"L'indépendance de la BCE n'est qu'allégeance au système bancaire"

Michel Santi est l'auteur de "Splendeurs et misères du libéralisme", ouvrage dans lequel il s'interroge sur les raisons de la crise qui secoue l'Europe. Dans cette chronique, il considère que l'indépendance de la Banque centrale européenne a eu pour conséquence de retirer aux États la pleine maîtrise de leurs finances publiques en les obligeant à se financer auprès des banques. Selon lui, la "sacro-sainte" stabilité des prix est assurée au détriment de la stabilité macro-économique.
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Quand comprendra-t-on enfin que les déboires européens actuels ne sont en rien dus aux endettements publics ? Pourquoi l'orthodoxie, la pensée dominante, l'écrasante majorité des économistes, comme les dirigeants politiques (qui n'y comprennent pas grand-chose), s'obstinent-ils à considérer cette crise comme celle des « dettes souveraines » européennes ? Un petit rappel historique serait à cet égard éclairant. D'Histoire de France en l'occurrence, car c'est une loi française du début des années 70 qui devait consacrer cette orthodoxie financière - et figer dans le marbre la sacro-saint indépendance des banques centrales -, responsable des ravages actuels de l'Union européenne !

La finance a mis la main sur les politique monétaires

Le 3 janvier 1973 étaient en effet adoptés les nouveaux statuts de la Banque de France qui devaient révolutionner le job de banquier central, le transformant ainsi en une sorte de personnage « téflon » - totalement antiadhésif - n'ayant nul compte à rendre à l'exécutif de son pays ni à ses concitoyens. C'est effectivement à 1973 et à cette loi française qu'il est possible de dater le début de l'irresponsabilité des banques centrales, et particulièrement dans son article 25 qui indique que « le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France ». Tournant crucial donc dans la gestion des finances publiques des nations occidentales qui emboitèrent le pas à la France. Les Etats étant dès lors - et de facto - définitivement à la merci du système bancaire, puisque leurs Trésoreries n'étaient plus en droit d'emprunter auprès de leurs banque centrale.

Etape historique sur le chemin de la libéralisation financière internationale, franchie et initiée par la France qui s'interdisait dorénavant de recourir à la planche à billets de sa banque centrale en cas de besoin. Problématique d'une actualité brûlante dans le contexte européen d'aujourd'hui ! L'adoption de cette loi ne devant du reste rien au hasard à une époque où la France était présidée par un ancien banquier, à savoir Georges Pompidou. Dans un contexte où, suite à la décision du Président américain Nixon en 1971 de suspendre tous les achats et ventes d'or, le billet vert n'était plus convertible en métal jaune. Et dans une atmosphère de tension financière internationale où les américains espéraient tirer leur épingle du jeu, illustrée par la fameuse répartie du Secrétaire au Trésor de l'époque John Connally : « le dollar est notre monnaie mais c'est votre problème » !

Bref, l'effondrement du système instauré à Bretton Woods en 1944 (sous l'impulsion de Keynes) inaugurait une nouvelle période où les risques étaient appelés à être assumés par les investisseurs, désormais confrontés aux aléas des fluctuations monétaires. L'abandon de cette convertibilité ayant par ailleurs des conséquences fondamentales sur les acteurs financiers qui ne manqueraient évidemment pas de saisir toutes les opportunités offertes par la spéculation sur la volatilité naissante du marché des changes. La dérégulation et la libéralisation du secteur financier constituaient donc le préalable incontournable qui autoriserait ses intervenants à profiter des fluctuations de ce nouveau marché. C'est donc dans cet environnement que s'est imposé le concept d'indépendance des banques centrales dont l'objectif était de stériliser la politique monétaire.

Le banquier central dans une tour d'ivoire

Et de la soustraire à toute ingérence de la part de politiques trop souvent enclins à l'utiliser à des fins de relance économique, au risque d'attiser l'inflation. Dès lors, le banquier central devait se complaire dans son splendide isolement. Il se transformait en une sorte de cardinal - ou d'éminence grise - emmuré dans un conclave permanent et prompt à distiller la fumée noire afin d'empêcher toute velléité de monétisation de sa dette par l'exécutif de son pays. Voilà le banquier central - responsable devant personne - qui disposait donc du pouvoir de sanction vis-à-vis des élus. Du coup, la politique monétaire - c'est-à-dire la cruciale définition des taux d'intérêt - en devenait passive. Elle se contentait en effet de répercuter et de se faire l'écho des volontés et du dictat de la haute finance.

