Groupe Lacroix entre dans une logique d'alliances

Spécialisé dans la signalisation, la télégestion et l'électronique, le Groupe Lacroix est un des poids lourds de la région Pays de la Loire. Radiographie d'un concept familial.

« Le grand soir n'existe pas. Devenir une ETI est une évolution. Le fruit d'innovations et, chez nous, d'une certaine continuité dans le capital familial », explique Yves Krotoff, président du Groupe Lacroix.

De fait, si en 2005 les instances dirigeantes ont décidé d'abaisser la participation familiale de 85% à 70% pour financer un plan de développement à moyen terme, l'organisation du groupe reste plus que jamais pilotée par la famille.

Autour d'Yves Krotoff, Jean-Paul Bedouin, président du conseil de surveillance et depuis peu, ses fils, Nicolas et Vincent, respectivement à la tête des directions financière et opérationnelle.

« C'est une évolution du management qui permet d'accueillir la nouvelle génération et donne une nouvelle impulsion. Une continuité qui fait les ressorts du groupe », analyse Yves Krotoff.

Comme en 2005, lorsque l'augmentation de capital avait permis d'amener de nouveaux moyens humains et financiers pour se développer sur le marché porteur de l'électronique et conforter le secteur historique de la signalisation routière et urbaine.

Déjà, en 1992, le groupe avait choisi d'entrer en bourse à hauteur de 30 % pour pouvoir lever des fonds en préservant son indépendance. Au fil des années, l'entreprise a multiplié les opérations de croissance externe en Tunisie, en Allemagne, en Italie, en Pologne ou à Toulouse en implantant des unités de production ou en reprenant des entreprises. Et filialisé ses activités en Tunisie, Allemagne, Espagne et au Cameroun.

En près de dix ans, le groupe a doublé son chiffre d'affaires.

L'électronique représente aujourd'hui 55 % de l'activité du groupe, devant la signalisation (36 %) et la télégestion (9 %), secteur dédié à la gestion et au contrôle des réseaux d'eau et d'assainissement où de nombreux investissements en R&D ont été réalisés.

« Nous sommes aujourd'hui à la veille d'un  nouveau cycle. En raison des normes, exporter s'avère toujours très compliqué sans actifs industriels. Nous avions jusqu'ici mené des opérations en one-shot, comme au Brésil ou en Algérie. Nous sommes maintenant dans une logique d'alliances pour accélérer à l'international et proposer des offres dédiées pays par pays », affirme Yves Krotoff.

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