plus connu n'est autre que le Forex (marché des changes) où le volume des transactions est d'environ 3000 milliards de dollars par JOUR en 2007 (source neutre: wikipédia); à titre de comparaison le PIB (annuel) de la France est d'environ 2000 milliards d'€ !
2) Dernier point après j'arrête là car débattre sur ce genre de sujet ne se résume pas en quelques lignes:
"1% des épargnants détiennent 82%" des actions" : encore une fois merci de citer tes sources mais admettons la véracité de ces chiffres. Qui crois-tu que sont ces "épargnants" ? Ce sont en grande partie des institutionnels, des fonds de pensions et fonds d'investissement. Et d'où provient l'argent qu'ils placent ? De toi cher ami ! Eh oui, mettez-vous bien ca dans la tete : les seuls responsables, c'est nous ! Difficile à admettre n'est-ce pas ! Parce que quand tu vas voir ton banquier pour faire fructifier tes petites économies, tu veux comme toute personne ici présente que ca rapporte hein ! Tu cherches sur Internet les meilleurs offres, tu fouines sur les comparateurs pour trouver les plus avantageuses et que les produis du type "livret à 0.0000001%/an" t'en veux pas: et bien voilà tout est dit cher ami: tu nourris les "requins de la finance" en leur fournissant de quoi s'amuser. Il ne faut pas venir se plaindre ensuite.
Ce qui est navrant, c'est que l'article parle de l'immobilier et que, on se demande pourquoi, certains y ont vu l'esprit maléfique de la finance !
Trop marrant LOL !!
La petite correction ici c’est que plusieurs institutions financières ont par le passé et continuent encore aujourd’hui à faire des placements en bourse avec l’argent des épargnants sans leurs consentements. Je ne sais pas si vous connaissez le scandale bernard madoff, combien sont ces épargnants qui ont perdu leurs épargnes dans ce scandale ? Et qui n’étaient nullement informé du fait que leurs épargnes domicilies pour beaucoup dans les banques Françaises en France étaient non seulement sur des marches spéculatifs, mais aussi sur loin de la France.
Moralité, les épargnants ont tout perdu, et le seul et unique responsable est bernard madoff. On va nous faire croire qu’un seul homme a dérobé des milliards de dollars pendant des des annees sans que personne ne s’en aperçoive? Ni même la police (SEC : Security exchange Commission) des marches financiers américaine qui scrute les transactions financières ?
Comme quoi ce n’est pas toujours nous les responsables mon cher, mais bien aussi les banques en connivence avec certains gouvernements.
Je me retrouverais avec du cash à investir, et, dans le cas où notre connaissance des produits financiers est limitée, dans quoi investirais-je?
Les produits d'épargne, qui rapporte déja moins que l'inflation, sont taxés donc aucun intérêt.
Une autre contribution pertinente à apporter ?
Le problème avec la finance c'est que la plupart des gens qui en causent n'ont même pas pris la peine de s'y intéresser un peu !
T'es trop marrant toi
Sur le languedoc roussillon cela construit mais les clients se font attendre il y a pas de boulot avec quoi on paye le loyer!!!!
Les banques ne prêtent que si votre famille se porte caution sur trois génération....éviter de comparer paris au reste de la france venez sur le littoral ou dans l arrière pays et vous verrez le nombre de panneaux a vendre ou a louer pour les boutiques, meme une ville comme nimes voit sont centre ville touche par la fermeture de boutique....
Et puis pour Marseille c'est une catastrophe si vous êtes pas dans la CGT ou dealers c est mort.....
Analyse nul nul nul.....sortez du château du 16 eme la vie est un peu moins Romanesque........
Évitez de tout généraliser SVP
La finance est pour votre information est peu plus complexe que des "montagnes russes" sur un graphique !
Merci en tous cas, je sais pas ce que les gens ont ce soir mais y a des commentaires bien marrants quand même: lire autant de naïvetés à propos de la finance, c'est quand même beau !