Cette loi française de 1973 fut par la suite abrogée...mais seulement pour être remplacée en 1992 par le Traité de Maastricht et en 2009 par celui de Lisbonne qui défendaient jalousement la même orthodoxie. A savoir de prévenir toute facilité de découvert ou de crédit consentis par la Banque centrale européenne en faveur de gouvernements, de régions ou de collectivités locales membres de l'Union. Comme nos Etats ne pouvaient plus faire appel à leur banque centrale afin de financer leurs comptes et dépenses publics en cas de besoin, nous sommes donc tous devenus dépendants du système bancaire commercial qui, lui, était bel et bien en mesure de créer des liquidités en privé à partir du néant pour les prêter à nos Etats moyennant intérêts.

Intouchable stabilité des prix au mépris de la stabilité macro-économique

Pratique inaugurée dès 1973 par la France mais qui s'avère aujourd'hui quasi globale puisqu'une étude du F.M.I. révèle effectivement que deux-tiers des 152 banques centrales autour du globe restreignent considérablement - quand elles n'empêchent pas tout court - tout prêt ou toute mise à disposition des banques centrales en faveur de leur gouvernement. Au nom de la très vénérable et de l'intouchable « stabilité des prix ». Au mépris de la stabilité macroéconomique. Et tant pis si les frais de financements de leurs dettes par nos Etats atteignent des sommets intenables, et pour les finances publiques, et pour la croissance, et pour le pouvoir d'achat du citoyen... Utilisant les données fournies par Eurostat, un économiste britannique d'Oxford, Simon Thorpe, parvient ainsi à la conclusion que les seuls intérêts payés en 2011 par l'Union européenne sur sa dette publique se montent à 371 milliards d'euros, soit près de 3% du P.I.B. de l'ensemble de ses membres !

Tel est donc le prix à payer pour l'indépendance de la BCE. Dans une conjoncture de déprime européenne absolue, burinée d'effondrement des recettes fiscales, de rétrécissement des aides sociales et d'envolée du chômage. Avec des Etats qui, afin de financer leur train de vie - donc le nôtre ! - se retrouvent contraints de descendre dans l'arène des marchés financiers, lesquels ne se privent évidemment pas de faire monter les enchères en même temps qu'ils imposent l'austérité avec, à la clé, davantage de récession. Simplement parce qu'il nous est impossible de nous financer auprès de nos banquiers centraux qui se drapent dans leur toge d'indépendance. Indépendance qui n'est en réalité qu'un rideau de fumée destiné à masquer leur allégeance au système bancaire.

*Michel Santi est un économiste franco-suisse qui conseille des banques centrales de pays émergents. Il est membre du World Economic Forum, de l'IFRI et est membre fondateur de l'O.N.G. « Finance Watch ». Il est aussi l'auteur de l'ouvrage "Splendeurs et misères du libéralisme"

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Commentaires 99
à écrit le 13/01/2022 à 23:45
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8 ans après , tout ceci me paraît à coté de la plaque : aujourd'hui en 2022 , les jeunes de 20 ans en CDI depuis 2 jours s'endettent pour 20 ans en payant un appart au prix de 4 ou 5 années de salaire. Le dividende annuel du CAC40 est à peine à 2% de...

à écrit le 14/03/2013 à 22:47
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@ john galt par rapport à votre réponse à Césario (le 13/03 à 15h46) Désolé mais votre exposé sur le libéralisme me semble confus, au minimum il part dans plusieurs sens ! Parlez-vous de libéralisme économique et politique ou de philosophie ? On m?a...

à écrit le 14/03/2013 à 10:19
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Bonne analyse. Emprunter aux banques commerciales n'est effectivement aucunement nécessaire et l'ancien système aurait pu perdurer en instaurant quelques gardes-fou pour éviter tout excès générateurs d'inflation.

