Les actionnaires de Holcim valident la fusion avec Lafarge

Les actionnaires du cimentier français Lafarge ont validé la fusion avec le suisse Holcim. De son côté, l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) a souligné dans un avis que les conditions minimales requises dans le cadre de l'offre étaient satisfaites.
Le nouveau groupe, LafargeHolcim, numéro un mondial du ciment, du béton et des granulats, devrait peser 27 milliards d'euros de chiffre d'affaires et compter 115.000 salariés. Sur la photo, Rolf Soiron, président du conseil d'administration d'Holcim et Bruno Lafont, PDG de Lafarge, en avril 2014.

Le mariage franco-suisse entre Lafarge et Holcim avait été révélé en avril 2014 avec l'ambition de créer un numéro un mondial du ciment, du béton et des granulats. Après de nombreuses étapes pour que l'opération soit validée, en passant par la Commission Européenne et la Commission fédérale du commerce américaine (FTC), la fusion s'apprête à être enfin finalisée.

Fusion validée par les actionnaires de Lafarge

Dans un communiqué publié ce mercredi 8 juillet, le groupe helvétique a fait savoir que les actionnaires du cimentier français Lafarge avaient validé la fusion avec le suisse Holcim selon un résultat encore provisoire. Au terme de l'offre publique d'échange (OPE), Holcim détient 87,46% du capital et au moins 81,47% des droits de vote de Lafarge, soit 252.230.673 actions, a indiqué le groupe suisse.

L'AMF (Autorité des Marchés Financiers) a souligné dans un avis que les conditions minimales requises dans le cadre de l'offre étaient satisfaites, puisque le groupe suisse est en mesure de détenir 87,46% des parts du cimentier français. Le résultat définitif de l'offre sera publié, au plus tard, jeudi 9 juillet.

Suppression de postes pour restructurer l'activité du groupe

Cette fusion donne naissance - après cessions pour éviter une situation de monopole sur le marché - à une entité de 27 milliards d'euros de chiffre d'affaires et 115.000 salariés. Mais Holcim et Lafarge ont successivement mis en place des plans de restructuration.

En mai dernier, le cimentier Lafarge avait annoncé aux représentants du personnel son intention de supprimer 380 postes nets dans le monde, dont 166 en France. Le groupe suisse avait de son côté fait savoir qu'il souhaitait mettre en place une organisation simplifiée, centrée sur le pays où il est particulièrement actif. Dans un communiqué, le cimentier helvète avait annoncé la suppression de 120 emplois au sein de l'administration centrale du groupe en Suisse.

(Avec Reuters)

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 1
à écrit le 08/07/2015 à 13:58
Signaler
Les suisses sortent tout l'argent disponible de coffres. Ils achètent tout ce qu'ils peuvent car les actifs tangibles et probants manquent, telle la semaine dernière l'opération Chubb. Le pays se voit comme un deal-land à la manière anciennement de s...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.