Je n'ai entendu parler des subprimes qu'à la fin février 2007, je n'y ai pas fait vraiment attention, pensant que les quantités étaient mineures( en réalité on apprendra plus tard que la moitié des subprimes ont été émis en 2007, dans un marché déjà saturé, donc les banques savaient et cherchaient des pigeons).
Mais le bon vieux truc de l'inversion de la courbe des taux était sans doute le meilleur signal, signifiant qu'il fallait vendre, tout vendre.
A l'époque les stats américaines historique donnaient un logement moyen surévalué de 2 fois( stats sur 1 siècle comparant la part de salaire acheter pour une surface familiale), cela devait donc baisser de 50%.. au moins.
- Les salaires sont repartis à la hausse ? non
- la croissance est-elle revenue ? non
- y a-t-il moins de chômeur ? non
- les taux immobiliers ne risque pas de monter ? non
- le prix de l'immobilier est accessible pour les primo accédants ? non
Bref, il y a plus de possibilité d'éclatement d'une bulle immobilière en France, à des degrés variables suivant l'état du bien et son emplacement....Investir dans l'immobilier oui mais pas n'importe où et pas à n'importe quel prix
Les autres raisonnent ...
.merci qui
merci standars and poor
- Le taux de croissance repart à la hausse
- Les prix de l'immobilier vont remonter
C'est plus de la méthode Coué, nous sommes passé au stade de l'incantation magique.
Ajoutez à cela la reprise vue par François et la croissance vigoureuse de 7% par an et vous comprenez qu'il faut acheter.
Vous avez compris, il faut acheter !
Maintenant, tu quittes La Tribune et tu te rends chez ton promoteur du coin et tu achetes.
Je ne partage pas du tout cette analyse. En France nous sommes en plein Papy-boom doublé d'une période de chômage longue pour les 24-34 ans qui rentrent dans le monde du travail.
Hors la retraite pour les papy-boomers correspond souvent à une baisse significative de revenus et donc à la vente de leurs logements en ville pour des résidences à la campagne ou en banlieue éloignée afin de faire baisser leur imposition foncière.
De plus les jeunes ne sont plus en capacité d'acheter, en général les gens achètent à environ 35-40 ans pour leur premier logement cepuis 2010.
Tout cela va donc empêcher le marché immobilier hors es villes de totalement disparaitre mais cela va également amener un lot de logements vacants en ville avec assez peu d'acquéreurs solvables ou en capacité d’acheter avec un taux d'endettement infèrieur à 30%.
Les taux ne remonteront donc pas avant 2017-2020 et le marché va être relancé massivement par des constructions bas couts et de type familiale (ILM) dans les dix prochaines années.
Le marché ne va certainement pas remonter mais plutôt stagner et continuer à baisser localement dans les villes populaires, les banlieues et les campagnes enclavées.
La crise pétrolière du pic pétrolier que nous vivons depuis 2006-2007 va également continuer d'enclaver les villages et petites villes sans transports en commun et donc scléroser leur secteur immobilier et faire les affaires des bobos parisiens.
A bon entendeur ... .
Là où ils baissent vraiment, c'est dans les régions où pas grand monde ne veut VRAIMENT vivre.
Car en immobilier, il n'y a que trois critères:
1/ L'emplacement
2/ L'emplacement
3/ L'emplacement
Cordialement.
Est-ce que vous pensez sincèrement que beaucoup de gens se lèveraient le matin si on était capable de leur prédire que dans 10 jours ils seraient au chômage ?
Vraiment trop marrant votre truc !!!
Mais qu'est-ce que vous racontez ? S&P donne juste une tendance pour le marché immobilier l'année prochaine ! Leur rôle n'est pas de "prévoir" chaque saut d'humeur de l'économie !!
Mais je n'irai pas plus loin dans le débat avec vous: quand je lis des choses comme " la finance n'a aucun intérêt", j'ai juste envie d'exploser de rire de voir à quel point l'esprit de quelques-uns est si facilement manipulable.
Bonne soirée, faites de beaux rêves XD !