Que l'équipe de France de football se rassure, ses supporters seront là en masse ce samedi, lors du match face à l'Eire. En Bourse, c'est une autre histoire : la rupture entre les investisseurs et les clubs de foot est consommée. A tel point que le club britannique de Birmingham City a décidé cette semaine de se retirer du jeu.
Son départ ramène à sept le nombre de clubs cotés à Londres, contre 20 en 2004. Et ceux qui restent sur le terrain évoluent, non plus en Ligue 1, mais en amateur, avec des capitalisations inférieures à dix millions de livres sterling.
Seul titulaire d'une cotation boursière en France, l'Olympique Lyonnais a vu son titre ramené de 22 euros en 2007 à 9 euros aujourd'hui. Si les investisseurs taclent ainsi les clubs de foot, c'est en raison de l'explosion de leurs coûts, et en particulier des salaires : selon le cabinet d'études Deloitte, la masse salariale des footballeurs du Championnat d'Angleterre s'est élevée à 1,2 milliard de livres au cours de la saison 2007/2008, pas très loin du chiffre d'affaires (1,93 milliard) du même championnat !
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