à écrit le 14/03/2013 à 0:57
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Dés le début, L'UE a été une institution de courruption et de transfert On raconte aux populations, qu?elles doivent par « solidarité européenne » contribuer de plus en plus de milliards «pour sauver la Grèce». Nous devrions donc ou augmenter les im...

le 14/03/2013 à 19:32
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@ dès le début... c'est bien ce que je dis: il faut annuler la dette. (puisque nous parlons de la Grèce, je vous renvoie à la légende du n?ud gordien. C'est pareil, la seule solution est de trancher )

à écrit le 13/03/2013 à 16:02
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Arretez de rever,l argent prete n'est pas cree ex-nihilo ,l'encours de l assurance vie equivaut a peut pres a la dette . Les interets verses par l etat font les interets percus par les titulaires d AV .

le 13/03/2013 à 20:28
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Le service de la dette, c est à dire le montant annuel des interets de la dette publique est le premier poste budgétaire de la France avant le plus gros ministère de notre pays. Il s agit d environ 50 milliards prélevés dans le budget national.

le 13/03/2013 à 22:31
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Le role des marches et d intermedier les agents excedentaires c est a dire :les epargnants Et les agents deficitaires en l 'occurence l etat. Dans la mesure ou le montant de l assurance vie correspond en gros a la dette Je ne vois absolument pas en q...

le 14/03/2013 à 4:11
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Vous comparez deux masses équivalentes sans indiquer leurs relation. Votre argumentation est donc, au mieux, tronquée. Il se trouve qu'elle est fausse, si l'on veut bien analyser que le transfert simple que vous imaginez est sans doute très peu repré...

le 14/01/2022 à 16:13
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Il y a pourtant une solution simple à ce problème : ne pas dépenser plus que ce que l'on gagne. Que notre nation et nos dirigeants acceptent l'idée que les budgets doivent être à l'équilibre, voire en excédent, et tous ces problèmes de dettes et de f...

à écrit le 13/03/2013 à 16:00
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Pour quelle raison ne pourrait-on à la fois soutenir que la dette des Etats telle qu'elle s'est construite depuis les années 70 est illégitime et en même temps qu'il appartient aux pouvoirs publics de gérer l'argent public de manière honnête et raiso...

le 13/03/2013 à 16:29
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la monnaie n'est ni une fin ni un moyen, c'est un outil d'échange, c'est tout. Manipuler la monnaie ne peut que nuire à l'activité économique. En quoi le fait que l'état est en déficit est illégitime ? l'état ne doit dépenser que ce qu'il gagne, cad ...

le 13/03/2013 à 17:24
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John, pourriez-vous expliquer la différence entre un "moyen" et un "outil" ? Commencer votre argumentaire comme vous le faites vous décrédibilise fortement.

le 13/03/2013 à 22:31
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@john galt toute chose est nécessairement soit un moyen soit une fin. Un outil est un moyen. L'Etat ne se finance pas seulement avec les sommes mises en assurances vie. Les contrats précisent en quoi ces sommes sont investies : obligations, actions, ...

le 14/01/2022 à 16:18
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Annuler la dette, c'est possible. Ça va ruiner des banques et des épargnants durant l'année 1. Mais le problème est l'an 2 : Quand l'État sera toujours en déficit et aura besoin d'argent pour financer les salaires, les retraites, les primes... Qui lu...

à écrit le 13/03/2013 à 15:19
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système bancaire hystérique faussement schizophrène mais intéressées qui comme Goldman-Sachs souhaite que les états s'endettent pour leur faire des prêts de plus en plus juteux ...et certains pensant encore que les gouvernements dont une majorité de ...

à écrit le 13/03/2013 à 13:19
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Sujet et débat intéressant. L'auteur de cet article déclare, à juste titre, que les intérêts de la dette publique sont insupportables. Mais ce n'est ni la BCE ni le "système bancaire" (?) qui sont responsables de cet énorme endettement, ce sont les ...

le 14/03/2013 à 20:47
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Prémonitoire ? le nouveau Pape est argentin, Kirchner a annulé les trois quarts de la dette...to be followed

à écrit le 13/03/2013 à 11:27
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On trouvait d''excellents économistes communistes sous Brejenev Staline, même Marx a fait de l'économie ! le seule problème c'est qu'il n'y avait aucune création de richesses, ils enseignaient comment devenir pauvre. Ici c'est la même chose. Le jour...

le 13/03/2013 à 15:09
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Ben voyons encore un qui croit à la concurrence pure et parfaite et transparente...seul les bisounours ne voient pas que le système ne conduit qu'a des ententes illicites et des concentrations capitalistiques qui font du lobbying pour protéger leur m...

