De Tokyo à New York, Mario Draghi a déçu les marchés

Dans le sillage des Bourses européennes, les marchés japonais et américain ont terminé la séance dans le rouge. Les propos du président de la Banque centrale européenne ne se sont pas révélés à la hauteur des attentes.
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Coup de déprime sur les marchés japonais et américain. La grande prudence affichée à Francfort par Mario Draghi concernant l'éventuelle intervention de la BCE pour soutenir la dette a déçu. Résultat: la Bourse de Tokyo a terminé en baisse de 1,13%, l'indice Nikkei 225 des valeurs vedettes perdant 98,07 points à 8.555,11 points.  L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a pour sa part reculé de 9,04 points (-1,23%) à 723,94 points

Même tendance à Wall Street où le Dow Jones a reculé de 0,71% et le Nasdaq de 0,36%.  Selon les résultats définitifs à la clôture, le Dow Jones Industrial Average a reculé de 92,18 points à 12.878,88 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, de 10,44 points, à 2.909,77 points. L'indice élargi Standard & Poor's 500 a abandonné 0,74% (10,14 points) à 1.365,00 points.

"Pas vraiment une surprise"

Après une nette baisse en début de séance, la place financière a effacé une partie de ses pertes avant de replonger dans le rouge. "Evidemment, le marché baisse en raison de la déception liée à l'absence d'actions" de la BCE, a indiqué Gregori Volokhine, de Meeschaert New York, interrogé par l'AFP, "même si ce n'est pas vraiment une surprise". "Les attentes étaient très élevées, les courtiers espéraient quelque chose de plus constructif et de plus positif", a renchéri Michael James, de Wedbush Securities.

Le président de la BCE, Mario Draghi, a assuré jeudi que la banque se tenait prête à intervenir sur le marché de la dette face aux taux d'emprunt "inacceptables" que doivent consentir certains pays de la zone euro et qui empêchent la bonne transmission de sa politique monétaire.C ette intervention pourrait prendre la forme de mesures exceptionnelles, mais la BCE n'a pas donné de détails ni sur les outils, ni sur le calendrier.

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Commentaires 9
à écrit le 03/08/2012 à 10:25
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L'incapacité des hommes politiques Européen a se mettre d'accord sur les " MOYENS " a mettre en ?uvres pour régler les problèmes paralyse la terre entière. L'incapacité a accepter la réalité, a reconnaître le défaut de payement , a accepter d?être a...

à écrit le 03/08/2012 à 9:14
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comment ne peut on imaginer que cette opération de pure spéculation (acheter et vendre des banques) a pu rapporter aux "initiés" ? ce qui est plus grave c'est que des hommes politiques (genre hollande) a mon avis peu compétent sur la gestion économi...

à écrit le 03/08/2012 à 9:11
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Les marchés sont tellement susceptibles et incohérents, accrochés aux paroles d'un seul homme. Allez les traders, une ligne de coke de Colombie et l'euphorie repart !

le 03/08/2012 à 9:41
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vous êtes plus proche de la réalité que vous ne l'imaginez.

le 03/08/2012 à 10:31
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Je ne l'imagine pas, je le vois de mes propres yeux et ce regulierement, c'est pour cela que je n'ai aucun placement en bourse. Quand on voit ses tribus de cocainés irresponsables brassés des milliards chaque jour en toute impunité, on comprend mieux...

le 03/08/2012 à 11:05
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@Et zou "aucun placement en bouse" tu as de la dette Grec alors? La crise actuelle est une crise de surendettement rien a voir avec les traders. Les politiques les ont désignés comme boucs émissaires c'est plus facile que de faire face a ses propre r...

le 03/08/2012 à 11:19
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Mon argent est bien place, au fonds d'un coffre et dans des entreprises qui produisent des produits, pas dans des morceaux de papier sans valeur. Les politiciens et traders sont complices, les derniers encourageant les premiers a s'endetter ... Et le...

à écrit le 03/08/2012 à 8:43
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Il ne faut pas oublier que DRAGHI est un ancien d'une banque américaine (Golman Sachs si je ne me trompe) qui fait partie des spéculateurs. il ne renie pas ses origines et fait les jeux de ces financiers qui spécule sur l'eiro et les dettes souverai...

le 03/08/2012 à 11:45
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Pour l'instant, il fait son travail. Pas plus, pas moins. S'il était avec les marchés, la planche à billets serait déjà rouge incandescente.

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