Le ciel serait-il en train de se dégager dans le solaire et plus généralement dans le secteur des énergies renouvelables ? La question se pose alors que le norvégien REC (Renewable Energy Corporation) vient d?annoncer le lancement d?une augmentation de capital de 500 millions d?euros. Une opération qui apparaît comme un miracle dans ce secteur qui, plus que les autres, a été laminé par la crise financière et par l?éclatement d?une bulle dans le photovoltaïque. De quoi sécher les investisseurs qui depuis deux ans n?y sont pas revenus, mettant en quarantaine tout ce qui touche de près ou de loin à l?éolien, au solaire, à la biomasse et au reste ?
Bref plus moyen de voir du vert en pâture. Dans ce contexte, que le norvégien REC puisse lancer une augmentation de capital et parvienne par ailleurs à renégocier des facilités de crédit auprès de ses banques pour un montant de 1,25 milliard d?euros relève du paranormal. A l?heure même où le secteur du photovoltaïque demeure dans une situation de surcapacité et que les prix de l?électricité tirés du solaire sont promis à baisser à nouveau cette année.
Mais les investisseurs ne sont pas nés de la dernière pluie et savent pertinemment que, plus que les autres, le secteur des énergies renouvelables va, plutôt tôt que tard, faire un retour en force à la faveur des moyens mis en place par les Etats pour se convertir au « green » et en faire le relais de croissance de demain. Loin d?être le fruit d?une malheureuse insolation, l?opération de REC est en soi lumineuse. Le norvégien se dote aujourd?hui de moyens financiers pour lancer de nouvelles usines et être demain sous le soleil exactement de la croissance verte.
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