à écrit le 13/03/2013 à 11:17
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Le constat est juste, ne serait-ce que si on prend en compte les INTERETS que la France a payé depuis 1973...Pile la dette de la France aujourd'hui. Cette montagne d'argent bien réelle ne repose sur rien, parce que l'argent que les banques privées on...

le 13/03/2013 à 11:47
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@JB38 : donc, les 1800 milliards de dettes, c'est pile que des intérêts ? mais s'il n'y a pas de capital, il n'y a pas d'intérêts ? et curieusement, l'état français est en déficit depuis 1974, continuellement, où est ce capital ? rien qu'en 2012, 80 ...

le 13/03/2013 à 14:34
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@ JB38 11:17 - Félicitations pour votre commentaire clair et cohérent. L'Etat n'a pas de vocation commerciale et ne doit donc ni payer d'intérêts au secteur privé, ni faire concurrence au secteur privé. Comme vous le dites clairement, cela est le vra...

le 13/03/2013 à 14:54
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@Tony Meuter : le fait que l'état n'ait pas de vocation commerciale n'a pas de rapport avec le fait qu'un emprunteur, étatique ou autre, doive payer des intérêts quand il emprunte de l'argent ???? aucun rapport avec le libéralisme, mais tout avec le ...

le 13/03/2013 à 15:55
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@ john 14:54 - Je ne lis toujours aucun argument qui expliquerait pourquoi un Etat devrait payer de l'intérêt (et au profit de qui ?). Une retenue (par exemple rigueur budgétaire) est bien entendu exigible auprès des banques centrales, parce que l'ém...

le 13/03/2013 à 16:34
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@ tony Meuter : vous avez mal lu : l'argent a un coût, cela s'appelle l'intérêt. en quoi un emprunteur, sous prétexte que c'est un état, ne devrait pas payer un intérêt ? La rigueur budgétaire est exigible auprès d'un état, pas d'une banque centrale ...

le 14/01/2022 à 16:23
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Le vrai libéralisme, ce serait un État en situation budgétaire d'excédent. La dette, elle est le fait des États, pas des banques. Il suffit de voir les programmes de nos élus pour comprendre que le problème est là. Mélenchon va aller le chercher où l...

à écrit le 13/03/2013 à 9:48
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De nos jours, si un communiste veut vous expliquer l'économie, vous allez vraiment le prendre pour un rigolo. Alors il s'inscrit à ATTAC, se dit "Alter mondialiste" débite toujours les mêmes bétises communistes, mais là, vous le croyez. Il utilise po...

le 13/03/2013 à 11:49
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Cher John, vous vous accrochez vraiment! Vos arguments arc-boutés ne sont que blabla politique et on sait où, de gauche comme de droite, cela nous a conduits ces dernières décennies. Vous en êtes encore aux arguments à 2 balles inscrits sur vos affic...

le 13/03/2013 à 12:24
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@anticalt : mais, euh, c'est quoi vos raisonnements personnels à part l'insulte ? Mes arguments sont libéraux, ils ne sont ni de gauche ni de droite ? votre lien est idiot, il fait référence à Lordon, se trompe sur les chiffres (il reconnait que le...

le 13/03/2013 à 15:32
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@John Galt : Au moins c'est clair, vous n'êtes pas libéral mais ultra-libéral sauvage et pour la loi de la jungle...La cupidité humaine n'a d'égal que la corruption des esprits qui veulent faire croire que tout le monde peut être riche avec les idéau...

le 13/03/2013 à 15:46
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@Cesaro : Le libéralisme n'a jamais affirmé que tout le monde pouvait être "riche", c'est le socialisme qui l'affirme. Par contre, le libéralisme affirme (et la réalité le prouve), que c'est le seul système qui améliore le sort de tout le monde ... v...

le 14/03/2013 à 10:16
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Pour reprendre votre expression favorite, votre raisonnement c'est vraiment du gloubi boulga !

le 15/03/2013 à 4:32
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@john Galt : ->la Liberté selon les libéraux, c'est cela : "la possibilité pour chaque être humain, dans le cadre de la Justice, de poursuivre ses propres fins selon sa propre manière". La Justice étant "le respect des droits fondamentaux (ie les dro...

le 14/01/2022 à 16:30
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La faute n'est pas sur les banques. La faute est sur les états et les nations. Arretez de vouloir des prestations sociales payées par de la dette et vous aurez un état sans dette. Ce débat n'existe que parce que vous revendiquez des politiques qui so...

