Indéniablement, le sexe a été un bon moyen de passer le temps durant la crise. Comme si les frustrations nées du ralentissement économique avaient été l?occasion d?évacuer un trop plein hormonal via les plaisirs virtuels de l?internet de charme. C?est, en apparence, l?une des hypothèses qui peut expliquer la montée de sève financière de Dreamnex sur 2009. Le spécialiste de l?internet de charme a fait état aujourd?hui d?une hausse de 28,7 % de son résultat net à 10,58 millions et d?une montée de 31 % de son opérationnel.
Des chiffres à relativiser si l?on sait qu?ils prennent en compte l?acquisition du groupe enjoy qui a joué un « effet viagra » sur les résultats. En pro forma, c?est effectivement moins sexy avec des croissances respectives de 4,7 % et de 7,2 %.
Du coup la phéromone de Dreamnex est beaucoup moins excitante pour les investisseurs, ce en dépit d?un dividende de 2,46 euros par action. De quoi faire perdre tous ses moyens au cours de l?action qui regarde aujourd?hui vers le bas avec une baisse de plus de 9 % en bourse. Il faut dire qu?outre le pro-forma, ce sont aussi les perspectives du groupe à court terme qui sont restées en travers de la gorge du marché. Selon la société, la tendance serait molle en ce début d?année surtout dans l?activité divertissement qui, devant faire face à une vigoureuse concurrence, devrait se replier de 10 à 20 %. Pas de quoi fouetter un chat, mais au moins de prendre ses bénéfices sur une action qui a grimpé de 10 % en un mois.
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