En mai, les indices phares des trois principales Bourses européennes Deutsche Börse, Euronext et London Stock Exchange ont connu une activité sans précédent. Selon le Financial Times, 41 millions d'ordres ont été passés, soit une hausse de 91% par rapport à mai 2005.
Le patron de la division "back office" au sein du cabinet de recrutement Robert Walters, Oliver Harris, explique que l'envolée des volumes d'échange se répercute instantanément sur les besoins humains des banques pour les traiter. Avec des équipes en sous-effectifs permanents, les banques cherchent à pourvoir les postes avec des "contractants", personnes qualifiées pour passer les écritures et enregistrer les transactions.
"Toute l'année a été très agitée mais nous avons observé une hausse de 15% des embauches de contractants en mai. Les volumes ont crevé le plafond mais les besoins de nouvelles ressources sont immédiats", note-t-il.
Oliver Harris ajoute que ce marché subit une inflation significative, les meilleurs d'entre eux pouvant désormais exiger des salaires horaires en hausse de 20 ou 30% par rapport à la même période l'année dernière.
La volatilité créatrice d'emplois en back-office
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