à écrit le 13/03/2013 à 9:46
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Aux lecteurs : si la loi de 1973 a été votée, c'est parce que le système de Bretton Woods étaitfini, et que plus aucune monnaie n'était corrélée à l'or. Afin d'éviter une fuite et une défiance généralisée envers les gouvernements et les monnaies (cel...

le 13/03/2013 à 10:51
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@John Galt "Appauvrit tous les Français" La notion de pauvres et de riches n'est valable que dans un système inégalitaire. Vous considérez donc que l'inégalité est dans la logique des choses. De droit divin, biblique sans doute.Ca ne m'étonne pas ven...

le 13/03/2013 à 11:10
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@ JB38 : de quelle inégalité parlez vous ? inégalité au sens injustice ou au sens différence ? Le fait qu'il y est des riches etdes pauvres est lié à l'altérité humaine (nous sommes tous différents) et donc c'est une inégalité au sens différence, ...

le 13/03/2013 à 11:59
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En fait John voulait être prof :) depuis il est lecteur assidu des définitions de Wikipedia qu'il nous débite pour notre bien à tous?

le 13/03/2013 à 15:16
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Si elle n'avait pas été votée, le gouvernement se serait financé autant que faire se peut, et l'inflation aurait atteint des chiffres "zimbawéens" C'est vraiment l'argument le plus idiot qui soit... D'après vous donc ce sont les intérêts qui créent ...

le 13/03/2013 à 15:40
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@Pierre P : "D'après vous donc ce sont les intérêts qui créent la richesse... " phrase incompréhensible, que vous n'avez pu ressortir de mes propos. Sinon, si vous pensez que l'inflation n'est pas créée par le financement de l'état par la banque cent...

le 13/03/2013 à 17:01
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@Jb38 10:51 : je reviens sur votre affirmation comme quoi "La notion de pauvres et de riches n'est valable que dans un système inégalitaire". C'est typique du socialisme. Idéologie de la haine de l'autre, elle trouvera tjrs que vous êtes pauvre si vo...

à écrit le 13/03/2013 à 9:43
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Il est probable qu'un tas de peuples européens n'est pas la patience d'attendre !!!!!!!

à écrit le 13/03/2013 à 9:24
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Il faut que la BCE (allemande) ... comprenne que seul l'inflation peut nous sortir de là !

le 13/03/2013 à 15:22
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@ pmxr 09:24 Dans l'absolu, on peut croire que l'inflation donnerait un coup de pouce à l'activité, car, oui, il faudrait un incitant pour nos entrepreneurs, employeurs et épargnants. Attention cependant ! Les conditions ne sont pas réunies pour cela...

à écrit le 13/03/2013 à 9:21
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Selon les excellentes idées de Monsieur SANTI, la banque centrale doit directement financer l'ETAT. Il suffit pour ce faire de créer un institut d'émission dépendant du Trésor Public. Le nouvel institut financera l'Etat en émettant des billets ...

à écrit le 13/03/2013 à 9:21
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La Tribune : Combien d'articles pro-keynesiens et combien d'articles anti-keynesiens ? Vous ne faite pas votre travail de journaliste...

le 13/03/2013 à 15:40
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La tribune fait bien son travail Merci et les articles anti-keynesiens sont aussi nombreux...Cela vous dérange de lire des opinions divergentes de la votre ? cela ouvre l'esprit plutôt que d'écouter les mêmes fables confortables.

à écrit le 13/03/2013 à 9:21
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Moralité ...nous sommes dans le "1929" européen !

