Wall Street termine dans le rouge

Les places américaines ont terminé en territoire négatif ce lundi malgré la hausse des valeurs financières et pétrolières. Le Dow Jones perd ainsi 1,21% à 6.547 points, le Nasdaq cède 1,95% à 1.269 points et le S&P 500 recule de 1% à 677 points.

Wall Street débute la semaine dans le rouge. Après avoir touché de nouveaux plus bas depuis douze ans la semaine passée, le Dow Jones poursuit sa baisse, tout comme les autres indices new-yorkais bien que les valeurs bancaires et pétrolières soient en hausse. Ces dernières avaient particulièrement été affectées la semaine dernière par le pessimisme ambiant régnant sur les marchés américains.

Le Dow Jones perd ainsi 1,21% à 6.547 points, le Nasdaq cède 1,95% à 1.269 points et le S&P 500 recule de 1% à 677 points.

Du côté des valeurs, Bank of America (BofA) grimpe de 19,43% à 3,75 dollars. La banque de Caroline du Nord est portée par une analyse de l'hebdomadaire financier Barron's qui estime qu'elle ne devrait pas connaître le même sort que Citigroup, dont le titre est tombé la semaine dernière sous la barre du dollar pour la première fois de son histoire. Barron's indique que BofA pourrait même signer des résultats solides et renforcer ses ratios en réduisant son bilan et en cédant des actifs.

Citirgroup prend pour sa part 1,94% à 1,05 dollar, JPMorgan recule de 0,19% à 15,90 dollars et Wells Fargo progresse de 15,80% à 9,97 dollars. Les banques d'affaires Goldman Sachs et Morgan Stanley cèdent respectivement 2,25% à 73,95 dollars et 4,07% à 16,48 dollars. La banque britannique Barclay's a abaissé son objectif de cours sur les deux établissements, passant de 135 à 100 dollars pour Goldman Sachs et de 32 à 30 dollars pour Morgan Stanley.

General Electric reprend également des couleurs. Le conglomérat géant américain grimpe de 4,96% à 7,41 dollars. Le groupe, considéré comme représentatif de l'activité américaine compte tenu de la diversité de ses métiers, a été pénalisé ces derniers temps par le regain d'inquiétudes sur l'état de santé de la première économie mondiale. Mais aussi par les craintes d'une augmentation de capital pour faire face aux difficultés récurrentes de sa filiale de services financiers GE Capital.

Les valeurs pétrolières terminent elles aussi dans le vert alors que le pétrole a touché ce lundi son plus haut niveau depuis six semaines. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se réunit ce week-end et les marchés tablent sur une nouvelle baisse de la production. Du coup, Exxon Mobil prend 0,84% à 64,57 dollars, Chevron progresse de 0,02% à 58,28 dollars et ConocoPhillips est en hausse de 3,31% à 36,53 dollars.

Sur le secteur pharmaceutique, Schering-Plough s'envole de 14,18% à 20,13 dollars. Le groupe pharmaceutique va être racheté par son concurrent Merck pour 41,1 milliards de dollars. Selon les termes de l'accord, chaque actionnaire du groupe recevra 10,50 dollars en numéraire et 0,5767 action de la nouvelle entité. Schering-Plough est ainsi valorisé à 23,61 dollars par action. Merck cède de son côté 7,70% à 20,99 dollars. Cette opération intervient à peine plus d'un mois après l'acquisition de Wyeth par Pfizer pour 68 milliards de dollars, permettant au premier laboratoire mondial de renforcer sa place de numéro un.

Genentech progresse de 1,95% à 92,63 dollars. Roche a de nouvau relevé son offre sur le laboratoire américain. Le groupe pharmaceutique suisse, qui a lancé une OPA sur sa filiale américaine, a augmenté son prix à 95 dollars par action, contre 93 dollars précédemment alors que Genentech espérait 112 dollars. La semaine dernière, Roche avait déjà relevé son offre de 86,50 à 93 dollars. Cette offre court jusqu'au 20 mars minuit.

Rohm & Haas s'envole de 17,43% à 74,92 dollars alors que Dow Chemical plonge de 11,11% à 6,32 dollars. Un accord sur le rachat du premier par le second a été trouvé, un mois et demi après que le groupe chimique américain ait renoncé à cette opération faute de financement. Le groupe américain comptait notamment sur la création d'une coentreprise dans la pétrochimie avec le Koweït, qui devait lui rapporter 7,5 milliards de dollars. Mais ce projet était tombé à l'eau. Le montant de cette acquisition s'élève à 15,3 milliards de dollars. 

Enfin, McDonalds progresse de 0,38% à 52,32 dollars. Le leader mondial de la restauration rapide a fait état ce lundi d'une hausse de 2,8% de ses ventes aux Etats-Unis, à nombre de magasins comparables. Son chiffre d'affaires global a en revanche reculé de 4,6%, pénalisé par les taux de changes. Les analystes tablent sur l'ensemble du trimestre sur un chiffre d'affaires en baisse de 5,6%. McDonald's a par ailleurs averti que les parités de changes auront un impact négatif d'au moins 600 millions de dollars au premier trimestre.

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