Hermès : l'avenir est dans le sac

Le groupe de luxe a fait état au titre de son exercice 2010 d'un résultat net en hausse de 46 % et d'un résultat opérationnel également en progression de 44,3%. Le marché a applaudi.
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Hermès a signé sur l'ensemble de 2010 une hausse de plus de 44% de son résultat opérationnel, profitant à plein du rebond des marchés du luxe dopés par le moteur asiatique et les flux touristiques. Le résultat net consolidé en hausse de 46% à 421,7 millions d'euros. De leur côté, les analystes tablaient en moyenne sur 425,6 millions d'euros selon l'agence Reuters.

Dans un marché en baisse de 1 %, le titre a progressé de 0,43 %. Depuis le début 2011, la valeur recule toujours de 3,03 %. Encore bien loin de ses sommets atteints en octobre 2010 (207 euros l'action) juste après l'irruption de LVMH dans le capital du groupe, le titre se traite toujours sur des multiples de valorisation très supérieurs à ceux du secteur, à plus de 31 fois les résultats estimés pour 2011, contre une moyenne de 17 fois pour le secteur en général.

Le sellier de la rue Saint-Honoré, célèbre pour ses sacs de cuir et ses carrés de soie, avait annoncé début février une croissance record pour 2010 avec un chiffre d'affaires en hausse de 25,4% à 2,4 milliards d'euros. Ma marge opérationnelle gagne 3,6 points pour s'établir à 27,8%, soit la meilleure performance enregistrée par le groupe depuis son introduction en Bourse en 1993, indique le groupe. Par ailleurs, le groupe compte verser un dividende de 1,50 euro par action au titre de l'exercice 2010.

 Hermès ne donne pas de précisions nouvelles sur ses prévisions pour 2011. Il avait dit tabler sur une progression de ses ventes comprise entre 8% et 10% à taux de change constants pour l'exercice en cours à l'occasion de la publication de son chiffre d'affaires 2010.
Il indique qu'il poursuivra ses investissements avec l'ouverture de treize magasins cette année.
Le résultat net consolidé a progressé de 46,0% à 421,7 millions l'an dernier, poursuit le groupe dans un avis financier, alors que les analystes tablaient en moyenne sur 425,6 millions, selon Thomson Reuters.

 


 

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