à écrit le 13/03/2013 à 6:29
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Tant que quelqu un ne mettra pas en avant ces évidences , à savoir , que : - 60 % des emplois publics , non régaliens , non marchands , sont des " faux emplois " , financés par les vrais emplois productifs et nés de l ' économie réelle , - Que...

le 13/03/2013 à 9:12
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Soigner un malade pour qu'il puisse retravailler Apprendre un métier qualifié à un jeune superviser la construction d'une rocade ce ne sont pas de faux emplois... Vous pouvez supprimer tous les fonctionnaires, ces emplois ne disparaîtrons pas, ils s...

le 14/01/2022 à 16:38
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Il y a des montagnes de postes moins utiles que soignants et enseignants. Nous pouvons déjà parler des 9000 salariés de la SNCF dont le seul travail est la coordination syndicale (ils ne font que du travail syndical, 100% de la journée). Avez vous dé...

à écrit le 12/03/2013 à 22:33
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Ahhh, revoilà un des cadors des guignols avec ses thèses délirantes. Tout son mensonge est concentré dans cette phrase : "avec des Etats qui, afin de financer leur train de vie - donc le nôtre ! - se retrouvent contraints". Eh non, à aucun moment les...

le 12/03/2013 à 23:15
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Seriez vous comique professionnel ?

le 13/03/2013 à 9:48
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Ou alcoolique ?

le 13/03/2013 à 9:53
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Le guignol d'or est décerné à Guignols de l'économie qui poste toujours le même texte environ une fois par mois.

le 13/03/2013 à 18:25
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et sinon, dans ce débat fondamental qui a toujours eu lieu en macro, vous avez quelque chose à avancer à la place d'insultes ? Une position, des arguments qui militeraient en faveur de cette position ? Sinon, taisez vous.

à écrit le 12/03/2013 à 21:28
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Et la BCE a bien trouvé 1000 milliards pour les préter aux banques, elle leurs assure un financement "illimité"... Et quand j'ai demandé à une amie bossant pour la BCE quel était son travail elle a répondu le plus naturellement du monde "on fait tout...

le 13/03/2013 à 10:15
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La BCE est très indépendante en effet...

à écrit le 12/03/2013 à 19:57
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"Tel est donc le prix à payer pour l'indépendance de la BCE." Pourqoi Mitterand a exiger que l'Allemagne abandonne son DM, avec la Bundesbank, totalement independante. Il était jaloux du succès de cette politique et maintenant il s'avère que la Franc...

le 12/03/2013 à 20:48
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Que l'Allemagne sorte de l'Euro, ce serait la meilleure nouvelle depuis vingt ans. Mais par pitié, arrêtons de dire que l'Allemagne a une politique monétaire vertueuse : c'est justement le pays de l'Europe qui bénéficie de la monnaie la plus sous-éva...

à écrit le 12/03/2013 à 19:29
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en fait faudrait appeler la bce :Bundesbank puisque tout est dicté tout est décidé par la Bundesbank donc toute la zone euro est sous les ordres de la Bundesbank sous les ordres de l Allemagne aucun pays n est indépendant c est l Allemagne qui décide...

à écrit le 12/03/2013 à 19:17
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Enfin une analyse à laquelle je souscris à 100%. L'abandon du droit de refinancement auprès de la BCE ou des banques centrales nationales laisse les Etats dépendants du système financier; il s'agit de fait du transfert du pouvoir de la création de mo...

à écrit le 12/03/2013 à 19:16
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... qui empruntent auprès de la BCE à moins de 1% jusqu'à vingt fois votre petite épargne que vous avez bien voulu lui confier, qu'ils vont ensuite pouvoir prêter 4 fois plus cher sans quasiment prendre de risque à vos chers enfants que vous n'avez p...

à écrit le 12/03/2013 à 19:11
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Eeeeet ... Il n'y aurait QUE la BCE. Ouvrez les yeux, trader Santi !!

à écrit le 12/03/2013 à 19:11
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... rapportent effectivement aux banques quelques 23 milliards d'euros ! Pendant des années, l'Etat, sous la chaude recommandation des Banksters, s'est évertué à verser les pensions de ses retraités après le 8 de chaque mois... Pourquoi diable ? Po...

à écrit le 12/03/2013 à 19:04
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... qu'il peut taxer jusqu'à plus de 20% sur son découvert, et charger 8 à 12 ? pour lui signaler ce découvert par le biais d'un e-mail qui lui aura coûté 0.00001 ?... Une personne qui gère correctement son compte, sans découvert ni emprunt, rapporte...

à écrit le 12/03/2013 à 18:58
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... qui ont envoyé leurs prédateurs de la City aux pelotes... L'économie Islandaise se porte à nouveau à merveille, merci pour eux... Mais eux, ils n'ont pas de Goldmann Sachs Boys partout dans leurs Ministères, comme c'est le cas à Bercy...

à écrit le 12/03/2013 à 18:56
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... viennent d'atteindre 50 milliards d'euros, soit grosso modo l'équivalent de la totalité de l'Impôt sur le Revenu... Ces gentils créanciers qui nous veulent du bien sont basés à Londres, au Luxembourg... et aux Îles Caymans ! Plus récemment, en As...

à écrit le 12/03/2013 à 18:51
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... et "parachuté" chez De Gaulle - qu'il mettra peu de temps à écarter grâce à mai 1968 et la "terreur Baden-Baden" du Général - fera pour les futurs Banksters plus ce qu"aucun autre homme "politique" n'avait osé. La loi de 1973 a plu, les autres B...

à écrit le 12/03/2013 à 18:47
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A cette loi de 1973, il faut aussi rajouter celle de 1986 votée par les "socialistes". http://www.les-crises.fr/deregulation-financiere/

à écrit le 12/03/2013 à 18:44
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indépendance pour aller remettre 24 milliards d'euros aux banques irlandaise en douce cela coutera 5 milliards à l état français ..tout cela parce que les entreprises en Irlande ne sont pas taxées ..on paies pour eux !! merci l?indépendance de la...

à écrit le 12/03/2013 à 17:58
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il ne s'ameliore pas au fil du temps... il aurait du dire ' la bce est soumise aux ultrabanques commerciales ultra liberales sinoyankees qui volent les delegues d'extreme gauche a la francaise sur leur dos laborieux exploite'.... sinon le jour ou il...

le 12/03/2013 à 18:22
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Bien entendu, l'auteur est forcément un dangereux gauchiste... C'est probablement pour cela qu'il est membre du forum de Davos, repaire bien connu des séides de Fidel Castro. Et vos arguments ?

le 13/03/2013 à 9:42
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@ l'inconnu : michel santi, bardé de diplomes, est membre d'ATTAC, nouveau nom des crypto communistes, parce que se dire économiste et communiste en même temps, ce n'est plus crédible depuis 1989. alors on dit les mêmes bétises, mais en se disant Alt...

le 13/03/2013 à 11:01
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@John Galt Continuez à défendre un système aussi véreux, c'est le meilleur moyen de faire revenir les communistes purs et durs dont vous avez si peur. L' extrême droite peut revenir aussi, mais là je ne me fais pas de souci, vous trouverez bien le mo...

le 13/03/2013 à 11:14
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@ JB38 : aussi véreux ? tiens, c'est curieux, les pays les moins corrompus, où l'on vit le mieux et où l'on respecte le plus l'individu sont des pays libéraux (démocraties respectant les droits de l'homme). La réalité, vous la connaissez ? Le reste d...

à écrit le 12/03/2013 à 17:29
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3 janvier 1973 : Loi dite "loi Pompidou".

à écrit le 12/03/2013 à 17:27
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En 1973 la démocratie est morte. L'Etat démocratique a été déclaré "non rationnel" car les gouvernements sont élus par des peuples irrationnels. Au contraire les marchés ont été déclarés rationnels. On a en quelque sorte rétabli un suffrage censitair...

à écrit le 12/03/2013 à 17:20
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Il faudra un jour que la Tribune arrête d'ouvrir... des tribunes à ces "économistes" de 3e zone incapables d'autre chose que d'un vague gloubi-boulga à tendance keynésienne mal digérée... Déjà le seul fait d'affirmer que les Etats doivent se finance...

le 12/03/2013 à 17:38
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Ne pouvez-vous pas demander un débat public et contradictoire avec Michel Santi(économistes de troisième zone) sur ce point?

le 12/03/2013 à 18:18
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Et vous, Bruno, vous êtes, bien entendu, un remarquable économiste, bien meilleur que Michel Santi ! Au lieu d'éructer, pourquoi ne pas nous faire part de votre théorie sur le sujet ? Nous vous attendons impatiemment ! (ironie inside)

le 12/03/2013 à 18:26
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@bruno: merci pour vos commentaires argumentés; mais traiter mr Santi d'économistes de 3eme zone me semble être exagéré, lorsque qu'il démontre dans ses écrits (effectivement grotesques) qu'il n'y a aucun lien avec une réalité économique sur laquelle...

le 12/03/2013 à 22:44
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A Bruno; Comment faites vous pour acheter directement des bons du trésor français?

le 13/03/2013 à 0:42
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Enfin un commentaire sensé. Je n'irai peut-être pas jusqu'à traiter Santi d'économiste de 3e zone mais il est vrai que ses analyses sont très souvent d'un manque de rigueur affligeant. La Loi de 1973 n'a rien changé dans les faits, des dispositions s...

le 13/03/2013 à 11:15
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@l'inconnu : il me semble au contraire que Bruno, même sans les diplomes de Mr Santi, fait une bien meilleure annalyse économique que lui sur le fond du problème....

à écrit le 12/03/2013 à 17:18
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on est la dans l essentiel de la sur-accumulation du capital par une minorité de privilégies qui décident ainsi de l avenir de la planète.a quand une votation à la suisse pour les renvoyer dans un placard.ils ont échoué sur tout.

à écrit le 12/03/2013 à 17:12
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Vous avez tout compris! Il ne reste à dire que ceci n'est pas du au hasard mais le resultat d'une politique déliberée! Une arnaque de la visant a asservir les peuples par la dette!

à écrit le 12/03/2013 à 17:02
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Eh oui, tout ce qui est ecrit là est helas la verité et ca ete denoncer depuis bien longtemps par de nombreux economistes qu'on invite rarement à la tele ou la radio contrairement aux Minc, Attali et tous les economistes liberaux qu'on entend à longu...

à écrit le 12/03/2013 à 17:00
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Nos gouvernants, il y a 40 ans ne savaient pas où le grand capital allait nous emmener. Par contre ce grand capital, savait déjà qu'après la production qui rapportait des dividendes et plus values, il faudrait percevoir des revenus provenant des inté...

à écrit le 12/03/2013 à 16:53
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La monnaie a été créé pour les échanges économique que les banques assèchent a leur profit! L'inflation ne touche en particulier que ceux qui thésorisent tout en handicapant les échanges par manque de monnaies!

le 12/03/2013 à 17:05
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Ce que vous thésaurisez, c'est ce que les autres peuvent emprunter. En ce sens, les arguments de Santi et autres compères néo-keynésiens à la sauce brejnévienne ne sont que foutaises.

le 12/03/2013 à 19:59
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" Ce que vous thésaurisez, c'est ce que les autres peuvent emprunter", ahh bon ! C'est aussi simple que cela ! C'est de l'éco style Lego, bon ça peu satisfaire l'égo mais le compte n'y est pas. Alors une chose est claire en matières de foutaises vou...

le 14/12/2015 à 10:29
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Laurent Wauquiez aurat-il la capacité de réformer la région et la collectivité territoriale en sur effectif, des semaines de travail en moins 32h, un absentéisme élevé, des congés au-dessus du légal, des primes et avantages injustifiés, etc. NON ! ...

à écrit le 12/03/2013 à 16:51
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Communiste !

à écrit le 12/03/2013 à 16:45
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La BCE est une institution sociale et donc bien sur qu'elle ne doit pas etre sanctifiee et les regles du jeu debattues. Dans le meme temps la mettre en cause etc ne changera rien sur le fonds. Pire ce discours stigmatisant laisse a penser que c'est s...

le 12/03/2013 à 17:05
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comment faisait on pour vivre sans la Bce ou la loi de pompidou giscard de 73 ??? Les trentes glorieuses apres les accords de bretton woods, deja entendu parler ?

le 13/03/2013 à 4:47
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@Daniel , c simple, avant, les budgets etaient en equilibre donc pas d emprunt . C comme les particuliers , si on a pas de dette on a rien a craindre des banquier et des huissiers. Depuis 40 ans la france est en deficit budgetaire d' ou l influence...

le 13/03/2013 à 7:51
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@tahiti6 on peut donc revenir à ce systÚme avec des gouvernement responsables...

le 13/03/2013 à 21:52
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@kiki helas avec des hommes politiques qui ne pensent qu a leur reelection tout les matins en se rasant ( mm les femmes politiques ) c sans espoir !

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